dimanche 29 décembre 2013

La récolte des brocolis...

J'avais tenté de planter du brocoli fin août, sachant que d'après le sachet de graines, j'étais dans les temps...  et voici le résultat, bientôt prêt à consommer !




Sauf que la culture n'est pas si facile... j'ai découvert leur principal parasite : la piéride du choux !

En résumé, de jolis papillons blancs s'amusent à pondre sous les feuilles des oeufs jaunes (regroupés, ils forment une tâche d'environ 1 cm), puis se transforment en minuscules chenilles semblables à des vers, avant de mesurer 3 à 4 cm lorsqu'elles se sont bien gavées des feuilles de brocolis !

(photographie : wikipedia)

Après avoir compris le processus, tous les jours de septembre à octobre, j'ai dû enlever manuellement tous les oeufs... ainsi que les chenilles survivantes (se confondant avec les feuilles)... heureusement que je n'avais qu'un rang !

J'ai bien tenté de mettre de la menthe à côté... sans résultat... deux autres méthodes naturelles sont conseillées : planter des demi-coquilles d'oeuf sur un bâton ou mettre de la fougère répulsive aux pieds des brocolis... j'étudierai cela l'an prochain...

Pour la récolte, tailler à 5 cm du pied afin que d'autres fleurs puissent repousser... je crains un peu le gel, mais je vais tester ! En attendant, j'ai hâte de découvrir leur goût !

Observations ajoutées suite à dégustation :
- la première remarque est que le brocoli du jardin reste d'un vert vif, même après cuisson. Il demeure ferme et légèrement croquant, il se tient mieux.
- Le goût n'a également rien à voir. Outre un profond goût de vert, quelques brins suffisent pour relever tout un plat. Il est plus délicat.

mercredi 18 décembre 2013

Allez... le bleu !

Progression dans le couloir, j'ai attaqué la peinture des portes. J'avais prévu du blanc mais cela faisait un chouya trop hôpital... donc finalement, tout y est passé, et je ne suis pas mécontente du résultat !



Suprême "bleu navy" mat velouté de Tollens... un peu chéro la boîte, mais les finitions font l'harmonie !
Les vacances aidant, avant la fin de l'année, le couloir sera enfin terminé ! Histoire de commencer un autre chantier en 2014 !

mardi 17 décembre 2013

Le poulailler : 1ere partie... les plans !

Après avoir étudié la vie et moeurs de ces bestioles à plumes... j'envisageais d'avoir quelques poules afin de bénéficier de quelques oeufs frais, et utiliser leurs déjections comme engrais naturel ! Mais, même si "la mode est à la poule", les poulaillers en vente me semblaient ridiculement petits et chers.

Restait une solution : en fabriquer un... mais le prix du bois m'arrêtait !
Or, le système D aidant, je suis parvenue à me fournir en bois de palettes à usage unique (plus légères et non traitées), restait à organiser la construction !

Voici le projet en 3D : un poulailler sur roues que je puisse déplacer régulièrement.


Vue 1 de face : A gauche, la partie pondoir, à droite la partie perchoir. 
(l'être humain sans yeux est destiné à permettre de visualiser la hauteur du tout !)


Vue 2 arrière : fenêtre prévue pour l'aération. 
Les roues n'ont pas été dessinées, mais les deux palettes reposeront sur 4 roues.



 Vue 3 de haut : un toit sera bien évidemment prévu, en shingle noir, reste du toit à bois !




Vue 4 la porte des poules : amovible afin de la fermer, par un système de poulie.
Un parcours fermé et amovible sera ajouté.

Quelques modifications ont été déjà prévues afin de consolider le tout, le démontage des palettes est en cours, traitement du bois, ponçage et peinture... reste à finir et monter le tout, mais cela fera l'objet d'un prochain post !

La variété de poule a été choisie : ce seront des Sussex blanches et or afin de favoriser ponte et chair !

Taille des pommiers !

Difficile de tailler des fruitiers quand on n'y connaît rien... néanmoins, n'ayant pas été taillés depuis plusieurs années, il fallait leur donner un coup de jeune, et les alléger du poids des noeuds et têtes multiples se dirigeant chez le voisin.

Les informations croisées sur internet semblent se rejoindre sur ces points :
- enlever toutes les branches qui se dirigent vers le bas.
- ôter les branches qui se croisent et "ne laissent pas passer un oiseau".
- conserver les branches horizontales et limiter les branches verticales.
- éviter que les arbres se touchent (pour la diffusion des maladies).
- couper une branche avant un bourgeon qui remonte.
- faire en sorte que cela soit beau...

J'ai donc effectué une première taille assez rude, mais trois des cinq pommiers ne donnaient quasiment pas, et les deux autres, donnaient trop de petits fruits.
On verra l'an prochain pour distinguer branches à bois et à fruits, et organiser une coupe en trois ans, comme le préconisent les experts.

Voici le résultat... et cela va sans dire... je ne sens plus mes bras !
Reste à passer tous les fruitiers à la bouillie bordelaise !



Préparation du futur potager !

J'avais fait l'an dernier avec les moyens du bord... bêchant 7 m2 à la sueur de mon front... mais cette année, je m'organise !

La technique utilisée est un mixage du BRF (bois raméal fragmenté), du mulch et des buttes, car n'ayant pas encore investi dans un broyeur à végétaux, je fais avec ce dont je dispose. Le principe est de réaliser sur les futures plates bandes du potager une sorte de compost sur pied, un humus forestier, qui attire vers de terre et bestioles, lesquelles se chargeront de préparer la terre à ma place.

On délimite les futures bandes. On dispose du carton (marron sans écriture) sur le sol, afin de transformer l'herbe en compost.


On pose ensuite dessus divers végétaux : restes de cultures, feuilles, tonte de pelouse, pelures de légumes, journal, petit bois se décomposant vite, café, cendres de cheminée, compost grossier (j'en profite pour vider le tas entreposé depuis un an, avant de fabriquer des composteurs...).


Et si la première bande est presque terminée... une seconde est en cours...

mercredi 13 novembre 2013

Prunier "Mirabelles de Nancy"

Ce n'était pas prévu au programme, mais profitant d'une promotion à 5 euros... j'ai craqué pour un plan de mirabelles... haute tige de 2m !


Sauf que l'acheter n'est pas le plus difficile... il faut encore creuser un trou de 50cmx50x50 (merci à papounet de s'y être attelé...).... le laisser respirer un ou deux jours... enduire les racines d'un pralin, indispensable lorsque le plan est en racines nues (terre ou terreau mélangé à de l'eau... on comprend mieux le terme, quand on voit la couleur du mélange !) et replanter le tout avec un tuteur à proximité.


Et, un jour peut être... cela donnera ces quelques fruits ! Théoriquement les plus gros dans le genre mirabelle. Généralement autofertile, il peut être fécondé par les quetsches ou reines claudes, et cela tombe bien puisque le prunier du voisin est à quelques mètres...

Caduque, rustique (il supporte -20°), il fleurit en avril (fleurs blanches) et donne ses fruits fin août.

Vivement la dégustation !


17/12/2013 : Un mois après, il fait quelques pousses, semblant se plaire !

dimanche 3 novembre 2013

Cueillette de champignons !

Le temps de Toussaint s'y prêtant bien... opération champignons !
On trouve une petite forêt de pins, chênes et hêtres... et dans l'humidité des bois morts et épines poussent les bolets bais...


Le plus difficile étant de les nettoyer... avant de les cuire à feu doux à l'huile d'olive afin qu'ils rendent un peu d'eau. Ils se conservent mieux ainsi...


Et enfin, la dégustation... en tarte notamment...


dimanche 27 octobre 2013

Chauds, les marrons !

L'automne et ses marrons... dernière cueillette avant que l'hiver ne s'installe... et quelques réserves pour les futures soupes, pommes de terre, et avant la sacro sainte dinde de Noël !


Version marrons grillés :


Ou marrons bouillis, décortiqués et prêts à l'emploi :


Sachant bien sûr qu'on les appelle "marrons", mais qu'il s'agit de châtaignes, fruits du châtaignier, autrement appelé "arbre à pain".

jeudi 17 octobre 2013

Ding, dong !

Et oui... c'est le truc crétin qu'on oublie totalement de regarder quand on achète une maison, tant cela semble évident... mais cela ne l'était pas pour les anciens propriétaires... Il y a bien sûr une sonnette à la porte, mais pas à côté du portail... qu'en bonne ex-parisienne, je ferme !
Et comme j'en ai marre de rater la factrice lorsqu'elle m'apporte un recommandé... installation d'une sonnette sans fil, bas de gamme, mais qui fonctionne ma foi très bien !


Le plus difficile ayant été de percer les trous...
Comme par hasard, la factrice l'a utilisée dès le lendemain... se demandant néanmoins si elle l'avait ratée jusqu'ici...

lundi 14 octobre 2013

L'actinidia, l'arbre à kiwis !

Pour produire des kiwis, deux solutions :
- soit un pied autofertile (résultat assez décevant, récolte faible et fruits de la taille d'une prune),
- soit un pied mâle qui accompagne un à cinq pieds femelles...
Chaque pied femelle pouvant produire jusqu'à 80 kg de kiwis... mon choix s'est donc porté sur un mâle et deux pieds femelles, point trop n'en faut !


L'endroit où les implanter était encore une autre histoire, l'actinidia se composant d'une liane extrêmement envahissante, il fallait prévoir la proximité de solides poteaux avant d'envisager par la suite un arrimage plus important que ce simple grillage !

Affaire à suivre dans 1, 2, 3 ou 10 ans, si je ne me lasse pas d'attendre avant !

dimanche 13 octobre 2013

Vigne : muscat de Hambourg

Plantation aujourd'hui d'une vigne contre le mur au fond du potager... le voisin en a une qui fourmille de grappes de raisin blanc... Mais, comme je n'aime pas le chasselas, j'ai choisi la variété "muscat de Hambourg"... car je rêve de retrouver le goût de la confiture de vigne !


Cela ne cache pas le mur et semble facilement maîtrisable, du moins plus que le lierre... et comme deux fils de fer étaient déjà tendus contre le mur... il faudra juste veiller à guider les branches !

Le mur situé au sud, conserve la chaleur, donc c'est l'emplacement idéal ! Reste à voir si le climat breton est adéquat !

samedi 12 octobre 2013

Premier cycle complet : le potimarron !

De graines récupérées à courge... premier cycle complet pour le potimarron !


Cinq autres attendent de parvenir à maturité, mais voilà déjà de quoi faire quelques bonnes soupes !

Il a fallu maîtriser le pinçage, l'arrosage, le placer sur une ardoise afin qu'il ne pourrisse pas... le bichonner quoi ! Mais le voir grossir et se colorer à vue d'oeil fut un vrai bonheur... en attendant de le déguster, ce qui ne devrait pas tarder !

Outre sa saveur de noisette ou de châtaigne, le petit plus du potimarron (et contrairement au potiron) est qu'il ne se pèle pas ! Il suffit d'enlever le coeur, comme un melon, et de le cuire suffisamment avant de passer le tout au mixeur ! Et comme celui-ci est 100% bio... il n'y a pas à hésiter !

La consoude : un trésor du jardin !

La consoude est une plante vivace mellifère, autrement appelée "oreille d'âne" ou "langue de vache".
C'est une plante officinale qui a de multiples propriétés, même si elle est surtout utilisée en jardinerie.


La consoude est une vivace qui prolifère en milieu humide et apprécie la mi-ombre. Elle atteint 30 cm à 1m et se pare de fleurs jaunes, pourpres ou roses de mai à septembre. Elle fait le bonheur des abeilles et bourdons qui la visitent de façon systématique. C'est une plante rustique qui supporte aisément -30°.

La consoude est une plante officinale. Elle "soude", du moins aide à la consolidation des fractures... et accélère le processus de cicatrisation. Ses feuilles ou racines sont utilisées en cataplasme. Elle peut être consommée (beignets de consoude), mais avec parcimonie car elle agirait négativement sur le foie à forte dose.

Au jardin, la consoude attire les insectes pollinisateurs.
Elle dispose d'un fort pouvoir fertilisant et les jardiniers la cultivent essentiellement pour ses feuilles, avec lesquelles ils font du purin de consoude ou activent leur compost.
Elle puise profondément dans le sol de grandes quantités d'éléments minéraux, qu'elle distribue ensuite aux autres végétaux. Elle stimule la vie microbienne, facilite la levée des semis et favorise la croissance des feuilles.

Quelques feuilles suffisent aux pieds des tomates, courges et fruitiers, ou dans le sol des pommes de terre. C'est un engrais vert naturel.

C'est d'la bonne !


Meh non, meh non... qu'allez vous croire ?!!!
Il s'agit seulement de bicarbonate de soude ! 3 kg !
Pour quoi faire ? Tout... le bicarbonate de soude est un produit miracle... si l'on sait s'en servir !

Le bicarbonate de sodium, aussi appelé bicarbonate de soude est une poudre blanche, sans odeur, soluble dans l'eau. Il a de multiples usages... pour le nettoyage, le soin du corps ou encore pour cuisiner.

1/ il rétablit le pH de son environnement (et aide les légumes à conserver leur couleur).
2/ c'est un anti calcaire (nettoie les surfaces).
3/ il a un effet abrasif (il ôte les impuretés sans agressivité).
4/ il aide à l'élimination des graisses (four ou plaques de cuisson).
5/ c'est un agent levant (permet de faire lever les gâteaux et les rendre plus légers).

En matière de santé, le bicarbonate de soude aide au blanchissement des dents, il soulage les brûlures d'estomac (1 càc de bicarbonate dans un verre d'eau), les aphtes (gargarisme), il rafraîchit l'haleine, il fait office de déodorant, il détend dans un bain, il soigne les mycoses, l'acné, il adoucit le feu du rasoir, il soulage les pieds douloureux, il est bon pour la peau, il améliore la santé des cheveux (souples, brillants, antipelliculaire), il rend les mains douces, il désodorise les chaussures...

En cuisine, il allège et aère les pains, pâtisseries, gâteaux. Il rend les choux plus digestes tout en éliminant l'odeur, il neutralise l'acidité des fruits (pamplemousse, rhubarbe...) notamment dans la gelée, compote ou confiture, il évite que le lait ne caille dans le gratin dauphinois, il nettoie les fruits et légumes en profondeur (élimine une partie des pesticides etc), il aide à plumer une volaille, il attendrit la viande...

Dans la maison, il permet d'enlever les dépôts incrustés dans les poêles et plats, les fours et plaques de cuisson, il nettoie l'émail et l'inox sans les rayer, il neutralise les mauvaises odeurs (réfrigérateur, lave-vaisselle, sac poubelle), il désodorise les canapés en tissus, les tapis et moquettes et en ravive les couleurs, il nettoie les traces du carrelage ou surfaces lavables, il fait briller l'argenterie, il élimine les odeurs des espaces clos, absorbe les odeurs de litière, fait disparaître le tartre des robinets et sanitaires, il élimine les traces de moisissure, lave et désodorise les rideaux de douche, il évite les odeurs persistantes des éviers, baignoires et bacs à douche, il augmente l'efficacité de la lessive liquide, neutralise les odeurs dans le panier de linge sale, adoucit le linge, prévient la formation de tartre dans la machine à laver, élimine les odeurs de chlore des serviettes et maillots de bain, il nettoie les peignes et brosses à cheveux, il récupère les verres ternis par le lave vaisselle...

Dans le jardin, il nettoie les barbecues, les terrasses, élimine les tâches des mobiliers de jardin en plastique, aide à désherber, décourage les parasites des plantes (préventif)... et j'en passe !

En conclusion voici un produit bio, non polluant, que l'on trouve partout (pharmacies, supermarchés), pas excessif (10 euros les 3 kg), mais dont on ignore trop les vertus !

dimanche 29 septembre 2013

Paix aux thuyas !

Journée organisée depuis longtemps dans le but de ratiboiser, massacrer, détruire ces sacrés thuyas que je ne parvenais même plus à tailler !

Tout avait dû être prévu et principalement centré autour de l'évacuation !
On commence donc par chercher les horaires de la déchetterie (ouverte uniquement le samedi), prévoir une remorque conséquente (car le bois de thuyas ne se brûle pas, c'est un résineux risquant d'encombrer les cheminées), des volontaires pour cette tâche ingrate, et de l'outillage conséquent (deux brouettes, deux tronçonneuses, quatre becs de corbin, des scies, une hache et surtout des gants pour tout le monde !).


Soit 13 thuyas, bien âgés et encombrants à massacrer ! Après réflexion et le boulot de fou que cela représentait (tant pour les extraire que pour combler les trous par la suite), j'ai préféré ne pas déterrer les souches, mais les laisser pourrir dans la terre afin de leur donner ainsi une seconde vie, celle d'engrais !

Et même s'il reste encore à finir le tronçonnage, voici un premier aperçu du travail réalisé !


Point négatif : c'est moche ! La terre est acide et va devoir rapidement être nourrie. Le but est de recouvrir la terre avec du BRF (bois raméal fragmenté), de la tonte de pelouse, des feuilles tombées, du carton afin que la terre se recompose d'ici mars prochain. L'engrais organique (sang séché, corne) est  vivement conseillé, mais hors de prix pour cette superficie.

Point positif : gain de luminosité et de place (pas loin de 3 m). Le troène (à gauche) dispose d'un second pied étouffé par feux les thuyas, un noisetier a poussé tant bien que mal et devrait s'étendre, le lilas (au fond) va enfin pouvoir être taillé afin que les jeunes pousses remplacent à terme les plus anciennes...

Un muret, un grillage, un mur plein... reste à dessiner les plans de la future haie qui s'épanouira ici, mais les possibilités sont multiples et je commence déjà les boutures ! Cet endroit constituera mon petit laboratoire d'expérimentation, car il y a le même boulot de fou à réaliser devant !

Et surtout merci à tous et à toutes ! Ainsi qu'au soleil qui a rendu la tâche plus aisée !

vendredi 20 septembre 2013

Chips de pommes !

Dans la version, que faire de mes pommes...

Choisir deux belles pommes.
Les découper en lamelles très fines avec un éplucheur à légumes.
Disposer celles ci sur du papier sulfurisé sans qu'elles ne se touchent.
Mettre au four et cuire à 80° pendant une heure.


Certains ajoutent un peu de cannelle sur les pommes... perso, je les préfère nature... en apéritif, grignotage ou accompagnement de yaourt...

lundi 16 septembre 2013

Recette de la gelée de pommes !

Après la confiture, j'hésitais à me lancer dans la gelée... jugée par beaucoup comme trop difficile, longue à réaliser, voire aléatoire à faire prendre... 
Néanmoins, vu le stock de pommes (une brouette !) et la variété assez acide qui me restait sur les bras... il fallait bien en faire quelque chose... comme elle est plutôt réussie... voici la recette en étapes !


- Laver les pommes (certains les essuient avec un torchon mouillé) de préférence bio, car on va exploiter tout ce qui contient de la pectine (qui aide à la gélification) donc plus particulièrement la peau, le trognon et les pépins. Les pommes contiendraient plus de pectine lorsqu'elles sont moins mûres qu'arrivées à maturité. D'après ce que j'ai pu lire avant de me lancer, certains n'utilisent même pas de pommes, mais seulement les épluchures, qu'ils conservent au congélateur. On va dire que là... c'est la version luxe...

- Les couper en quartier et les recouvrir d'eau (certains préfèrent moitié eau/moitié cidre).

- Les faire cuire à feu doux jusqu'à ce qu'elles soient bien ramollies. Ne pas remuer pour ne pas en faire une purée ou une compote, le but étant d'obtenir de cette décoction un liquide relativement pur. Ne pas trop cuire non plus, sinon le liquide réduit et s'évapore ! Selon la variété de pommes... 30 mn à 1h. Ne pas porter à ébullition.


- Filtrer le tout à travers un torchon propre disposé sur une passoire et laisser s'écouler le liquide pendant 5 ou 6 heures. Ne pas tenter d'appuyer ou de presser (toujours pour la pureté) !

- Mesurer le liquide obtenu, ajouter 80% de sucre à confiture et le jus d'un citron.


- Cuire le tout pendant 30 minutes à feu doux (tout en remuant), puis faire bouillir 5 min.

- Faire le test de la gélification (une goutte de gelée versée dans une coupelle refroidie au frigo doit gélifier).

- Stériliser les bocaux (avec un stérilisateur ou les faire bouillir), ainsi que tous les instruments qui serviront à verser.

- Remplir le pot, le fermer, le retourner (pour assurer la stérilisation).

- Remettre le pot à l'endroit le lendemain, cela doit avoir pris et avoir du mal à retomber.
Et ne pas s'inquiéter... la gelée met 2 ou 3 jours à gélifier totalement !

- Nettoyez le pot puis apposez une étiquette ! Et pensez à en offrir, cela fait toujours plaisir !


La couleur sera différente selon la variété de pomme utilisée et la couleur de la peau.
Maintenant je vais tester la version aux aromates... romarin, verveine, thé... etc.... parce qu'il faut que j'enchaîne les gelées, j'ai à peine entamé la brouette !

Peinture de la fenêtre de l'atelier !

Avant l'arrivée de l'hiver... ponçage et peinture de la fenêtre de l'atelier, afin qu'elle ne prenne pas l'eau !

(avant)
Il a fallu gratter toutes les petites pattes de lierre très accrochées, la poncer, la recouvrir d'apprêt, et la repeindre... le tout montée sur une échelle (pour l'entourage du moins... les fenêtres ont été démontées!) au milieu des fleurs et arbustes ! Et sans rien abîmer s'il vous plaît !

 (après... quoique la précision est inutile !)

En rouge, tout comme la porte ! Mais il reste du boulot !

Récolte des fruitiers !

Avant les pluies annoncées... il convenait de ramasser les fruits et les entasser pour l'hiver !


Peu de poires...


Mais un sacré lot de pommes !
Donc après avoir séparé et entreposé dans la cave, les fruits non abîmés et non véreux... il reste une brouette de fruits à transformer ! 
Ces pommes étant un peu acides, et la version compote déjà exploitée, la gelée de pomme semblait toute indiquée !



Et voici le travail !

samedi 7 septembre 2013

Variation sur le thème des mûres !

La récolte des mûres étant d'actualité...
Et comme les gens ne les ramassent plus... il y en a à profusion...

On évite néanmoins la proximité des champs de maïs plein de pesticides ou des routes polluantes...

Et voici 6 kg cueillis facilement dans un lieu tenu secret qui me reverra l'an prochain !



Version congélation du fruit entier...  on nettoie à l'eau citronnée, on sèche rapidement... et on dépose au congélateur les fruits sur une épaisseur dans un plat en plastique (plus facile pour les détacher ensuite).

Une fois congelées, on rassemble les mûres dans un sachet et on entrepose au congélateur pour les desserts à venir (crumble, clafoutis, far, etc...)





Version confiture ou gelée...


Et enfin, version coulis... les mûres sont égrainées au presse- purée, mélangées avec le jus d'un citron, et 30% de sucre.

Le coulis est ensuite cuit prendant 15 mn, puis versé dans des moules en silicone placés au congélateur. Le tout sera ensuite démoulé et conservé dans des sacs de congélation !

dimanche 1 septembre 2013

Préparation de l'hiver !

Parce qu'il vaut mieux être fourmi que cigale et se préparer à l'hiver... florilèges des petits travaux effectués en ce sens... parce que "mieux vaut prévenir que guérir !".









Caniveau gratté, nettoyé et passé à l'antirouille... 









Porte du puits également passée au Rustol


Rigole nettoyée (mousse grattée
 et déchets végétaux enlevés)








Petit bois récupéré et mis au sec
pour allumer les feux l'hiver



dimanche 18 août 2013

Pomme Pom Girls !


S'il y a presque un an, je m'interrogeais sur "Pommier ou Poirier", la question porte désormais sur l'identification desdites pommes... parce que les cinq pommiers s'avèrent différents !


 Reinette blanche du Canada


                                                                     Jonagold ?        

Reinette du Mans?









Reinette grise du Canada?