samedi 31 octobre 2015

Dans la chayotte, tout est bon !

Originaire du Mexique, la chayotte est une plante de la famille des cucurbitacées.
C'est une plante vivace, non rustique, qui émet de longues tiges, sur lesquelles apparaissent des fleurs jaunes ou blanches, qui produisent une espèce de baie biscornue au centre de laquelle se trouve une grosse graine. Elle a besoin d'être palissée pour prospérer, et est extrêmement productive.


Comme je n'en ai qu'une, je vais en prendre soin tout l'hiver, en la laissant reposer dans une pièce assez fraiche, sur un pot rempli de terre. Puis aux alentours de mars, je vais l'enfouir en partie sous la terre, avant de la repiquer en mai, après les saints de glace.

Plante et fruits mettent environ six mois pour se développer, et se récoltent en octobre/novembre. Un plant (à condition d'être protégé du gel l'hiver) peut durer 4 ans.

Elle se cuisine comme la courgette (daube, gratins, crue, rappée etc...), mais également en version sucrée (compotes, confitures, gâteaux...)

Ses jeunes tiges peuvent être consommées poêlées comme les haricots verts.
Son tubercule est dégusté comme la pomme de terre.
A la réunion, les longues tiges desséchées servent à la fabrication de chapeaux.

Voici donc, le challenge de l'an prochain : réussir sa culture !

dimanche 25 octobre 2015

Week-end transformation de récoltes !

Un petit week end habituel... cela fait désormais presque trois mois que j'enchaîne au moins une tournée de confiture par week end... mais depuis un mois c'est double travail puisque aux gelées se succèdent les pâtes de fruits...

Pour changer ce week end... gelée de pommes/raisins (du jardin!) :


Puis, pâtes de fruit pommes/raisins :


Puis, profitant de cette belle journée ensoleillée,  récolte de châtaignes (sans doute les dernières)  :


Avant le lot de consolation final... une petite dégustation d'huitres ! Ben oui, c'est quand même bien d'être en Bretagne !


mardi 20 octobre 2015

No comment...

Soirée japonais à volonté ! C'est pas bio, c'est pas du jardin... mais j'adore ça !!!
Alors, après 4 ans d'abstinence... je méritais bien ce petit écart !


dimanche 18 octobre 2015

Fin de récoltes !

Et oui, la saison jardinage se termine... le temps jusqu'ici clément commence naturellement à refroidir... et oui, les nuits sont désormais fraiches (3° cette semaine) et les plants de courgettes notamment ont pris un coup dans l'aile.

Dès lors, j'ai récolté les derniers légumes d'été avant que ceux ci ne soient touchés et ne deviennent immangeables...


















Des haricots, toujours et encore, des pommes, les derniers poivrons et aubergines, ainsi que les courgettes, notamment une énorme oubliée au milieu des herbes... et oui pas toujours facile de tondre la pelouse lorsque les plants prennent leurs aises !

Coté courges, j'ai un peu raté la saison... deux butternuts, un potimarron et un potiron hatif d'Etampes... je m'y suis prise trop tard, mais comme d'habitude, j'ai manqué de place et de temps... je tenterai de faire mieux l'an prochain...

Enfin, il y a de quoi manger cet hiver... les fraises donnent encore un peu, les salades également.



Les dernières grappes de raisin sont récoltées :


Désormais, le potager est axé sur les légumes d'hiver (épinards, blettes, poireaux, betteraves...)

Beaucoup de travail cette année, car beaucoup de récoltes, beaucoup de réserves, beaucoup de paniers bio donnés.

 Le jardinage, c'est du partage... d'expérience, de denrées (j'ai donné à la voisine des courgettes, et elle m'a fait cadeau de noix et de  coings...), je rémunère les coups de main en pots de confitures ou paniers bio, même si l'échange se fait naturellement et n'est pas un dû. Le bonheur d'offrir les produits de son jardin ne peut être défini en mots. Il est néanmoins orienté, vers ceux qui comprennent le travail que cela représente, et qui savent apprécier à leur juste valeur, des légumes ou fruits exempts de tout pesticide, choyés, bichonnés, respectés. Le gaspillage n'est pas de mise. Rien n'est jeté ni perdu.

C'est hallucinant mais jardiner aujourd'hui devient un acte de résistance... contre les lobbies qui nous imposent des OGM, des hybrides (F1 non reproductibles) aux qualités nutritionnelles inférieures, et des légumes dont le calibrage, la couleur ou la forme sont soumis à des normes strictes. Si je respectais la loi, je n'aurais théoriquement pas le droit d'échanger ces graines de légumes anciens non inscrits au catalogue officiel, or ma grand mère cultivait des haricots à la reine, que je ne trouve nulle part. J'ai néanmoins réussi à récupérer quelques graines, que je vais tenter de faire prospérer... aujourd'hui les semences sont soumises à autorisation et les anciennes variétés se meurent au profit de brevetages, dont les qualités nutritionnelles sont moindres, mais qui rapportent au nom d'une nouvelle création. Tout se perd au profit d'une société de consommation uniquement axée vers la rentabilité. Tout se monnaye, alors que le vrai jardinage a pour culture le partage.

Le jour où l'on ne prendra plus en compte la production à l'hectare, mais les qualités nutritionnelles des produits, cela changera peut être.... les jardiniers en ont conscience, les consommateurs non avertis sont moins sensibilisés à ce problème... mais doivent en être informés.

Produire sans pesticide est possible à condition de respecter la nature et ce qu'elle nous offre.
Produire pour soi et quelques autres, permet une subsistance de proximité, qui évite une pollution liée aux transports de marchandises.
Produire tout en nourrissant la flore et la faune qui nous entoure permet à de multiples espèces de subsister et prospérer... depuis que j'exploite ces 300 m2 de potager, tout un univers s'est reconstruit et dépend de mon activité... des oiseaux, aux limaces et fourmis, de mes poules aux abeilles et bourdons...  tout a un sens ! Tout revient à la terre, y compris nos propres corps.

Les 40 cm de terre que nous sommes amenés à cultiver nourrissent la planète, mais dans la société dans laquelle nous vivons, le maître mot est rentabilité. Internet a permis aux jardiniers dont je suis, de sauver les connaissances de nos grands parents, nos parents ayant jeté l'éponge, préférant acheter qu'assurer une production, fatigante et chronophage... mais nos parents commencent à regretter leur non action. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à se lancer dans le jardinage... la France des agriculteurs a gagné le combat contre Monsanto et ses OGM, mais celui ci privilégie désormais des hybrides aux propriétés moindres que les variétés anciennes et naturelles. Un nouveau combat débute... pour la France des jardiniers, et ces hybrides  ne passeront pas par mon potager !

Je suis hors la loi, parce que je plante des graines non inscrites au catalogue officiel.

Mais, la santé peut elle être négociable quand le nombre de cancer augmente?

J'ai honte d'appartenir à cette société qui a perdu la valeur du travail et ne sait plus défendre  l'intérêt des siens. Les semences, dont la nature nous a dotées, doivent rester libres, elles appartiennent à tous et non à quelques uns.

mercredi 14 octobre 2015

Eplucher facilement des châtaignes!

Voici venu le temps... non pas des rires et des chants...  mais des châtaignes !
(Pour ceux et celles qui chercheraient encore... le temps des rires et des chants, c'est Casimir, l'île aux enfants... et oui, chacun ses références !)


Bref, les châtaignes... la saison est courte, les récoltes abondantes... et l'épluchage long et fastidieux !
Or, après moult essais et tentatives diverses et variées... je vous confie la méthode que je trouve idéale, pour éplucher celles ci sans vous en dégouter !

Tout d'abord, prenez la quantité de châtaignes que vous souhaitez éplucher et mettez les dans un sac fermé au congélo pendant 24h.
Directement, sans les laver, sans les entailler, sans les éplucher (Point trop n'en faut!)


Au bout de 24h, faites bouillir de l'eau dans une casserole. Plongez les châtaignes et laissez bouillir pendant 10 à 15 mn.  Puis, arrêtez la cuisson mais laissez les dans l'eau. Prenez les au fur et à mesure afin de les éplucher. Vous constaterez :

- que la peau extérieure marron s'avère plus facilement épluchable.
- que la seconde peau vient elle aussi très facilement
- que la châtaigne reste très souvent entière et ne s'effrite pas ou peu.
- qu'après les deux premières, vous ne vous brûlez plus les doigts.

Conclusion : Fastoche ! Ou presque... ce sont quand même des châtaignes, hein !

samedi 10 octobre 2015

Le temps est à la soupe !

Même s'il fait encore beau, la soupe de potimarron est très appréciée car les soirées sont désormais  plus fraiches. Et, il fait bon retrouver cette saveur si particulière au bon goût de châtaigne.






lundi 5 octobre 2015

Pesto maison !

Après l'arrachage des pieds de tomates attaqués en cette fin de saison par le mildiou, restaient en place tous les pieds de basilic plantés aux pieds de ceux ci. Or, le basilic ne supportant pas le gel, il devenait urgent d'en faire quelque chose avant de le voir disparaître.

Après bien du travail, voici le résultat :


Les compositions varient, mais mon choix s'est surtout porté sur ce que je détenais, ce pesto est donc réalisé avec des feuilles de basilic frais, de l'huile d'olive et un mélange 4 huiles, des noix et des graines de tournesol broyées et un peu de sel... un délice sur un morceau de pain frais ou en sauce pour pâtes.

A consommer dans le délai d'un mois car se conserve peu... mais cela ne devrait pas poser problème !

Je fais mon pain !

Pas facile de faire son pain maison ! Il faut du temps pour comprendre le processus et trouver la cuisson idéale.

Le premier problème consiste à ne pas tuer la levure avec le sel, même si les recettes préconisent de tout mélanger, la séparation des éléments permet d'éviter que le pain ne monte jamais.

La seconde difficulté, c'est d'obtenir une croute fine, croustillante et dorée à la fois.

Le troisième challenge est de parvenir à conserver ce pain, afin qu'il ne soit ni trop sec ni trop mou dès le lendemain.


Pour ma part, je réalise le pétrissage au robot... température à 26°, je verse l'eau (pour éviter que la farine ne reste collée au fond), puis les farines, le sel. Je lance le pétrissage, puis ajoute la levure de boulanger après une ou deux minutes, avant de laisser le robot pétrir entre 20 et 30 mn.

Les pains ont toujours une base de farine de 500 g, mais j'alterne les farines.
Ici, le rond est constitué de 150 g de farine semi complète bio, de 175 g de farine de petit épeautre et de 175 g de farine de seigle, tandis que le rectangulaire est constitué de 150 g de farine semi complète bio, de 175 g de farine de maïs et 175 g de farine de petit épeautre.

L'eau ajoutée est toujours de l'eau plate. 370 ml pour un pain de 500 g, 330 ml pour un pain de 400 g.

Une fois la pâte réalisée, je la mets dans des plats en silicone et laisse celle ci monter à température ambiante pendant environ 4h, avant d'inciser la pâte, ce qui a pour effet de faire retomber celle ci. J'attends à nouveau 1h, le temps que le pain remonte.

J'enfourne alors à four chaud (250°) mais jamais à chaleur tournante, pendant 10 mn. Je verse dans un récipient qui a chauffé dans le four un peu l'eau. Cela a pour effet de créer de la vapeur d'eau qui va faire dorer les pains. Au bout de 10 mn, je baisse le four à 210° afin que la croute ne soit pas trop épaisse. Et la cuisson se poursuit pendant 20 mn environ.

A la fin de la cuisson, je retire les pains et les démoule aussitôt afin d'éviter que la chaleur n'en humidifie le fond.

La technique est perfectible et sera perfectionnée, mais pour le moment, le résultat me convient. La mie est bien aérée et la croute bien croustillante.

Quand il n'est pas mangé avant, je le coupe en tranches, et le congèle pour la semaine !