Ronde de Nice oubliée !

Et oui, les grandes feuilles des courgettes cachent parfois des trésors... en l'occurrence une courgette ronde que je n'avais point vu...

Du coup, elle a la taille et le poids d'un melon !

Je tâcherai d'éviter cela à l'avenir puisque cela épuise la plante.
Et comme il faut déjà préparer les semis de l'an prochain... j'ai pu prélever quelques graines de ce beau spécimen !

Du bois pour l'hiver !

Chargement du bois pour la cheminée cet hiver... une corvée relativement physique, mais nécessaire surtout quand la crise en Ukraine laisse craindre des pénuries de gaz cette année...

Trois stères de bois livrées dans l'allée ...                                ... à rentrer sous le toit à bois :
                                                                       

Le plus délicat étant d'installer l'ensemble de façon sécurisée... afin qu'en enlevant une bûche, tout ne s'effondre pas comme un jeu de Mikado ! Une bonne paire de gants et yapluka !

Ma poule est un coq !

Bon ben, voici en image la surprise du jour :

A 3 mois 1/2, pas d'ergots, pas de queue méga développée, je pensais être tranquille et bien avoir des poules, surtout que l'éleveur n'avait aucun doute sur le sexe de Semoule (la blanche au fond), mais un peu moins de certitudes pour Bagheera...

Et un second, pour bien me rassurer... même si ce chanteur débutant est un peu rouillé :

Bref, deux solutions :
- soit je mange prochainement du poulet...
- soit je me lance dans l'élevage...
Ces dernières semaines, je trouvais que Semoule devenait moins câlin(e), tendant plutôt à observer les choses de loin. De plus, elle  il mettait régulièrement la patte sur le dos de Bagheera... cela obligeant cette dernière à se relever malgré son handicap à la hanche.
Et maintenant, voici le chant...

Certes, Semoule assure depuis toujours la stabilité de la basse-cour, veillant au grain, et s'inquiétant des éventuels prédateurs... mais bon, trois cocoricos de suite... je crains qu'il n'y ait plus de doute ! A voir si le voisinage apprécie !

Croisons les doigts pour que les deux autres soient bien des poules, sinon adieux les oeufs !

Récolte de courgettes !

Et voilà... les courgettes commencent à avoir un rendement bien productif (environ 2 par jour), ce qui permet d'en manger, d'en conserver, et d'en donner...

(Courgettes rondes de Nice et Blanche d'Egypte)

Je ne tenterai plus l'expérience de réaliser des semis pour les courges, la plantation des graines en pleine terre me semble assurer un meilleur épanouissement et une plus forte résistance de la plante aux maladies et intempéries.
Néanmoins, je les recouvrirai peut être d'un voile d'hivernage l'an prochain, afin de permettre une récolte plus précoce.

Pour cet été, huit plants (100% de réussite avec les graines kokopelli...) vont assurer un bon petit rendement et nourrir les visiteurs et -teuses de l'été !

Les Lavatères d'un trimestre !

Le lavatère existe sous deux formes : arbustive ou fleur vivace.

L'arbuste étant particulièrement envahissant, j'ai préféré planter quelques graines afin de voir apparaître des annuelles fleurissant tout l'été, de juillet à septembre.

J'avais tenté l'expérience de les planter en pot l'an dernier, or elles sont bien plus jolies et moins gourmandes en eau, en pleine nature. 

J'avais ensuite précieusement recueilli et conservé les graines (facile à identifier et récolter), avant de les semées mi avril en pleine terre.
Les fleurs et bourgeons se succèdent sans discontinuer et forment un joyeux bosquet d'environ un mètre de hauteur.

Le Crocosmia ou Montbrétia !

Autrefois très présent dans les jardins, le crocosmia fut délaissé mais revient à la mode !

Il a néanmoins quelques atouts non négligeables :
- il est rustique (certaines espèces supportent -15°)
- il fleurit de juin à septembre et apporte une luminosité sans pareille.
- il fane et se multiplie tout seul
- il ne nécessite aucun arrosage

En massif ou en bordure, il atteint 60 à 100 cm.
Originaire d'Afrique du Sud, il égaye les jardins tout l'été.
De la famille des plantes à bulbes, il se multiplie naturellement. Selon la variété, il peut être orange, rouge ou jaune.

Mis en terre fin octobre tout le long de l'ancienne haie de thuyas, ils forment de longues hampes sur lesquelles les fleurs se succèdent. Les bulbes ont ainsi passé tout l'hiver à 10 cm de profondeur, avant que les tiges n'apparaissent au printemps, et que la floraison ne débute à l'été.

Un bon point, même si les poules adorent gratter la terre à leur base, elles n'en mangent point !

L'ortie et son purin !

L'ortie est une plante méconnue et pourtant...
Elle contient 7 fois plus de vitamine C que l'orange.
Elle comprend 9% de protéines, soit plus que dans le soja !
Mal-aimée à cause de son pouvoir urticaire, elle est néanmoins consommée depuis des siècles en soupe, et son purin améliore la santé des plantes.

Très riche en minéraux et oligo-éléments, elle contient  également du fer, du magnésium, du calcium, de la potasse, du manganèse, du sélénium et du zinc.

Le législateur français a souhaité conditionner sa promotion et son utilisation  à une autorisation de mise sur le marché (loi du 5 janvier 2006 dite "loi d'orientation agricole"). L'opinion publique s'est alors rebellée, mais la loi n'a pas été modifiée.

Voici la recette du purin d'ortie et pour l'avoir testée, je confirme que l'odeur est particulièrement nauséabonde :
- 1 kg d'ortie
- 10 litres d'eau
Laisser macérer une dizaine de jours dans un bac ou poubelle recouverte de son couvercle.
Mélanger tous les deux jours.
Lorsqu'il n'y a plus de bulles à se former, le purin est prêt.
Il reste à le filtrer et l'entreposer en bouteilles ou bidons dans un endroit frais et sombre.

Préconisé pour renforcer les plants de tomates, le bon dosage est d'1 litre de purin associé à 10 litres d'eau tous les 15 jours.
Et pour en savoir plus :

Pomme de terre primeur, un petit record !

J'évoquais dans ce post l'importance de planter de petites pommes de terre pour en obtenir de grosses.
Voici la preuve en image :

Plus la pomme de terre mise en terre est petite, plus le plant compense en créant des réserves, et principalement des grosses pommes.
Cette pomme de terre est issue de semis spontanés, sans doute des épluchures déposées sur le BRF cet hiver afin d'enrichir la terre.

Le plant vient de faner donc c'est une pomme de terre primeur, si je l'avais ramassée fin août pour en faire une pomme de terre de conservation, elle aurait sans doute atteint plus de 500 g.
Mon record pour le moment !

Confiture de mirabelles !

Un collègue ayant eu la gentillesse de me donner des mirabelles... la première opération confiture de l'année s'imposait !

On commence par laver les fruits, avant de les dénoyauter et ôter les quelques portions abîmées.
Ensuite, on pèse les fruits obtenus (1,5 kg) afin de calculer le sucre cristal à ajouter, en l'espèce 80%.

On ajoute le sucre sur les fruits et on laisse le tout macérer pendant environ 12h.
Choix personnel, j'ajoute 10 feuilles de verveine citronnée finement hachées.

Reste ensuite à cuire doucement la confiture jusqu'à ce qu'elle épaississe.

Un petit coup de mixer en fin de cuisson (on peut également laisser les fruits entiers) avant de verser la confiture dans des pots préalablement ébouillantés pour assurer une meilleure conservation.

Enfin, dernière étape : la fabrication des étiquettes (on trouve beaucoup de modèles sur Internet)... et l'astuce pour qu'elles soient plus faciles à décoller par la suite, consiste à mettre celles ci en contact avec un peu de lait avant de les apposer sur les pots.

Y'a plus qu'à déguster !

Le souci, autre allier du potager !

Après l'oeillet d'Inde, voici une autre fleur indispensable à tout potager bio : le souci !

Pas de souci pour sa culture... il pousse tout seul, et se re-sème spontanément... mais où il veut !
Il fleurit d'avril à novembre.

Jaune ou orange. Ses feuilles, bourgeons et ses pétales sont comestibles. On l'appelle également le "faux" safran, ses pigments permettant de colorer le riz ou certains plats.

Au potager, il permet de repousser certains nuisibles.
Son odeur forte est un répulsif contre les pucerons, les vers de choux, de tomates, et même les doryphores.
Sa couleur vive attire les insectes pollinisateurs et en fait une plante mellifère.
Les syrphes y pondent leurs larves, lesquelles se délectent de pucerons.

Connue en phytothérapie, cette fleur a des vertus antiseptiques, antibactériennes, anti-inflammatoires, antalgiques et cicatrisante. En infusion ou enveloppement, elle est très utile pour soigner la peau... on la  retrouve d'ailleurs dans la composition de nombreuses crèmes pour bébés.