dimanche 22 mars 2015

Un poulailler adapté !

Mon coq, Bagherra, est handicapé (une malformation de la patte l'oblige à s'appuyer sur l'équivalent de la cheville), or constatant qu'il a toujours un peu de mal à rentrer dans le poulailler le soir... j'ai installé une espèce de plateforme, afin qu'il puisse effectuer son dernier saut sans s'abîmer les ailes contre l'entrée du poulailler.


Néanmoins, il faut penser à tout... les poules ont désormais la capacité de voler au dessus du toit, donc un second filet a été installé afin de verrouiller le secteur !
Une bonne couche de peinture s'avère nécessaire pour l'échelle qui a bien souffert, mais chaque chose en son temps... lorsque le temps le permettra... les poules doivent encore y monter tous les soirs !

Le poulailler, avant :


Et le voici, désormais :


Non, non... l'ascenseur n'est pas envisagé !

Les associations au potager !

Au potager, certains légumes sont protégés  ou favorisés par la présence bénéfique de certains légumes ou fleurs.

L'exemple type est constitué par "les trois soeurs" : maïs, courge et haricot grimpant. 
Les plants de maïs servent de treille aux haricots grimpants et les haricots fixent l'azote dans le sol, nécessaire aux deux autres cultures. Les courges ont de larges feuilles qui ralentissent la progression des mauvaises herbes, créent un paillis qui conserve l'humidité du sol, tandis que les minuscules épines de la courge protège l'ensemble des herbivores.
Cette technique n'est pas nouvelle puisqu'elle fut largement utilisée par les amérindiens, notamment les mayas.

Les associations entre légumes doivent donc être favorisées lorsque cela est possible... ce qui n'est pas toujours le cas, car il faut également veiller à la rotation des cultures, nécessaire afin ne pas épuiser le sol.

Sur cette base, j'ai donc associé l'ail et les fraisiers, théoriquement bénéfiques les uns aux autres.


A l'inverse, certaines associations sont plus nuisibles que bénéfiques, parce qu'elles consomment les mêmes ressources ou attirent certains prédateurs en masse.

samedi 21 mars 2015

La levée des tomates !

Dimanche dernier, en lune descendante... (je fais attention quand je peux...) les semis de tomates ont été réalisés avec les graines récupérées l'an dernier. Et une semaine après... cela lève !

Bon, il va falloir faire des choix car craignant que cela ne pousse pas, j'ai eu la main lourde... et c'est 56 graines qui ont été semées dans deux mini serres !


C'est du boulot, car avant d'avoir des tomates, il va falloir repiquer, acclimater à la température extérieure, replanter, surveiller, arroser et j'en passe... mais c'est beau la nature, quand on pense que d'une minuscule graine sortent des légumes gigantesques !

Vivement que cela devienne ça :


Duo de Camélias !

Depuis que je suis là, j'avais rarement eu l'occasion de voir le Camélia blanc... si blanc ! En effet, dès qu'il pleut, les fleurs virent au marron... or comme il a fait beau cette semaine... j'en profite pour le prendre en photo.

Il existe désormais des variétés qui restent bien blanches... mais il est hors de question que je remplace quelque chose qui ne demande qu'à vivre.


J'aime la continuité des deux Camélias... le rose s'ouvre fin décembre/début janvier, et le blanc prend la relève en mars. Sa première fleur est apparue dimanche dernier. Le gel ayant par ailleurs retardé la floraison des derniers bourgeons du Camélia rose, cette année, les deux se trouvent fleuris en même temps.


jeudi 19 mars 2015

La blette ou bette à carde !

La blette, autrement appelée bette à carde, côtes de bettes, poirée, jotte, ou joute est un légume bisannuel cultivé pour ses feuilles et ses côtes (cardes), dont l'ancêtre serait probablement la betterave.

Elle est parfois utilisée comme légume d'ornement, car ses côtes peuvent également être oranges ou rouges.

Elle se récolte 2 mois 1/2 après le semi par prélèvement des plus grosses feuilles, se renouvelant sans cesse jusqu'aux premières gelées.

Elle se cuisine comme l'épinard (potages, raviolis, gratins, vapeur...).


Pour le moment cultivée en chassis, je tenterai un repiquage mi mai, dès que les risques de gelée seront écartés.

Riche en antioxydants, elle diminuerait le risque de maladies cardiovasculaires. Elle permettrait également de mieux contrôler le diabète, de diminuer la prolifération des cancers, et préviendrait les maladies dégénératives.

Ses apports : vitamine A, K (nécessaire à la coagulation du sang), fer et magnésium.

Astuce : ses feuilles peuvent être utilisées en tisane, destinée à arroser les plantes qui peinent à s'épanouir.

Le Fatsia japonica !

Relativement délaissé aujourd'hui alors qu'il abondait dans les jardins de nos grands mères... le Fatsia japonica est un arbuste persistant, rustique (il supporte -10°), aux larges feuilles rappelant celles des figuiers, et se dotant d'ombrelles blanches en automne.

Lynette : "Attends, je pose... c'est bon là, je suis dans le cadre?"
Moi : "Oui, enfin... je voulais surtout photographier le Fatsia derrière !"
Lynette : "Qué Fatsia??? C'est moi, la star de ton blog!"

Il est utilisé en plante d'intérieure dans les régions les plus froides. En extérieur, le Fatsia peut atteindre 4 m de hauteur, mais une bonne taille au printemps permettra d'en limiter la croissance.

Mon collègue souhaitant s'en débarrasser, je l'ai recueilli et il a vite été adopté !
Les poules l'apprécient pour la protection qu'il apporte : ombre et prédateurs.

lundi 16 mars 2015

Faïence : entourage de prises...

Un peu d'électricité pour Papounet... deux prises sont ajoutées... et pour moi, découpage de faïence pour coller au plus près des boitiers.


C'était la dernière découpe un peu délicate, mais comme j'ai également taillé les poiriers ce week-end... je ne sens plus mes bras...

vendredi 13 mars 2015

Soupe aux épinards du jardin !

Premiers épinards de l'année, cultivés sous châssis !


Trop peu pour une omelette... donc pour prolonger le goût pendant quelques jours, décision fut prise de faire une bonne soupe !


Trois carottes, quatre pommes de terre, les épinards lavés, de l'eau, du gros sel et le tour est joué ! Il ne reste plus qu'à se régaler !

mardi 10 mars 2015

Balnéothérapie pour Fifi !

Petit challenge du soir... attraper Fifi pour soigner ses pattes, peut être atteintes par la gale.

Depuis son arrivée, j'observais régulièrement les pattes de Fifi, surprise de leur épaisseur pour une poule naine... or ces derniers temps, même si j'étais rassurée sur l'état de ses doigts, je l'étais moins quant à l'articulation, les écailles semblant un peu soulevées.

Alors, mue normale ou gale dangereuse car transmissible à l'ensemble des volailles du poulailler (et pouvant déformer les pattes et leur faire perdre des doigts) ... une action de prévention ou de soin s'imposait, sachant de plus que depuis quelques jours Fifi ne pond plus...


Traditionnellement, on soigne la gale avec de la graisse à traire et de l'huile essentielle de cade... or évidemment les pharmacies ne disposent plus de ces produits basiques... et même si on les trouve encore en vente sur Internet, je souhaitais agir vite...

Alors au boulot :
- Tout d'abord, l'attraper... chose peu aisée vue la dextérité de Fifi... mais beaucoup plus facile à réaliser de nuit (puisque les poules ne voient rien). Une opération "commando" s'imposait donc  pour extirper Fifi du poulailler, sans traumatiser Lynette et Bagherra !
- Ensuite, un petit bain de pieds composé d'eau précédemment bouillie dans une décoction de romarin (aseptisant) et de bicarbonate de soude (anti-acariens).
- Puis, un nettoyage des pattes avec une compresse et de la Bétadine.
- Enfin, un petit massage avec de la vaseline... la graisse ayant la double propriété de ramollir et nourrir les écailles, tout en asphyxiant les acariens de la gale susceptibles de nuire.

Fifi ne semblait pas très heureuse, et a boudé les croutes de fromages dont elle raffole habituellement, mais ses pattes se sont bien détendues lors du massage !

Opération à réitérer s'il n'y a pas d'amélioration visible... et à jumeler avec un nettoyage des perchoirs.

De retour au poulailler :
Bagherra : - Ben alors, t'étais où?
Fifi : - Je ne sais pas trop, un endroit avec plein de lumière.
Bagherra : - Elle t'a fait quoi?
Fifi : - Un bain de pattes qui puait les herbes de provence, puis elle m'a caressé les orteils avant de me les tartiner de graisse... j'ai un peu peur de glisser demain en descendant l'échelle !
Lynette : - Et, t'as eu des vers de terre?
Fifi : - Nan, elle m'a tendu du fromage, mais j'ai pas ouvert le bec pour marquer ma désapprobation devant de telles méthodes !
Lynette : - Moi, j'aurais tout mangé !
Bagherra : - Bon, tout le monde est là, maintenant on dort, les filles !

Enfin, cette conversation est "peut être" issue de mon imagination...



dimanche 8 mars 2015

Troisième et dernier portillon

Enfin ! Bricoler au soleil devient possible !
J'en ai donc profité pour monter l'ultime barrière... les planches (issues des palettes du couvreur) étant poncées, taillées, lasurées et prêtes depuis un petit moment déjà !

Il commençait à y avoir urgence car l'ancienne barrière menaçait de tomber... la planche horizontale du bas ne tenant plus.

Voici un petit aperçu avant/après, sachant qu'il me reste une ultime couche de peinture à apposer afin de bien scinder le tout, et éviter que l'eau ne s'insinue et ne stagne entre les planches. Cependant, cette peinture sera réalisée en intérieur... afin que mouches et moucherons ne décident de finir leurs jours sur ma lasure !


Comme tout fut récupéré (gonds, pentures et planches) ... rien n'était droit... donc ce fut délicat, mais j'ai réussi à ne pas m'arracher tous les cheveux, il m'en reste quelques uns ! Oui... les blancs !

Et pour mémoire : le premier, et le second portillons réalisés.
Coût de l'opération : 6 euros de visses et rondelles + 1/2 pot de lasure à 3,5 euros, sans compter le temps et l'huile de coude ! Néanmoins, comme rien n'est standard (hauteur et largeur), il m'était impossible de trouver une barrière prête à poser dans le commerce.

mardi 3 mars 2015

Entretien de la fontaine à fraises !

L'hiver étant passé par là... voici l'état de la fontaine à fraises, près d'un an après son implantation :


La terre s'est un peu affaissée mais la fontaine n'a pas bougé.
Les fraisiers ont survécu, mais il y a un peu de ménage à faire !
Et voici le résultat, les branches et feuilles mortes ôtées et du terreau rajouté :


J'ai veillé à ne pas enterrer les collets.
Il restera à pailler le tout, le risque de gel n'étant pas encore écarté.
Les jeunes pousses issues des stolons sauvages ont été récupérées pour être repiquées plus tard, soit 13 plants spontanés ramassés pour être dorlotés. Il faut déjà penser à renouveler les plants l'an prochain, ceux ci ne sont vraiment prolifiques que pendant trois ans.

Les  photos ne sont pas terribles, j'ai fini après le coucher des poules, c'est pour dire que la luminosité avait bien baissé !

dimanche 1 mars 2015

L'ail, plante amie !

J'avais déjà tenté de planter de l'ail, mais celui-ci avait pourri sur place, parce que je ne l'avais pas butté.
Me basant sur cette expérience, j'ai à nouveau tenté cette année, le plantant une nouvelle fois avant la Sainte Catherine (25 novembre).

La finalité est double : d'une part, récolter un peu d'ail, d'autre part, faire fuir les insectes qui ne l'aiment pas ! Il est ainsi préconisé de le planter dans le verger... sa présence au pied des pêchers permet d'éviter la cloque du pêcher, tandis qu'au pied des pommiers il fait fuir les insectes susceptibles d'apporter le ver de la pomme.

Je teste donc cette année leur proximité aux pieds des pommiers !


Ils semblent prospérer, pépères, protégés par le muret... ceci malgré le gel virulent de ces dernières semaines !