Des nouvelles de l'ail !

Le 24 novembre dernier, j'avais planté de l'ail.

Or, aujourd'hui, je suis allée au fond du jardin pour récupérer quelques radis supplémentaires... harnachée de mes nouveaux chaussons de jardins offerts pour Noël, dignes de ceux que Roselyne Bachelot avait rapportés de Pékin !

Et j'ai regardé au passage ce que devenait l'ail.

Et voici la progression aujourd'hui ! Il va bientôt falloir que j'entrouvre les châssis pour le laisser s'épanouir pleinement, mais je suis assez contente de ce que sont devenus mes caïeux !

Un toit pour le bois !

J'en étais restée au bois rentré début septembre et bâché afin d'éviter la pluie... sauf que la pluie s'infiltrait quand même, le bois n'était plus protégé, et surtout... la bâche ballottée par le vent me foutait un cafard dingue... me rappelant mes plus merveilleux souvenirs de camping, camping que j'abhorre est il besoin de le préciser !

Or, aujourd'hui, mon père est venu me fabriquer un abri !

Pour cela il fallait environ six traverses, des visses, des chevilles, une bâche (en l'espèce la protection du matelas - offert pour Noël - découpée proprement... comme quoi tout se recycle !), et pour outils, une scie, une perceuse, un marteau, un tournevis et une agrafeuse.

Voici le résultat avec les traverses installées et fixées au garage :

Puis le tout bâché ! C'est temporaire avant de créer un véritable toit, mais déjà... il n'y a plus ce bruit atroce et le bois restera au sec  !!!

Merci pôpa ! C'est génial ! Je revis !

Premier Noël à la maison

Premier Noël en famille, où je pouvais enfin recevoir, puisque j'avais enfin l'espace pour  !
Il manquait un lit deux places que le père Noël m'a gracieusement apporté ! Tout le monde est resté dormir et nous avons partagé le bonheur  de constater au matin que le père Noël ne s'était pas trompé et avait bien livré les cadeaux ici même !

Le sapin a été acheté et décoré grâce aux doigts de fée de môman !
Ce fut plus galère pour la crèche... quand on n'a pas l'habitude, on y met du temps... plus de deux heures pour ma part ! Les personnages de ma grand mère ont rejoint les lieux !

Quand un étrange personnage, relativement anachronique, a envahi la maison ! Dark Vador, autrement dit... mon neveu !

Tam, tam, tam, ta, ta tam, ta, ta tam !

Camélia en fleur !

J'avais bien remarqué que l'un des deux camélias semblait exagérément bourgeonner, et tout en l'observant je me pensais "y'a plus de saison ma bonne dame, dès les premiers froids, les bourgeons vont tomber !".

Or il semblerait qu'il existe plusieurs sortes de camélias, et que leur floraison n'est pas si anormale que cela, puisqu'il est intrinsèquement constitué pour résister au froid et fleurir de l'hiver au début du printemps !

Et aujourd'hui : Noël quand même ! Voici le début de la floraison du premier dont les bourgeons pullulent ! Et, si mes recherches sont exactes, il s'agirait de la variété japonica wilamina, laquelle apprécie les endroits mi ombragés, au feuillage persistant et supportant jusqu'à -12°.

Le second semble plus tardif, ce qui me permet d'espérer des fleurs se succédant au gré des saisons.
En d'autres termes, le jardin arrière me semble extrêmement bien pensé, puisque les anémones du japon perdurent quant à elles jusqu'à novembre !

Affaire à suivre, mais le forsythia qui fleurit de mars à mai... prendra certainement le relais !
Une année d'observation me permettra de mieux comprendre le jardin et d'envisager la même chose côté entrée.

Première récolte de radis

Bon c'est pas très dur à faire pousser vous me direz... mais la période n'était pas des plus favorables et c'était franchement mal parti ! Même Odile m'avait dit... "c'est mort" !

Donc, aujourd'hui, j'ai poussé mes bottes jusqu'au fond du jardin pour voir si je pouvais tirer une botte de ces radis ! Ils n'ont pas tous une forme académique, et je n'ai pu empêcher mes amies les limaces d'y planter leurs dents, mais j'ai goutté et ça a goût de "vrai' !

Je récupère les fanes pour une soupe type velouté bien sympa... et ainsi rien ne sera perdu !

On coupe les fanes fraîchement cueillies, on sélectionne les plus belles, qu'on lave puis sèche.
On met du beurre dans une cocotte minute, on fait revenir doucement les fanes, on ajoute 5 belles pommes de terre coupées en morceaux, puis de l'eau, on ajoute un peu de sel... et on cuit 10 mn.
Reste à mixer, puis déguster avec du lait ou de la crème pour les plus gourmands !

Sapin de Noël !

Parce qu'à force de passer les fêtes chez les autres, je n'avais pas de sapin, ni même de boules ou de décorations !

Il a fallu investir ... dans le sapin, car heureusement, môman fait des merveilles de ses petites mains (cf coeurs notamment)...

Bref, un vrai faux sapin destiné à orner la maison pour les prochaines années !
1,95 m au garrot ! Trois parties faciles à emboîter ! Un pied fourni ! Acheté sur le net à un prix raisonnable quand on voit les prix actuels totalement fous !

Comme Noël se passe chez moi cette année... il fallait investir ! Reste la crèche à mettre en place dans la cheminée !

Voilà qui devrait favoriser le passage du père Noël !

Rénovation du couloir !

J'avais envisagé de rénover le couloir, sans trop savoir comment l'appréhender, mais le travail est désormais bien parti ! A raison de 4h tous les soirs, de 19 à 23h et de musique à fond dans la baraque !

La peinture pailletée faisant de la résistance, j'ai décidé de gratter le plus gros, puis de poncer. Avant de constater que le ponçage n'était peut être pas la solution car la peinture permet de conserver une base d'accroche pour l'enduit.

Donc, voici ce qu'il y avait avant, puis après l'étape nettoyage, grattage, rebouchage.

Puis, je mets mes fringues pourries, je prends ma petite bassine, mes deux truelles fétiches, un peu d'enduit dilué dans l'eau...
Et quelques (nombreuses !) heures de travail plus tard :

Reste à poncer légèrement, mettre de l'enduit de lissage, repeindre l'embrasure et les portes en blanc... puis les murs seront tapissés en blanc basique, et j'envisage une peinture bleue ardoise sur les motifs des portes, dont les poignées seront changées. 

Mais avant il s'agit de terminer, d'observer comment se comporte la peinture pailletée sous l'enduit, et s'occuper également du plafond !

Bref le coût n'est pas élevé pour le moment, sinon en heures de travail, mais c'est un plaisir de se lever chaque matin pour regarder fièrement comment a séché le boulot de la veille !

Le plus chiant étant encore de nettoyer outillage et sol après chaque séance de travail, mais nettoyage et transformation me font me sentir un peu plus chez moi ! Surtout que cette peinture pailletée commençait à me sortir par les yeux !

Lithothérapie... chouette un nouveau mot !

Comme j'hallucine toujours dans ce travail, je n'ai pu empêcher un client de m'offrir deux pierres (qu'il a pour deux sous mais sur lesquelles il fait une superbe marge!) afin me remercier de ma gentillesse et me protéger des mauvaises intentions...

Après une petite recherche, cela s'appelle la lithothérapie (pour "lithos" signifiant en grec pierre, et "therapeia" signifiant cure), terme que wikipédia définit comme une médecine non conventionnelle par le biais des cristaux qui émettrait une énergie fine sur le corps.

A droite l'oeil de tigre... rien que le nom est beau ! A porter  sur soi, c'est une protection contre l'influence des autres... entre autres propriétés (calme les nerfs, renforce le foie, freine les bactéries, retourne les sorts, chasse les ondes négatives, aiguise l'intuition...).

A gauche la labradorite, sorte d'écran ou bouclier protecteur (absorbe les énergies négatives, les maux, les peines d'autrui, développe l'autoguérision, stimule la circulation sanguine, soulage les rhumatismes, repose lors des grandes fatigues physiques et intellectuelles...).

Le rituel impose un lavage assez controversé des pierres qu'il convient de recharger car elles deviennent ternes si elles sont amenées à servir.

Du coup, je me suis souvenue que j'avais une jade autour du cou (laquelle soigne les reins et le conduit urinaire, fortifie le coeur, l'appareil circulatoire, le système nerveux... atténue les migraines, procure un sentiment de paix). La jade incarne les cinq vertus cardinales (charité, modestie, courage, justice, sagesse) et symbolise le yang.

Ainsi parée de toutes ces protections, une heure après, une nana me rentre dedans en voiture... choc heureusement sans conséquence !!!

A considérer selon le verre à moitié vide ou à moitié plein... protection limitée ou au contraire extrême... cela aurait pu être pire ! De toutes façons... la question ne se pose pas, je n'avais pas eu le temps de purifier les pierres !

C'est le moment de planter l'ail !

M'ayant fait passer le message que c'était le moment de planter l'ail... je me suis exécutée !

Après avoir recherché quel type d'ail était susceptible de pousser en Bretagne, a priori l'ail blanc, et comme j'en avais quelques gousses... au travail !

On sépare les caïeux... c'est ça :

On ameublit la terre déjà bêchée, on trace des traits et on place les caïeux tous les 15 cm environ.
On plante ensuite pointe vers le haut en veillant à laisser dépasser légèrement la tête.
L'ail n'étant pas très exigeant, sur le papier... ça semble facile !
Trop d'eau risquant de le faire pourrir... et la terre étant déjà humide, je préfère ne pas arroser.
A voir dans quelques semaines si ça pousse.

Etagère : destination finale !

J'en étais restée à la rénovation de l'étagère ... la voici désormais installée dans l'atelier !

Trois mèches, de l'huile de coude, et quelques équerres plus tard : mon père a scellé définitivement son destin !

Installée pour y rester !
Ma collection de graines est mince, mais c'est déjà mieux que rien !

Premier feu !!!!

Un léger problème d'ordi m'a empêché de poster ces derniers temps, mais je reprends !

Le ramonage ayant (enfin !) eu lieu, et la provision de bois patientant depuis deux mois... je n'ai pas attendu pour faire le premier feu ! Sauf que... si j'avais l'expérience des barbecues... je n'avais pas trop  l'habitude des feux destinés à durer... bref... un peu de papier, du petit bois, des bûches, et voilà :

Le chat a regardé cela très intrigué mais n'a pas quitté les lieux. Ca sent bon ! Ca chauffe ! C'est bonheur !

Je vous passe le fait que j'ai regroupé les cendres, et vérifié 20 fois que tout était bien éteint avant d'aller me coucher ! Il va falloir s'habituer !

Rhubarbe'land

Mes parents m'ayant donné un plan de rhubarbe qui ne s'épanouissait pas chez eux... je l'ai accueilli du mieux que je pouvais en le replantant au plus vite et en organisant un apéro'party façon terreau et eau de pluie !

J'avais choisi son emplacement depuis un moment sachant que cela s'étend généreusement, bref un spacieux petit coin mi soleil mi ombre, protégé du vent ! Restait plus qu'à creuser !

Et voilà la bête, qui fait un peu la tronche ! Mais ça ira mieux demain :

Reste à pailler, pour la protéger de l'hiver ! Et à moi les confitures, tartes et compotes !

Au passage, j'ai appris qu'on pouvait faire du purin de rhubarbe en faisant macérer 72h ses feuilles hautement toxiques afin de luter contre les pucerons !
A défaut d'orties, j'aurai donc la rhubarbe !

Décapage de la peinture pailletée

Dans le corridor, il y a une espère de peinture pailletée qu'à la première visite j'avais prise pour de la tapisserie, mais manque de pot, ça ne s'enlève pas comme de la tapisserie !

Cela ressemble à ça :

Cette "chose" a été posée à même le plâtre et se détache par endroits.
Après quelques recherches sur le net... les professionnels suggèrent de poncer paillettes et inégalités, de reboucher et de repeindre le tout. Sauf que les précédents propriétaires ont apparemment tenté l'expérience et que tous les endroits rebouchés semblent encore plus faciles à détacher, le plâtre paraissant désormais "allergique" au contact de la "chose"!

J'ai un peu tout testé... ponçage mais il reste une fine couche de cette peinture, décapeur thermique mais cela fait fondre la peinture et si je gratte, ça s'étale... côté produits chimiques, rien ne semble à la hauteur d'après ce que j'ai pu lire... même s'il reste l'option du fixateur.

Dès lors, si je veux quelque chose qui ne parte pas en miettes d'ici quelques années, il va falloir tout mettre à nu, reboucher, lisser, poncer et peindre avant tout autre chose (peinture définitive ou tapisserie).

Alors là, on s'équipe :

Aspirateur eau et poussière de la mort qui tue... échelle de peintre, masque, lunettes totalement stylées,  autrement dit "hype", "cool", "swag" voire "chanmé", que même Lady Gaga n'en a pas... faut dire... 5 euros chez Casto... "pas assez cher ma fille" ! Et on attaque à la spatule... en tentant d'arracher le minimum de plâtre au passage ! Et ça c'est pas gagné !

Bref... même si je réserve cela aux jours pluvieux... j'en ai pour pas mal de temps !
Evolution à suivre, sur ce même post !

Parce qu'il faut bien se lancer... j'ai décidé d'enlever grossièrement le gros qui s'effrite naturellement, puis je ponce, je nettoie au St Marc et je mets de l'enduit de rebouchage. Le résultat accroche bien, et le tout est net... il faudra à nouveau poncer et réenduire jusqu'à perfection avant de mettre l'enduit de lissage puis la peinture et la tapisserie !

Opération rempotage !

Comme on m'avait offert deux magnifiques buis lors de la pendaison de crémaillère... restait à dénicher chaussure à leur pied, ou pot à leurs racines !

Et voilà le travail ! Dans les tons ardoises pour rappeler qu'on est bien en Bretagne et s'harmoniser avec euh... le toit ! Sans faire trop bourgeois non plus... c'est quand même la campagne ici ! 

Avant :

Après :

Moi, j'aime bien ! C'est sobre !
Oui oui... je l'avais pourtant arrachée, mais elle est de retour... la mauvaise herbe derrière le paillasson s'incruste dans le paysage !

Et comme la Bretagne ne serait pas la Bretagne sans hortensia... je continue sur ma lancée !
On m'a offert hier un superbe hydrangea "sunday fraise"... non, non, je vois d'ici les gourmands se pourlécher les babines, mais ce n'est pas un dessert glacé, c'est ceci :

Le plus délicat est de trouver l'endroit où il va s'épanouir en toute quiétude ! On évite le sud, et les rayons brûlants du soleil de midi... heure du soleil bien sûr... et on le protège des éléments, contre un mur à l'est c'est l'idéal !

On creuse un grand trou de trois fois sa taille, on ajoute généreusement de la terre de bruyère... mieux vaut plus que moins, les 20 L y sont passés !

Espérant qu'il s'épanouisse et cache à l'avenir le mur en parpaings !
Au passage, j'ai appris la différence entre feuillage caduc (les feuilles tombent l'hiver) et persistant (qui demeurent). En l'espèce, cette variété est de feuillage caduc, mais ça change des gros bons hortensia massifs. D'ailleurs, je lui donnerai peut être pour voisins des petits frères d'autres variétés et couleurs à l'avenir !

Potager opérationnel !

Et oui, et oui... quand il fait aussi beau et doux qu' aujourd'hui... on en profite parce que ça ne peut malheureusement pas durer ! Alors en rentrant du boulot... ben on se remet au boulot...

J'ai donc terminé de bêcher ce dernier mètre carré de potager que j'avais abandonné à cause du temps.

Et voilà le travail ! Plus de larves, mais des vers de terre en pagaille, ce qui est bon signe !

Vous remarquerez au passage la pelouse tondue de près ! Je squatte les tondeuses pour le moment, mais l'achat va s'imposer aux beaux jours ! Pour l'instant, j'y réfléchis !

Et pour rappel... voici le champs de bataille que c'était avant !

De fruits à compote !

Même s'il faut bien souvent passer après les oiseaux, première récolte des poires et pommes DU JARDIN tombées et jonchant le sol. Et pommes/poires, ça se transforme le plus simplement du monde en compote ! Poires tachetées et un peu vertes, mais à la campagne on ne perd rien ! Au moins, elles ne sont ni véreuses, ni blettes !

Oui, oui, les pommes sont celles photographiées ici ! Il y en avait quatre, mais les deux plus belles ont été transformées en tarte tatin ! Rien ne se perd ma bonne dame, j'vous dis !

Alors, on épluche, on coupe en petits morceaux, on ajoute le jus d'une orange pressée, et on chauffe jusqu'à ce que cela réduise ! Et ça donne une compote totalement bio, exempte de colorants et de sucres ajoutés. C'est bon, plein de saveurs et tiède, c'est encore meilleur ! Miam !

Et si l'aspect supérette vous rassure... vous mixez !

Mais kezako ???!!!

Mais qu'est ce donc que cela ??? 

Comment ça des chaussons de la mort qui tue !

A t elle déménagé au Pérou ? ou est ce annonciateur d'une mauvaise isolation thermique ?

Que nenni !
Ma Môman s'est enfin libérée de sa commande... cela faisait près de cinq ans que j'en réclamais !
Ce sont des chaussons de grand mère, de fainéante qui regarde la téloche les pieds au chaud, de frileuse qui ne supporte pas d'avoir froid à ses petons ! Un mix entre chaussons et chaussettes assez hautes pour recouvrir la cheville... bref, le top du confort, moins de l'élégance !

On ne va pas s'étendre sur les couleurs péruviennes, personnellement on m'aurait demandé mon avis, je n'aurais pu résister au classique bleu marine ! On va juste se féliciter d'avoir échappé au pompon qui aurait pu délicieusement orner le tout...
Je n'aurais jamais osé le péruvien, Môman l'a fait !

Quant à l'isolation thermique... le chauffagiste est passé aujourd'hui... la chaudière est à condensation... le top du top parait il... sauf qu'elle n'avait pas été entretenue et crevait de soif la pauvre ! Les radiateurs ont été purgés et je vais sans doute retrouver quelques amis... puisque la chambre d'amis est désormais chauffée et opérationnelle !

Ouf, un souci de moins !

Elle avait tout peint en rouge !

Depuis le déménagement, je fais parfois des haltes... notamment lorsque je croise un magasin de destockage ! Je n'y vais pas forcément pour acheter, mais pour voir ce qui pourrait m'être utile, et vendredi j'ai trouvé ça !

On ne se fie pas au bouchon... c'est du "rouge intense" spécial bois extérieurs !

En plus... bretonne la peinture... par contre, si je trouve le système de bouchon très pratique... (je n'aurai pas à taper dessus comme une malade avec mon tournevis fétiche pour le refermer... ),  je trouve un peu dingue le fait que ce ne soit pas plus répandu ! 

Bref, j'avais dans l'idée de repeindre un jour les portails, voire les portes de l'atelier et de la cave.

Or cela devait être écrit, parce qu'aujourd'hui... l'un des portails m'est resté dans les mains !

Recto potable !

Verso minable !

Sachant qu'il devient urgent de protéger et rafistoler la porte de l'atelier qui prend l'eau :

Et quitte à tout repeindre... autant s'attaquer également à la porte de la cave !

En conclusion, je me demande si finalement j'aurai assez de peinture ! Affaire à suivre !

La vigne vierge, ça pousse vite !

Petite photo de la vigne vierge qui - tranquillement - commençait à envahir le toit du voisin et le mien... une opération nettoyage s'imposait d'urgence... mais il me manquait l'échelle digne de ce nom ! 

Chose faite par mon père, qui a apporté l'échelle et s'y est collé, sous une pluie battante !
Je rassure tout le monde, il a survécu !
Il me faudra continuer et dégager l'atelier, mais moi, j'attends le soleil...

L'anémone du japon

Je manque de temps en semaine, donc juste un petit post sur cette fleur qui égaye le jardin et que mes visiteurs semblent m'envier. D'ailleurs, deux personnes - dont je tairai le nom - veulent déjà m'en voler ! Pardon, m'en ont déjà demandé un plan !

Pour ce faire, il fallait étudier comment elles se reproduisent, donc j'ai enquêté !

Tout d'abord, il faut savoir qu'elles peuvent être à fleurs blanches, roses, ou rouges. Je pense qu'il s'agit en l'espèce d'une version un peu foncée, car sur bien des photos trouvées sur le net, elles sont plutôt pâlottes.

Leur floraison débute en août pour se terminer fin octobre... chose sympathique car peu de fleurs sont encore épanouies à cette époque de l'année.

Elles résistent à tout, à la sécheresse ou au froid, mais redoutent l'odium. Perchées sur de longues tiges fines mais solides, elles ont la grâce de celles qui virevoltent, se courbent, plient mais ne rompent point. Elles atteignent selon les variétés entre 80 cm et 1,50m. L'entretien est minimaliste... puisqu'il consiste juste à couper les fleurs fanées pour laisser de la place aux suivantes. Oui, oui, a priori, je ne l'ai pas fait... mais je le saurai à l'avenir !

Elles se multiplient par division de la touffe, se replantent dans un sol travaillé, aéré et bien drainé. Elles peuvent mettre un peu de temps à s'installer (un ou deux ans), mais lorsqu'elles se plaisent à un endroit, elles s'étendent et forment un massif très rapidement, voire peuvent devenir envahissantes ! Chez moi, elles se battent en duel avec le camélia pour savoir qui aura le terrain !

En bouquet, elles apportent une touche aérienne. J'ai testé leur endurance qui dépasse rarement une semaine. Je m'abstiendrai donc à l'avenir, préférant les voir s'épanouir dans le jardin !

Me reste plus qu'à préparer les plans à donner !

L'étagère à bocaux !

Profitant d'une journée ensoleillée... loin d'être prévue par Météo France... l'objectif du jour est de rénover l'ancienne étagère trouvée dans l'atelier... on va croire que je n'achète rien et que je trouve tout, mais si les anciens proprio sont partis avec l'établi, ils ont laissé l'étagère ! Et le bois, ça ne se jette pas !

Comme je dois bientôt récupérer l'ancien établi de mon grand père... l'étagère y trouvera naturellement sa place au dessus.
Et j'imagine très bien tous mes petits bocaux de graines y trônant !

Bois massif, mais poussière incrustée depuis des décennies... il va falloir bosser !
Après une petite tentative à la main... je suis vite passée à la ponceuse... vive la technique !
Armée d'un masque (il va falloir investir dans des lunettes de protection néanmoins) et de gants... j'attaque la bête !

Dépoussiérée, lavée, poncée et relavée... plus de deux heures de boulot quand même ! Voici le résultat :

Reste à monter la chose au grenier... opération délicate... je ne sens déjà plus mes bras !

La finalité n'est pas d'en faire un meuble d'intérieur, mais plutôt de lui redonner de l'éclat et de la protéger contre bestioles et intempéries.

Je prépare donc un petit mélange 50% d'huile de lin et 50% d'essence de térébenthine (la seconde aidant la première à pénétrer le bois). Je me protège à nouveau, car même si l'essence de térébenthine, ça sent méga bon (le pin), ça monte vite à la tête...  et je badigeonne...
Reste plus qu'à sécher ! Mais c'est un peu long... d'où le grenier... pour la protéger contre la pluie et la poussière.

Et j'attendrai que quelqu'un passe me voir pour m'aider à la redescendre !

Quelques jours après, le point s'impose : quelques endroits ont moins imprégné le mélange huile de lin/térébenthine que d'autres, ce qui noircit certaines zones. Donc au boulot, léger ponçage des zones plus foncées, remplissage des trous à la pâte à bois, re ponçage, puis nettoyage.
Reste à appliquer un discret vernis, le spécial des antiquaires autrement appelé "popote":

Que l'on applique à l'aide d'un coton légèrement imbibé. Pas de risque de surcharge cette fois. A appliquer dans le sens des veines. Cela permet de mettre en valeur les rainures du bois.
Photo à venir lorsque tout sera sec ! Et voilà, c'est sec et tout beau ! Presque trop pour un atelier !
Reste à l'accrocher !

Bulbes et jardinières !

Ca vient, ça vient... je me fais enguirlander car je ne poste rien, mais un petit virus est venu me rendre visite... il a voulu squatter, mais je l'ai expulsé vite fait !

Un gentil rayon de soleil perçant ce ciel maussade... j'en ai profité pour planter quelques bulbes !
Comme je ne sais pas trop ce que les prédécesseurs ont planté... j'attends de voir ce qui pousse ou repousse naturellement... donc pour l'instant, les bulbes c'est direction jardinières  !

Et ça tombe bien, j'avais trouvé six jardinières de ce type en arrivant dans la maison... sauf que je n'ai pas encore une excellente vision des proportions... donc je n'ai pu en faire que deux !

Je m'équipe... une pelle, une bassine et on remplit de terre ! C'est juste stratégique pour remplir les jardinières dans l'atelier, sans avoir à se courber... je ménage mon dos ! Il y a encore beaucoup à faire !

Au passage vous remarquerez ma bêtise, j'ai acheté une pelle verte... bon moyen de la paumer dans l'herbe ! Je comprends mieux pourquoi elles étaient toutes orange dans le temps ! Sauf que moi, j'ai trouvé cela joli !

Bref, on mélange la terre au terreau. Hop on plante les bulbes ! On arrose, on protège avec un peu d'herbe tondue et séchée... et on attend le printemps !

Ca doit donner un mélange de ça :

La salle d'eau... décollage de peinture !

Comme il pleut aujourd'hui, les travaux d'intérieur s'imposent...
Et l'une des urgences s'appelle salle d'eau, car je ne parviens pas vraiment à investir les lieux : mes affaires de toilette sont toujours dans les cartons, je n'ai pas installé mon rideau de douche et j'y mets les orteils à reculons !
Pour résumer, les anciens proprio ont repeint le carrelage de la salle de bain, un peu n'importe comment, la peinture n'a pas tenu et j'ai beau avoir lavé et relavé le tout au Domestos, ça n'inspire pas confiance niveau hygiène !

Comme la peinture écaillée découvrait d'anciens carreaux bleutés... j'ai décidé de rétablir l'ancienne version de la salle d'eau, en attendant de tout refaire. Je préfère du vieux propre à du rafistolage dégueu !

Voici le détail des carreaux non unis... c'est pas franchement laid, et une fois les joints nettoyés à la pierre blanche (test prometteur !), je m'y sentirai déjà mieux.

L'arme utilisée s'appelle "raclette" et d'après ce que j'ai lu sur internet, y'a pas vraiment mieux sinon à attaquer le tout aux produits chimiques qui ne donnent pas un résultat fabuleux. En l'espèce, il s'agit d'une raclette à pierrade qui m'avait déjà rendu service pour nettoyer des plaques vitrocéramiques.

Si le début partait presque tout seul... la peinture semble bien tenir par endroit... donc sans se décourager, il va falloir s'armer de patience et d'huile de coude ! Carreau après carreau, j'en viendrai à bout !