Petit artichaut deviendra grand !

Eh oui, moi aussi... j'étais persuadée qu'il y avait un "d" à artichaut, mais non ! Même si ce qui me dissuade d'en manger, c'est qu'ils sont toujours bouillants et qu'on s'y brûle les doigts... s'il y a un légume destiné à être cultivé en Bretagne, c'est bien celui-ci...

Pour l'instant, le plant est minuscule :

Mais il devrait atteindre environ 80 cm de large pour 1,50m de hauteur.
L'artichaut, tel qu'on le mange se compose de la fleur en bourgeon (avant floraison), celle ci est cependant magnifique si l'on décide de la laisser s'épanouir. C'est néanmoins une autre histoire... que je raconterai peut être dans quelques mois !

Nouvelles recettes au déshydrateur

Tranches de pommes :

Rondelles de bananes :

Rondelles de courgettes recouvertes d'un mélange mixé de courgettes, Gomasio (sel et sésame), thym, ciboulette, curcuma et huile d'olive (le tout étalé au pinceau) :

Parcelle des "trois soeurs" !

Voici LA parcelle que je ne voulais pas rater... celle qui a été bichonnée, protégée par un voile de forçage jusqu'à aujourd'hui, et bien étudiée... celles des courgettes, haricots nains (qui seront remplacés après récolte par des haricots rames), maïs. Ayant récolté les premières courgettes mi juillet l'an dernier, j'espère ainsi gagner 15 jours cette année.

Le culture dite "des trois soeurs", notamment utilisée par les amérindiens, a pour but d'associer des cultures qui profitent les unes aux autres : les plants de maïs servent de support aux haricots rames, ceux-ci fixent au sol l'azote nécessaire aux autres cultures. Les courges étalent leur large feuillage qui limite la croissance des mauvaises herbes et sert de paillis permettant de conserver l'humidité du sol.

Tout y a été planté directement en terre, je trouve ainsi que les plants sont plus résistants aux maladies et la productivité plus grande. 12 plants de courgettes sont sortis... ce qui double le nombre de plants par rapport à l'an dernier. Trois variétés : ronde de nice, blanche d'Egypte, jaune sans col golden bush. Un échec : la nimba, pas encore sortie ???

Ronde de nice : fruits ronds, variété hâtive et très productive. Chair fine, tendre et fondante. A cueillir lorsqu'elles font 10 ou 12 cm de diamètre.

Blanche d'Egypte : fruit vert clair ou crème. Productive. Léger goût de noisette. Ma préférée... idéale à congeler car reste ferme. Moins top en courgette farcie. Géniale en tarte (perd peu d'eau) ou soupes ou BBQ.

Golden Bush : Précoce, non coureuse, très productive, port buissonnant. Chair tendre, fine, légèrement sucrée. A vérifier pour cette dernière variété, testée pour la première fois.

Reste à pailler !

Les fleurs après la pluie !

Comme une idiote, j'ai oublié de les photographier avant la pluie, mais elles sont encore splendides.

Le plant de pivoine, planté en avril 2013, dont j'ai hérité, car il ne fleurissait pas chez mes parents :

Et le vegelia, planté dans l'ex haie de thuyas, le 1er mars 2014. Il croule sous le poids des fleurs, mais je le taillerai cette année afin de renforcer son pied et le faire partir vers le haut :

De gauche à droite : noisetier, céanote, vegelia.

Gros plan sur les fleurs du vegelia, bien appréciées par les abeilles et bourdons !

Renforcement des tomates !

Repiquage et sortie des plants de tomates afin de les renforcer, de les habituer aux élénements extérieurs (le vent, le soleil, la pluie, les différences de températures entre le jour et la nuit, les bestioles), bref de les endurcir !

Ils ont déjà passé deux nuits dehors... j'espérais un peu de sélection naturelle car au final j'ai 66 plants et pas du tout la place pour tout ce petit monde + poivrons, aubergines, mélisse, oseille, basilic, thym... et j'en oublie certainement, mais tout le monde a résisté !

Ayant planté trop tôt l'an dernier, je prends mon temps cette année ! Surtout que du vent est prévu demain, et de la pluie dans les prochains jours...

Afin de lutter contre le mildiou, je vais tenter cette année le "aucun arrosage"... NADA... plus une goutte... je n'enlève pas les gourmands, ils se démerdent les petiots !

Il parait qu'ainsi les tomates ont des racines plus robustes (car contraintes d'aller chercher plus profondément l'eau dont elles ont besoin), qu'elles sont plus petites, mais plus gouteuses, et évitent ainsi le mildiou... qu'à cela ne tienne, je tente l'expérience !

Il va falloir que je résiste si je les vois piquer du nez, mais je me ferai violence !

Tipis de bambous !

Je n'avais jusqu'à présent semé que des haricots nains, n'ayant ni le temps, ni l'espace pour me consacrer à ce nouveau mode de culture. Tout le monde le dit... quand on débute, il vaut mieux commencer par des haricots nains !

Or, comme l'an dernier on m'a généreusement offert des bambous, je tente cette année la culture d'haricots rames.  J'ai donc monté quelques tipis et planté des haricots rames... tout comme il faut : en lune montante et jour fruit... qui tombait pile poil ce jour là !

Voilà qui me rapproche du potager d'un jardinier  expérimenté !

Reste à voir, s'ils ont la bonne idée de monter seuls à l'assaut des bambous ! Et surtout, si cette installation sommaire va tenir sous leur poids.

Promesse de groseilles à maquereau !

Planté en avril 2013, le groseillier à maquereau (blanc) a donné une dizaine de groseilles l'an dernier, mais semble désireux de se rattraper cette année... l'abondance est en effet en préparation !

Miam, Miam !

Promesse de fèves !

J'ai fait pas loin de 6 ou 8 tours de potager aujourd'hui, admirant ce qui ressemble enfin à un potager !

A gauche, des baies rouges et blanches (cassis, framboisiers, groseilliers), au centre un tunnel de forçage (semis direct des trois soeurs : haricots nains, courgettes, maïs, même si pour l'instant seuls 4 pieds de courgette sont sortis!), derrière les pommes de terre, ensuite deux parcelles prêtes pour les tomates, poivrons, aubergines, haricots rames, derrière la fontaine à fraise, et enfin à droite les pommiers avec à leurs pieds ail et fraisiers.

Y'a moyen de cultiver plus, mais j'ai doublé les surfaces potagères par rapport à l'an dernier... on verra l'an prochain !

Pas très rectilignes les plates bandes...

Mais ce n'est qu'à la nuit tombée que j'ai enfin aperçu que les fèves pointaient leur nez...

Doucement, sans mot dire... presque cachées... les cosses apparaissent...
Il s'agit maintenant de les laisser grossir, tout en maîtrisant les fourmis qui apportent leur lot de pucerons.

J'avais fait l'essai de les planter fin octobre 2014 afin d'éviter ceux-ci... ce n'est donc pas très concluant. Restent les capucines, plantées tout autour afin que les pucerons préfèrent celles ci aux fèves... mais elles sont encore trop petites... il va falloir veiller et sortir le savon noir !

Nouveau record !

Après avoir pondu un oeuf de 96 g le 11 avril dernier, nouveau record de Lynette : 101 g !

A part être totalement affamée ce jour là, Lynette tient toujours la forme et n'a pas manqué de pondre le lendemain ! Deux jaunes ! Oeuf dégusté sur le plat pour changer, je n'avais pas encore essayé, mais ça vaut le détour !

D'ailleurs pour tout dire, je ne me souviens même pas de la dernière fois qu'elle n'a pas pondu son oeuf quotidien... depuis le 15 décembre, elle a peut être omis de pondre 8 jours au grand maximum et encore... Fifi est quant à elle moins régulière, elle pond deux ou trois jours, puis s'arrête tout autant, si ce n'est plus...
Eh oui, Demoiselle Fifi est une adorable faignasse !

La salade à couper !

N'étant a priori pas douée pour faire s'échelonner la récolte des salades, j'ai tenté cette année la salade à couper. Semée en rang, elle commence à donner. Celle ci ne pomme pas et se récolte comme les épinards, il s'agit de couper au fur et à mesure des besoins, les plus belles feuilles.

Un rang semble produire environ une assiette tous les trois jours. Puisque les limaces semblent déserter mes châssis, je vais peut être tenter d'en planter un second rang.

Cueillie, lavée, essorée, et assaisonnée, elle est prête à être dégustée !

Accident de Lilas !

Sans doute à cause du vent et de la pluie accumulée sur ses fleurs et la mousse de ses branches, le lias a plié sous ce poids inattendu... cela tombait bien car j'envisageais de l'alléger... mais c'est quand même brutal.

Il a donc fallu débiter le tout au plus vite, afin que le composteur situé dessous n'en soit un des dommages collatéraux. Les fleurs au compost. Le bois en cagettes. Les plus gros troncs avec la réserve de bois pour l'hiver. Dommage, le lilas est une essence recherchée par les tourneurs sur bois, mais je n'en connais pas dans le coin.

Et oui, rien ne se perd ! Tout ceci servira à démarrer les feux de cheminée, tandis que la cendre sera récupérée et étendue sur la terre au printemps, pour un apport en calcium, potasse, magnésium, phosphore.

Je n'avais pas le temps, mais il est possible d'utiliser les fleurs de lilas pour en faire de la gelée, ou des bonbons.

Patates en vue !

Environ trois semaines après leur plantation... les pommes de terre pointent leur nez :

Afin de les protéger des éventuels nuisibles, j'ai tenté les associations, à savoir :
-  à gauche du rang de gauche... de petites capucines contre les pucerons,
- entre le rang de gauche et le rang central... des petits pois contre les doryphores,
- à droite du rang de droite... des soucis également contre les doryphores
Contre les taupins (petits vers orangés), les poules sont passées nettoyer le secteur avant plantation.

Sachant que semblent spontanément pousser un peu partout dans les rangs... des bourraches, lesquelles vont attirer bourdons et abeilles, indispensables  à la pollinisation des courgettes, actuellement recouvertes par un voile d'hivernage.

Enfin, je les paille régulièrement avec de la pelouse tondue... et comme je n'en ai pas assez pour tout pailler, j'ai mis mes collègues à contribution, afin de récupérer la leur. Cela conserve l'humidité dans le sol, étouffe les mauvaises herbes qui seraient tentées de proliférer, et apporte l'azote nécessaire aux plants en début de croissance.