jeudi 28 août 2014

De graines à futurs plants de tomates !

Récupérer les graines de tomates, les faire sécher, les étiqueter puis les préserver dans un endroit sec tout l'hiver, avant de reprendre les semis l'an prochain, voici le cycle complet du jardinage.

Si la récolte est assez facile pour les grosses graines, type courges, cela l'est moins quand les graines sont très petites et très légères... néanmoins les variétés plantées étant anciennes et bio, il convenait de sauver les meilleures afin de pouvoir les replanter l'an prochain.


Une coupelle dans laquelle on récupère la pulpe et les graines de tomates... le nom des variétés inscrites afin de ne pas tout mélanger... puis tout est question de temps... la pulpe s'assèche... il ne reste dès lors plus qu'à récupérer les graines des plants de l'an prochain !

lundi 25 août 2014

Plantation d'un cognassier !

En bonne "confiturière" qui se respecte, la gelée de coing est incontournable, mais il manquait à ce jardin un cognassier, arbre oublié mais connu depuis plus de 4 000 ans !

Ma meilleure amie m'en ayant donné un plant, il ne restait plus qu'à le replanter au plus vite !
Le plus délicat étant de déterminer l'endroit le plus adéquat... le cognassier pouvant atteindre 5 m, aimant être protégé des vents et bercé de soleil. Caduque et rustique, il supporte -25°, et se pare de magnifiques fleurs au printemps.


Et hop, on creuse un trou de 50 x 50 cm, on effectue un petit pralin avec sa terre d'origine et celle du jardin, on arrose abondamment, on paille avec de l'herbe fraîchement tondue afin de préserver l'humidité dans ses racines et on vérifie chaque jour que tout va bien !

lundi 11 août 2014

Câlin du soir, bonsoir !


- Bon, qu'est ce qu'elle fabrique là dedans?
- Ché pas, mais c'est l'heure du câlin !
- Elle traîne ce soir !
- Ouaih, va bientôt falloir se cotiser pour lui acheter une montre !

Lutte contre le mildiou !

Dès lors que la pluie tombe et que la température se situe entre 20 et 25° C, l'humidité s'installe, le mildiou apparaît et fait des ravages notamment sur les plants de tomates !

Il s'attaque aux feuilles et aux branches, mais s'il est facile de couper les branches avec un sécateur bien nettoyé afin de ne pas contaminer les autres plants, cela s'avère plus délicat, lorsque la tige principale est atteinte.


Avant la pulvérisation de bicarbonate :

La progression est très rapide, et la tige pourrit en profondeur.

Elle n'a plus la force de supporter le poids des fruits et se casse, si les fruits ne pourrissent pas auparavant.


Après la pulvérisation, la progression de la maladie s'arrête, la partie touchée s'assèche et le plant conserve toute sa vigueur.

La procédure est à renouveler après chaque averse... ce qui est quand même contraignant, mais c'est le prix à payer en l'absence de serre !
Avec la pluie et le vent, il a fallu redresser tous les plants qui tombaient par terre et étaient plus sujets au mildiou...

Première tomate (enfin) rouge issue des semis !
Et elle pèse son poids !

Voici mon dosage des pulvérisations à effectuer en curatif :

- 2 cuillères à café de bicarbonate de soude (acheté en salon bio à 5 euros les 5 kg, soit moins cher qu'en pharmacie).
- 1 bouchon de savon noir liquide (pour fixer)
- 1 L d'eau.

Mélanger le tout... et là petite difficulté car le bicarbonate bouche les pulvérisateurs s'il n'est pas dilué, or comme je trouve qu'il s'évapore en le faisant bouillir dans une casserole avec un peu d'eau, j'utilise le micro onde : 1 min dans un verre d'eau et le tour est joué ! Y'a plus qu'à pshitter !

D'autres techniques préventives ou curatives existent, les plus souvent nommées sont celles visant à mettre un fil de cuivre dans le pied des tomates (mais le cuivre n'est pas très bon pour la santé...) ou l'utilisation de la bouillie bordelaise (mais même bio, le souffre n'est pas bon pour la nature, et dès lors que les fruits sont formés... à éviter !).


mardi 5 août 2014

Le pâtisson, c'est bon !

Le pâtisson est un légume de la famille des courges.
Il est également appelé artichaut d'Espagne, artichaut d'Israël, bonnet de prêtre, bonnet d'électeur ou couronne impériale.

Ce légume pèse entre 500 g et 2 kg. Il peut être blanc, vert, orange ou panaché. Si celui-ci est blanc, un plant orange entame sa floraison dans le jardin. Il est riche en vitamines, notamment B1, A et C.


On peut le manger à tous les stades... en salade vers 6 cm de diamètre, comme une courgette vers 12 cm et à la façon d'un potiron lorsqu'il approche les 15 cm. La différence essentielle se situant dans la dureté de la peau.

Même s'il prend un peu d'espace dans le potager puisqu'il atteint facilement 1m x 1m, il a la particularité de ne pas s'étaler, puisque ses variétés sont non coureuses. Il apprécie les sols riches, et les parcelles ensoleillées.


En l'espèce, comme  il approchait des 12 cm, il fut dégusté façon courgette, à la poêle accompagné de quelques pommes de terre et assaisonné de quelques brins de ciboulette.
Difficile de décrire son goût, plus "fin" que la courgette, certains diront qu'il se rapproche de l'artichaut...  en tous cas, il n'est reste plus une miette !

lundi 4 août 2014

C'est reparti pour les prunes !

Dix jours plus précoces que l'an dernier, les quetsches du voisin ont commencé à tomber dans le jardin ! Il ne restait donc plus qu'à les ramasser... et reprendre l'atelier "confitures" :


Et comme si cela ne suffisait pas, une voisine m'a apporté plus de 5 kg de prunes... donc l'activité du soir n'est guère variée ces derniers jours, c'est confiture, confiture, et confiture !

Deux astuces testées au passage :
- pour enlever l'acidité des prunes, j'ajoute dans la fournée une portion de compote de pomme congelée lors de la dernière récolte.
- et pour récupérer des doigts tachés par les prunes, il suffit de les tremper quelques minutes dans un jus de citron allongé d'eau... mais gare aux petites coupures ! Ca picote !