Maître Pépito sur un arbre perché...

Je ne veux pas faire mon difficile... mais quand même ça caille dehors !
Tout est blanc, givré, et les poulettes ressemblent à des flamants roses, gardant une patte en l'air... au chaud ! Moi, j'ai trouvé la solution pour ne pas avoir froid aux petons... je me perche et je m'assois dessus !

En plus, il n'y a rien à faire au jardin... le sol est gelé... donc impossible de gratouiller... ce n'est même plus de l'herbe, c'est de la glace à l'herbe... tout croque, j'ai l'impression de grignoter comme un lapin ! J'ai donc décidé de rester au chaud, en attendant que Maman serve le repas !

Ca traine un peu quand même le service !

Cuisine ikea 14 : 3ème et dernière partie !

 Allez ! J'étais bloquée par le fait qu'un électricien devait intervenir pour une mise aux normes de la future plaque à induction, et comme il est enfin passé... à moi de jouer désormais ! Cachons, peignons, recouvrons à jamais ce violet qui me sort par les yeux !

Démontage des éléments existants : hotte, crédence en verre anti-projections (sauvée !), caisson haut... et réparation des trous et dégâts... séchage, ponçage, mise en place du scotch de peintre, et c'est parti pour deux couches d'apprêt, puis de peinture...

Puis installation du rail, et des deux caissons hauts... en attendant la hotte, et le meuble sur-hotte !
Le reste... un autre jour !

Je suis le roi du monnndeee !

Maman dit que je me crois dans Titanic, mais je m'appelle Pépito et non Léonardo, ! J'adore juste grimper en haut du banc rénové de Maman, afin d'observer tout mon p'tit territoire, surveiller mes poulettes, et pousser mon cocorico du jour !

Sauf que là, je me sens légèrement observé, donc je fais grève et je me tais !

Tsss ! Aucune intimité dans cette basse-cour !

Pépito est un homme !!!

Joyeux Noël !

Pour fêter l'occasion, Pépito a fait son premier cocorico tout pourri et tout rouillé, en d'autres termes un truc qui ne ressemble à rien, sauf qu'il s'en est donné à coeur joie, tout fier et apeuré en même temps de son propre vacarme !

Petite anecdote du poulailler : Pépito m'a encore attaquée hier soir au moment du coucher, et Lynette est venue me défendre... habituellement, quand je suis là, elle se désintéresse du pioupiou, mais comme je l'ai soignée, Lynette prend soin de moi désormais ! Une famille est née !

Figuier de barbarie !

J'avais été rendre visite il y a quelques mois à une "cliente", qui avait plein de figuiers de barbarie en fleurs devant sa maison. Je m'étais extasiée, tout en trouvant cela dingue... en pleine Bretagne, centrale qui plus est, donc ne bénéficiant pas du climat tempéré des côtes...

Bref, la petite dame était allée me chercher un sac, et m'avait refilé plein de "raquettes", me disant de les poser simplement sur la terre... car elles allaient prendre racine toutes seules... un peu sceptique, j'étais repartie avec mon sachet plein de cactus... me demandant où j'allais les mettre !

Je m'étais débarrassé d'une bonne dizaine auprès d'une copine qui en cherchait, tout en conservant 2 spécimens, posés comme des rhizomes, à même la terre d'un grand bac... Constatant que de jeunes "raquettes" poussaient, et que ces cactus ne demandaient qu'à vivre... j'ai décidé de leur offrir une place  au soleil devant, orientation plein sud ! 

Sa culture ne nécessite aucune attention, il ne devrait pas dépasser les 1m dans cette région... c'est parfait ! Advienne que pourra !

Capillariose : Sortie de Lynette !

Jour 4 : Lynette va mieux, elle semble avoir repris du poil de la bête, mais elle mange encore avec parcimonie... en gros, elle mange ce à quoi elle ne peut pas résister, mais doucement !

A 10h, afin qu'elle n'attrape pas trop froid... sortie en quarantaine... la miss n'est pas très contente, et cela perturbe toutes les poules qui ne peuvent franchir les portillons, mais le soutien moral est là, car Lynette n'est pas vraiment seule... j'ai quand même dû mettre une planche en bas d'un des portillons, car Pépito passait tranquillement dessous, histoire d'avoir des nouvelles fraiches !

Pépito, lequel a subi la pesée comme tout le monde : 500g tout mouillé, à 3 mois, ça fait peur quand les poulets de supermarché font déjà 2 kg... c'est une petite race, mais quand même !

"J'ai un peu le sentiment d'être dans le parloir d'une prison là... tu n'pourrais pas ouvrir!?"

Lynette semble se purger dehors, et surtout elle a repris ce qui constitue normalement près de 30% de son activité, à savoir "se faire belle"... tout y est passé : bain de terre et lissage des plumes en profondeur ! Cela fait plaisir de voir qu'elle a de nouveau la tête à prendre soin d'elle !

Elle ne comprend pas vraiment cet isolement, et parfois j'ai l'impression qu'elle gratouille le sol dès que je la regarde, histoire de dire... "non mais ça va, regarde, j'ai la forme...  maintenant je peux rejoindre les copines !"...

Néanmoins, deux précautions valent mieux qu'une... Lynette dormira encore dans la maison ce soir ! Je ne céderai pas !

Capillariose : Lynette va mieux !

Lynette dort dans la salle de bain, dans un carton aéré ! Ce matin, aussitôt la lumière allumée, elle a mangé et bu. Elle recommence à faire des cotcots, encore un peu étouffés, mais elle s'exprime !

Comme il faut toujours penser au moral des patients, j'ai déplacé la caisse devant la porte extérieure afin qu'elle puisse voir ses copines ! Tout le monde est passé la voir ! Lynette était contente et leur parlait. Elle a mangé un peu de gras de jambon, et du riz, puis elle a bu quelques gorgées de son remède !

Biscotte a pris des nouvelles

Pépito est passé la voir

Ensuite elle a gratté la paille de sa caisse, puis a sauté de celle ci. Comme elle semblait chercher des graines, je suis allée lui en chercher, mais elle en a profité pour s'échapper et courir dans le jardin.

Elle semble aller mieux, mais elle grignote plus qu'elle ne mange et ses fientes encore vertes, peuvent encore la rendre contagieuse... donc retour à l'infirmerie !

Adaptation de l'infirmerie, parce qu'elle a besoin de bouger... donc cloisonnement dans le couloir. Les gamelles à disposition, une caisse de paille pour se reposer.

La position n'est déjà plus la même... la queue est redressée et l'oeil est vif !

Mais Lynette est toujours malade, donc elle reste au chaud... avec pour télé la vision de ses copines dehors ! Elle a certes envie de les rejoindre, mais il fait frisquet dehors, et la miss n'est pas guérie !

Oui, je sais, c'est un peu étrange de voir une poule dans la maison !

Finalement j'ai cédé... Petit tour dehors, histoire que Lynette mange quelques petits cailloux et grains de sable destinés à broyer les aliments qu'elle mange... elle s'est gavée de brins d'herbe, et de quelques vers de terre au passage.  Le jabot n'est néanmoins pas bien plein, elle ne se jette pas encore sur la nourriture comme avant ! Séparée des copines, rassurées de la voir... puis retour au chaud à l'infirmerie !

J'ai néanmoins enlevé toutes les crottes afin d'éviter une contamination.
Pareillement pour les oeufs... ils ne seront pas consommés pendant quelques temps, puisque toutes les poules sont traitées.

Son jabot n'est plus mou, elle papote à nouveau, mais elle boit peu de remède... je pars du principe qu'elle doit savoir ce qui est bon pour elle, et je ne la force pas, mais je crains toujours une rechute. L'appétit n'est pas encore revenu !

Capillariose du jabot (suite)

Puisque je soigne ma poule Lynette grâce à des témoignages lus dans des forums, j'y vais de ma petite expérience, même si je ne sais pas encore si je parviendrai à sauver Lynette.

Identification de la maladie :

Dimanche, je constate que Lynette ne sort pas du poulailler alors que d'habitude tout le monde sort en moins de 10 secondes afin de petit déjeuner. Je décide donc de la surveiller. Il fait froid ce matin, mais Lynette a déjà connu la neige... je soupçonne donc un problème.

Finalement, elle sort, mais ne fait pas son petit tour habituel à la recherche de vers de terre aventureux. Elle reste les plumes gonflées, le dos rond, la queue basse, et le bord de sa crête est violet. Je la touche pour m'assurer que ce n'est pas le froid mais la crête est chaude. Je constate qu'une odeur nauséabonde émane d'elle et surtout, je vois Fifi aller se coucher auprès d'elle sous un arbre. Or, Fifi n'a déjà pas quitté mon coq Bagherra lorsqu'il était malade... Lynette cherche le calme, elle s'écarte lorsque je m'approche, elle se rend quand même au potager avec les autres poules, mais reste sur ses pattes, toute gonflée. Elle ne boit pas et ne mange pas. Je la prends dans mes bras, et je constate que son jabot est enflé mais tout mou, que j'entends des sortes de "glous-glous"...

Comme j'avais lu qu'une poule pouvait avoir le jabot bouché, et que celui ci était alors tout dur, je décide d'aller sur internet afin d'identifier le mal. Le verdict tombe : capillariose du jabot... a priori, il y a un test à faire... pencher la tête de la poule vers le bas, si du liquide en sort... c'est cela. Attention, tout le monde précise qu'il faut remonter doucement la poule à l'horizontale (plus précisément quand plus aucun liquide ne coule), car l'entrée des poumons n'étant pas fermée, l'animal pourrait s'étouffer.

Mise en quarantaine de l'animal :

La capillariose étant contagieuse entre même espèce animale, j'isole Lynette.
La pharmacienne me confirmera le lendemain ce que j'avais cru lire, à savoir que ce n'est pas transmissible à l'homme.
Une grande caisse en carton, des trous pour la respiration, du journal et de la paille pour accueillir la poulette... direction la salle de bain... au chaud et à l'abri des courants d'air. Je préfère qu'elle s'épuise à lutter contre la maladie que contre le froid.
Elle accepte sans rien dire. Son jabot émet des gargouillis, elle déglutit sans cesse. Elle reste debout dans la caisse, refuse toujours de s'alimenter et de boire.
Avec le recul, j'aurai dû faire un premier drainage complet de son jabot, dès ce moment là.

Caractéristiques de la maladie et remèdes :

La poule ingère des oeufs pondus sur les vers de terre ou insectes, ceux ci éclosent et laissent place à des vers microscopiques qui finissent par bloquer le jabot. Ceux ci se nourrissent des protéines mangées par la poule, peuvent traverser les parois et atteindre d'autres zones. Ils prolifèrent tout en dégageant des gaz liquides, ce qui explique l'odeur nauséabonde de la poule. Si rien n'est fait, la poule finit par mourrir, s'étouffant de ces remontées liquides.

Aucun remède naturel n'a fait ses preuves en la matière. C'est dimanche, je ne peux qu'attendre... l'ouverture de la pharmacie le lendemain. Opération pesée de toutes les poules, car s'il faut les soigner, j'ai besoin de connaître leur poids afin d'ajuster la posologie.

Au réveil, Lynette a l'oeil un peu plus vif, je tire le carton devant la porte extérieure afin qu'elle puisse apercevoir ses copines dehors, elle a la force de sauter sur le rebord du carton et les observe sans rien dire. Elle se penche vers la nourriture, puis se ravise, et ne mange toujours pas.

Je file à la pharmacie avec tous les noms de médicaments trouvés sur le net, pas trop le choix, mais heureusement la pharmacie en a un, lequel semble le plus efficace :

Ouf, pas besoin de filer chez le véto, surtout que beaucoup ne sont pas spécialistes en gallinacés...
J'ai également acheté une seringue, car je devine déjà que cela ne va pas être facile.

Traitement :

Là, le plus difficile consiste à comprendre la posologie à adopter, ainsi que la durée du traitement.
Ce traitement ne s'administre pas pur, donc il est à diluer dans de l'eau : 4 ml dilués dans 100 ml d'eau sachant qu'elle pèse 2,1 kg.
J'opte pour un traitement de 7 jours, certains sites considérant qu'arrêter puis reprendre le traitement pourrait favoriser la résistance de la poule à celui ci.

Trois vidanges : 10h, 14h, 17H30 (après avoir visionné sur youtube comment faire)

Après chaque vidange de jabot, la poule semble un peu mieux. Il ne faudrait néanmoins pas en abuser afin de ne pas la fragiliser. J'en profite pour lui administrer le médicament. Comme elle ne boit pas, et qu'il est déconseillé d'injecter la seringue directement dans le bec (toujours pour éviter que le liquide ne rentre dans les poumons)... je trouve la technique suivante : je la pose sur une table, je tire gentiment sur les plumes du cou afin de lui relever la tête, et je laisse aller un peu du remède de la seringue à la commissure du bec, elle finit par ouvrir le bec et déglutir pour l'avaler... mais pas très longtemps. J'insiste un peu, ce qui glisse sur sa peau étant quand même bénéfique par capillarité.

Attention, il est déconseillé de mettre la dose complète dès la première administration, car en mourant les vers du jabot risquent de libérer des gaz supplémentaires... et cet amoncellement de liquide pourrait également étouffer la poulette.

Je la laisse se reposer dans la caisse. Sa tête est rouge, elle ferme les yeux.

Seconde vidange, et là surprise... ma Lynette lorgne sur le petit ramequin de nourriture et mange trois bouchées... première victoire ! Opération seringue-remède décrite précédemment.

Troisième vidange. Avant la nuit, je décide de bien masser le jabot en même temps afin d'enlever le maximum de liquide. Lynette ne mange pas, ne boit pas. Opération seringue-remède décrite précédemment.

Retour au chaud dans sa caisse. Je passe la voir de temps en temps, mais elle ne doit plus rien comprendre au soleil, car j'allume la lumière à chaque fois...  à 21h 20, je constate avec surprise qu'elle se décide à manger. Vers 22h30, je constate qu'elle mange et surtout boit le reste du remède laissé dans un ramequin ! Il y a du progrès !

Je décide de traiter le reste du poulailler en mettant le remède directement dans l'abreuvoir : 20 ml dans 2 l d'eau, sachant que les poules pèsent 7 kg au total.

Nourriture et boisson :

J'ai laissé deux ramequins de boisson à disposition dans sa caisse : l'un est rempli du remède dilué, l'autre d'une boisson destinée à la rebooster puisqu'elle ne s'alimente plus : thé, thym, miel (qu'elle ne semble pas apprécier).

Et un ramequin d'une nourriture type pâtée mixée afin d'en faciliter la digestion : mélange de biscotte, riz, lait végétal, huile d'olive,  carotte râpée et miel.

Poules : Capillariose du jabot

Aujourd'hui c'est un peu bizarre au poulailler, parce que Lynette est malade. Maman trouve que c'est étrange car généralement quand une poule meurt, à la seconde de sa disparition, la hiérarchie se bouleverse, or là... tout le monde attend le retour de Lynette... Résultat, c'est le bordel car il n'y a plus de chef... pour moi, c'est pas mal car comme elles se disputent entre elles, je peux manger tranquillement !

Comme c'est contagieux pour les autres poules et qu'aucun traitement bio ne semble exister, Maman s'est précipitée à la pharmacie ce matin et a acheté un remède pour tout le monde. Biscotte, Biscotto, Fifi et moi, on a eu droit à notre petite dose mélangée dans l'eau de l'abreuvoir, tandis que Lynette restait à l'infirmerie.

Parait que c'est la Capillariose du jabot, un truc qui s'attrape en mangeant des insectes et des vers de terre infectés, or comme le pécher mignon de Lynette, ce sont précisément les vers de terre, ben la plus gourmande est touchée en premier...

Lynette n'avait vraiment pas la forme, elle avait le dos rond, le jabot tout mou (rempli de liquide), ne mangeait plus, déglutissait sans arrêt et puait du bec ! Hier soir, le poulailler était tout silencieux et personne n'a osé prendre la place de Lynette sur le perchoir. On se demandait si on reverrait Lynette, puis ce matin Maman l'a sortie dehors pour qu'elle prenne un peu l'air, elle lui a mis la tête en bas pour vider le liquide de son jabot, tout en faisant attention en la redressant, afin que le liquide ne retombe pas dans ses poumons.

Ensuite elle lui a donné son médicament à la seringue, mais Lynette n'avait pas très soif donc c'était un peu compliqué, heureusement, le médicament pénètre à l'intérieur par capillarité donc ce qui glissait sur sa peau n'était pas perdu. Maman a refait ça trois fois et après la seconde fois, elle était toute contente car Lynette a pris 3 bouchées d'une mixture super appétissante : riz, biscotte, lait végétal, carotte, huile d'olive et miel, le tout broyé pour ne pas fatiguer son jabot. Comme c'est quand même Lynette la chef, on n'a pas touché à sa gamelle... mais ça semblait méga bon c't'histoire !

Il fait nuit, donc je ne vais pas tarder à me coucher, mais je vous raconterai la suite demain, en espérant que Lynette retrouve l'appétit !

La saison du jardinier recommence !

Et, voici les premiers semis qui commencent à sortir !



La saison du jardinier débute à nouveau... toujours motivée malgré la dernière saison décevante... suite aux intempéries,  au temps pluvieux puis outrageusement sec de 2016 !

Les poivrons semés le 4 décembre commencent à pointer leur nez, une seconde mini serre d'aubergines a donc été réalisée.

Hier, j'ai constaté que les vers de terre étaient bien présents dans mes parcelles, et c'est la panacée... il y en a plein notamment des ENORMES ! Ce qui signifie que ceux ci trouvent assez de nourriture dans les feuilles, restes de récoltes, paille et petit bois étalés dessus.

Bref, les poules se sont régalées, mais ce matin, Lynette n'est pas sortie du poulailler... j'espère qu'elle n'en a pas fait une indigestion ! Affaire à suivre !

Mini PiouPiou a les hormones en folies !

Je crois que j'ai un peu exagéré ce soir et que Maman ne m'aime plus !
Faut dire que je ne comprends pas ce qui se passe en moi, j'ai plein d'amour à donner, mais comme les autres poules n'en veulent pas, j'ai essayé de "me faire" Maman que j'aime trop trop fort !
Elle a pas trop apprécié et je me suis pris un coup sur le bec !

Faut dire que l'amour version gallinacé, c'est un peu hard... je pince (oui, parce que je ne mords pas, j'ai pas de dent !) les plumes et le cou de la poule et je fais ma petite affaire en posant mon cloaque sur le sien... sauf que version Maman, je lui ai pincé la main et j'ai travaillé dans le vide... bref frustrant l'histoire !

Sachant que Maman a la main rouge, gonflée et la peau arrachée... je la comprends un peu, mais pour moi aussi c'est pas facile... je découvre mon corps... je ne sais pas comment m'imposer auprès des autres poules... Tant que je ne fais pas de cocorico, je passe pour un minable... en plus je suis tout petit... pff... vivement que je grandisse !

Bon, Maman m'a fait un petit câlin avant de me coucher quand même, donc je suis un peu rassuré... heureusement qu'une Maman ça pardonne tout ! Et, comme elle m'appelle Pépito maintenant, je pense qu'elle a bien compris que j'étais un coq !

Mini Pioupiou en mode camouflage !

Depuis que j'ai cru finir en pâtée pour chat, je me suis rendu compte qu'il fallait que je sois plus discret... désormais, je rase les murs, je longe les arbres et je trifouille dans la terre et les feuilles mortes qui sont de la même couleur que moi... Maman dit que je suis né tardivement, mais qu'heureusement, je suis couleur automne ! Je savais pas qu'automne était une couleur, mais comme une Maman a toujours raison, je suppose que Maman dit vrai !

J'ai pris le rythme du poulailler et les habitudes de la maison... tout est fonction du soleil, mais depuis le changement d'heure, c'est comme ça : à 8h, c'est p'tit dèj, vers 17h c'est diner, vers 17h30 c'est câlin, puis lorsque toutes les poules sont rentrées dans le poulailler, Maman me couche côté pondoir dans une cagette remplie de paille.

En fait, je sais très bien monter tout seul dans le poulailler, surtout quand Maman est en train de le nettoyer... j'adore envoyer valser tous les brins de paille tout propres... mais lorsque la nuit est tombée, c'est tout sombre dans le poulailler, alors j'ai peur d'y entrer !
Hier, Maman est rentrée tard et m'a retrouvé perché sous le poulailler... elle m'a fait un câlin, puis m'a carrément mis dans le seau à graines... là c'est bonheur total... puis Maman m'a grondé en me disant qu'il serait temps que je sache me débrouiller... mais si je me couche tout seul, j'ai plus de câlin... alors j'en profite un peu !