samedi 29 mars 2014

Berberis de Darwin

Toujours dans la finalité d'agrémenter l'ex haie de thuyas... par une petite note orangée cette fois... voici le Berberis de Darwin... un arbuste buissonnant, persistant, rustique (supportant -15°), à double floraison (au printemps et à l'automne), se dotant de petites baies noires (comestibles mais très acides).


A croissance rapide, il peut atteindre 2m et attire à la fois les abeilles pour ses fleurs et les oiseaux pour ses baies. Ses feuilles ressemblent à celles du houx. Il dispose de petites épines non dangereuses. Il est coriace et peu sujet à maladie.

Il aime le soleil, la mi-ombre ou l'ombre, et  s'il préfère les sols acides, il les supporte tous. L'abriter du vent permettra de prolonger la longévité de ses fleurs.

Il porte ce nom car il fut décrit par Darwin lors de sa visite en Patagonie, et introduit en Europe vers 1849. De ses fleurs, on extrait un colorant jaune servant à teindre laines et textiles.

Composteur et compostage !

Jardiner implique de fabriquer son propre compost, si on veut éviter l'achat et surtout le transport de sacs de 50 L chaque année, destinés à amender la terre. En effet pour pousser, chaque légume puise dans le sol l'apport qui lui est nécessaire, et la terre perd des propriétés qu'il convient de renouveler.

Or comme j'ai utilisé l'ancien tas de compost pour fabriquer cet hiver mes bandes de cultures... il fallait investir dans un composteur digne de ce nom... 20 euros le bac de 600 L via le smictom local. Et comme celui ci délivre jusqu'à deux composteurs par foyer... un petit frère le rejoindra bientôt afin de faciliter les mélanges !


Le principe est simple, une part de matières carbonées (autrement appelées "déchets bruns" : branches broyées, feuilles, paille, papiers, cartons...) pour deux parts de matières azotées (autrement appelées "déchets verts" : épluchures de fruits, légumes, tontes de gazon...).

On mélange le tout une fois par mois afin de faciliter l'apport d'oxygène... on veille à ce que le compost ne soit ni trop humide, ni trop sec... et au bout de 4 ou 5 mois, un bon compost prêt à l'emploi naîtra de ces déchets.

Et pour en savoir plus, voici le lien d'un petit site très bien fait qui résume l'essentiel :
http://www.compostage.info/index.php

Ainsi, la terre retournera à la terre !

mercredi 26 mars 2014

A nouveau... en mode plantation !

Quelques nouvelles des premiers semis réalisés les 7 et 18 février derniers... repiqués et agrémentés d'un petit tuteur (reste de taille du forsythia l'an dernier). Je sature un peu niveau place, aussi dès que le temps le permet, je sors tout ce petit monde dehors, afin de renforcer les plants les plus vaillants :


Et comme la lune s'y prête aujourd'hui... premiers semis des diverses courges : courgettes, pâtissons, potirons, potimarrons, butternut etc... :


Dans l'état actuel du futur potager, je ne pourrai pas tout replanter, mais j'ai déjà quelques personnes intéressées, notamment mes fournisseurs de palettes... donc rien ne sera perdu !

mercredi 19 mars 2014

Fleurs de mars !

Le printemps arrive...
Un peu perturbée par ce beau temps, la nature reprend ses droits et les bourgeons s'en donnent à coeur joie... comme le poirier qui a fait sa première fleur !

Pour le reste, tout semble normal, à l'image du camélia blanc et du forsythia :






Des jonquilles et du cassis fleur :

mardi 18 mars 2014

Installation d'un grillage !

Afin de délimiter l'enclos des futures poulettes... il m'a fallu enlever l'ancien grillage tout pourri et en poser un nouveau... coup de chance, les anciens propriétaires m'avaient généreusement laissé un rouleau de grillage dans l'atelier !

Pose d'un poteau et d'une jambe de force afin de tenir l'un des côtés ! On creuse deux trous, sauf qu'en l'espèce, il m'a fallu casser au burin l'ancien ciment pour faire passer le poteau... on pose une brique ou un gros cailloux sous la jambe de force, et on y met du ciment pour consolider... en veillant à laisser un espace suffisant pour passer le grillage entre le poteau en ciment et le poteau vert...


On tend des fils... grâce à des détendeurs, puis on accroche le grillage en veillant à ce tout soit bien tendu, surtout en bas afin que les poulettes ne puisse pas se faufiler dans le potager et se régaler de mes légumes !

Je ne mets pas la photo car un grillage c'est assez difficile à photographier, mais je suis assez satisfaite du résultat, en fait ce n'est pas très sorcier, il faut juste oser !

Reste à poser la seconde barrière (actuellement en cours) et l'enclos des poules sera terminé !

lundi 17 mars 2014

Premiers plants de pommes de terre !

Ayant croisé trois personnes au travail  qui ont planté leurs pommes de terre ce week-end...
La saint Joseph approchant... 
Le soleil ayant permis à la terre de se "réssuyer" (c'est comme cela qu'on dit parait-il !)... 
Et le calendrier lunaire s'y prêtant...
Même s'il manque la floraison du lilas...

J'ai procédé aux premiers plants de pommes de terre... précoces... à savoir des Dolwen de Bretagne (marque issue de la variété corolle produite en Bretagne).
J'avais bien travaillé la terre les semaines et jours précédents... il ne restait plus qu'à creuser les sillons, y déposer précautionneusement les pommes de terre germées à 10/15 cm de profondeur, espacées de 30 à 40 cm... reboucher délicatement le sillon...
Et attendre la levée pour les buter, avant de les récolter dans 90 jours... 


Sur le papier c'est assez facile... en réalité c'est assez physique !

Théoriquement, déposer des feuilles de consoude au fond du sillon serait bénéfique à cette culture, mais les limaces s'acharnant sur ma consoude, impossible d'aligner une telle quantité de feuilles !
Le sillon est tracé à proximité des fèves (à gauche sur la photo), celles ci permettant de lutter contre les doryphores... prochain combat à mener !

N'y connaissant rien à la base, voici ce que j'ai appris en étudiant cette culture sur le net :
- Planter de petites pommes de terre germées donnerait de grosses pommes de terre, tandis qu'en planter des grosses en donnerait des petites, en effet plus elles sont petites plus elles ont besoin de créer des réserves dans les futures pommes de terre reliées par le système racinaire.
- Les pommes de terre du commerce (non bio) seraient traitées jusqu'à 15 fois... 
- Les pommes de terre dites nouvelles sont récoltées aussitôt après la floraison, tandis que celles de conservation sont récoltées presque deux mois après, lorsque le plant est bien sec.
- Les pommes de terre peuvent se cultiver également l'hiver, en contre saison... pour une récolte en février. Elles seraient plus sucrées, l'amidon se transformant en glucose sous l'effet du froid. A tester...

samedi 15 mars 2014

Poulailler (7) : Poses du shingle et des portes !

Deux avancées sur le poulailler :

D'une part, découpe du shingle au cuter afin d'avoir les bonnes dimensions, cela ce n'est pas trop difficile avec un morceau de bois bien droit pour assurer... il faut juste penser à couper côté shingle à virer afin de ne pas "riper" côté futur toit.

Nettoyage du toit afin d'enlever toute saleté... puis badigeonnage de colle goudronnée sur tout le toit... là par contre;.. c'est du sport, car c'est bien résistant le goudron... et les outils doivent ensuite être nettoyés au plus vite au white spirit... bio, mais c'est quand même bien dégueulasse !




Enfin, pose du shingle... et là il ne faut pas se rater, car une fois le shingle posé, la colle goudronnée vient avec... enfin a priori... tout s'est bien passé ! On presse le tout pendant 48h, puis le soleil prend le relai en faisant adhérer shingle et goudron !


D'autre part, positionnement des deux portes... du pondoir (à gauche) et du perchoir (à droite)... confectionnées à partir d'un morceau de bois trouvé dans une poubelle, et d'un autre sculpté autrefois par mon grand père. Tout se recycle !


Reste à mettre en place les fermetures, les poignées... et surtout fabriquer la rampe d'accès ! Il faut bien qu'elles puissent y monter et en descendre les poulettes !

mardi 11 mars 2014

Poulailler (6) : Positionnement du toit !

Profitant de la semaine de beau temps annoncé... le poulailler a ENFIN été sorti de la maison... en approche de sa destination finale !

Le reliquat du toit à bois a été découpé, collé et positionné afin de terminer  le poulailler !
Reste à peindre les tranches qui resteront visibles et coller le shingle !

(avant/arrière)

Puis... fignoler ! Bref, c'est loin d'être fini, mais ça progresse !

samedi 8 mars 2014

Séchage des feuilles de laurier sauce !

Comme le laurier sauce commençait à s'étendre et prenait même villégiature chez le voisin... petite taille de printemps, afin de prélever les jeunes rameaux... 


Sélection des plus belles feuilles, découpage, lavage à l'eau vinaigrée puis séchage dans un lieu sec à l'abri de la lumière... voici comment conserver la saveur de ces feuilles, qui serviront à apporter un peu de goût dans les diverses eaux de cuisson (riz, pâtes, ragoût, potées, soupes, et bouquets garnis).


C'est du boulot, mais c'est également très facile à offrir à ceux qui n'ont pas la chance d'avoir un jardin !

En mode repiquage !

Quinze jours environ après les semis... il convient de repiquer les plants les plus avancés... théoriquement, il faut choisir les plus vigoureux... le problème, c'est que je suis proche du 100% de réussite et que je suis incapable de "tuer" ces ex graines qui ne demandent qu'à pousser... j'opte donc pour la sélection naturelle... ce qui ne prendra pas... disparaîtra !


Melons, poivrons, choux cabus, tomates, aubergines... repiquage effectué !

Semis sous châssis, de panais, carottes précoces et poireaux.
Semis en jardinières, de bourraches, giroflées quarantaine, agapanthes...

Tandis que les fèves et pois montrent le bout de leur nez en pleine terre !

Et comme la journée s'y prêtait... tonte de la pelouse, bêchage des parcelles de BRF, épandage de coquilles d'huîtres broyées, en d'autres termes... je prépare la terre qui accueillera les futures pommes de terre !

samedi 1 mars 2014

Plantations du jour !

L'objectif étant de remplir l'ex haie de thuyas avec des plantations persistantes et caduques, tout en alternant les couleurs et dates de floraison...


Plantation d'un petit Céanothe rampant et persistant, lequel fleurira bleu en avril, mai, juin.
De croissance rapide, il agrémentera rapidement cet espace.


Plantation d'un Weigela rouge, caduque et surtout rustique, fleurissant en mai juin.