Le toit à bois (suite et fin)

En fin d'année, le bois avait été protégé par un abri de fortune, qui avait miraculeusement résisté à la pluie et au vent... mais qui ne pouvait certainement pas subir un hiver supplémentaire... il fallait donc terminer le toit à bois avant que les chaleurs ne compromettent la pose des bardeaux bitumés.

Le choix s'est porté sur les bardeaux "Easy Shingle"... qui disposent de deux avantages : une triple épaisseur de matière (par chevauchement), et un côté esthétique donnant l'illusion d'un véritable toit.
Plusieurs coloris existent, mais le noir est plus pratique si l'on pense que les éventuelles réparations s'effectuent avec un goudron... noir... cela se verra moins!

Sur les traverses déjà posées, il a donc fallu fixer des planches de bois puis effectuer de savants calculs pour ne pas se rater dans le chevauchement des bardeaux... espacés en l'espèce de 11 cm.

Restait à clouer et coller avec une espèce de colle bitume bien dégueu ! La difficulté étant de ne pas en mettre partout en marchant sur le toit puisqu'on débute la pose par le bas... mais papounet a réalisé tout cela d'une main de maître !

Pour l'explication complète quant à la pose, il faut regarder la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=RsumZEIBuss, une précision néanmoins... l'explication est quelque peu accélérée... il a fallu presque six heures pour disposer, découper, clouer et coller ces 4 m2.

Le Shingle étant censé durer 15 ans... affaire à suivre !

Une petite astuce pour se débarrasser de la colle goudronnée : nettoyage des outils au white spirit, et un coton beurré pour le reste ! Ce dernier détail a également été testé !
Ps : le beurre salé n'est pas obligatoire... quoi que !

De la difficulté d'avoir des noisettes !

Sauf erreur de ma part, j'ai trouvé dans un coin incongru du jardin... un noisetier !
L'ayant remarqué à mon arrivée, je m'étais dit... "bon, s'il passe l'hiver on verra"...

Semblant se plaire et désireux de croître, il importait de lui faire une place digne de ce nom !

Sauf qu'à la lecture des différents articles consacrés au noisetier... je constate qu'il n'est pas si facile d'obtenir la pollinisation nécessaire à l'éclosion des noisettes... pour résumer, il faut un autre plan de noisetier, d'une espèce différente, à proximité... afin que le vent fasse son travail et transforme les fleurs femelles en noisettes... sachant que le tout doit être plié en trois semaines... durée de vie desdites fleurs !

Or, la voisine a justement un noisetier ! Espérons qu'ils s'entendent ! Affaire à suivre !

Le groseillier à maquereau !

Il y a deux choses que je souhaitais absolument planter dans le jardin... et l'une d'elle était le groseillier à maquereau !

Fréquent et abondant dans les jardins de nos grands parents... mais étrangement introuvable en jardinerie... alors qu'il supporte aisément le froid (-35°) et le gel... il ne répond néanmoins plus aux critères de l'époque, puisque doté d'épines !

Or, en faisant mes courses chez Lidl... je tombe sur ce plan à 4 euros ! Le dernier en plus !
Aussitôt acheté, aussitôt replanté !

Pour  info, voici la photo des futures groseilles...

Et pour la petite histoire, cela s'appelle "à maquereau", car les anciens se servaient du jus (sucré et légèrement acidulé) pour cuire ou agrémenter le poisson !

Reste à trouver mon cerisier de Montmorency, mais là, ce n'est pas le même prix, même pour un plan rikiki, il faut ajouter un zéro !

Nouvelle poignée... blindée !

J'avais changé la serrure en arrivant, mais restait à renouveler la poignée... or je ne la trouvais qu'en doré alors que je la souhaitais couleur acier brossé !

Relativement facile à installer, la seule exigence est une distance de 7 cm entre le carré de la poignée et le cylindre... ensuite un modèle en carton auto détachable se pose sur la serrure, reste alors à percer à l'endroit des visses.

Celles ci ne sont visibles que de l'intérieur, pour un démontage sécurisé. L'intérêt est que la serrure ne dépasse pas, donc se crochète ou s'arrache moins aisément.

J'assume... il doit y avoir un brin de déformation professionnelle là dedans ! 

Les épinards : du jardin à l'assiette

Première récolte d'épinards plantés le 5 mars dernier :

Aussitôt lavés et fondants à souhait dans l'omelette du soir ! Miam !

Radis de 18 jours !

Et voici la première botte de radis !

L'astuce consiste à arroser les radis 1h avant de les récolter... cela facilite l'arrachage et procède à un premier nettoyage... même si cela reste à voir... en tous cas, ils étaient bons !

Et des gigante siculo... plus doux et légèrement sucrés.

La nature reprend ses droits !

Le cassis fleur

La pervenche destinée à s'étendre et orner le devant du puits

La rhubarbe que l'on peut presque voir grandir à vue d'oeil

Le framboisier

Le poirier en fleurs

De jolies clochettes non encore identifiées, il y a les mêmes en bleu lavande

Le massif situé devant la maison

La pivoine, replantée il y a 15 jours, semble se plaire...

Le lilas.... a priori mauve !

Les premiers bourgeons des pommiers... se transforment en fleur...

Achat et test de la tondeuse !

Le choix de la tondeuse s'est révélé laborieux... mais l'arrivée des beaux jours imposait d'investir !

Voici le bébé :

         

       




Thermique, tractée, 46 cm de coupe, mulching, carter acier, moteur Briggs and Stratton, 96 dB, 35 kg, hauteur de coupe centralisée... et garantie 3 ans ! On croirait que je parle d'une voiture...

Bref, il a fallu se familiariser avec la "bête"... parce que si je pouvais deviner qu'il fallait de l'essence... j'ignorais qu'un stabilisateur d'essence s'imposait afin de pas perdre les propriétés du SP95 (et pas SP95-E10 allez savoir pourquoi?!)... de l'huile... et même effectuer des vidanges ! Heureusement y'a un kit... et un manuel de 40 pages d'explications à se farcir !

Premier test aujourd'hui...  et bonheur !

Comparé à l'électrique de mon père... y'a qu'à guider, elle avance toute seule (l'autre fois j'avais eu des courbatures pendant trois jours tant cela nécessitait de force de la pousser!), elle n'a pas calé (contre 5 ou 6 fois avec l'électrique !), j'ai mis moins de 30 mn pour tondre (comparé à plus d'une heure !)

En d'autres termes, y'a pas photo !

Le seul bémol, c'est que tout arrêt nécessite un redémarrage... et qu'il faut vraiment tracter vitesse escargot... sinon effet chien fou garanti... elle nous entraîne et nous oblige à courir derrière ! Cela peut être sympa en guise de footing... mais ce n'est guère le but !

Récolte de cresson aliénois !

Quelques graines dans un pot en terre... du soleil (enfin un peu! Le ciel est radin!), un arrosage naturel... et trois semaines plus tard : le cresson est !

Riche en antioxydants et en vitamines A et K, il permet de lutter contre certains cancers (sein, poumon) et aurait des effets bénéfiques sur la santé de l'oeil. 

La croyance populaire lui attribue même la faculté de lutter contre le hoquet !

Légèrement poivré (moins que le cresson de fontaine néanmoins), il se consomme en soupe ou velouté, en salade, en accompagnement (oeuf dur mayo), en sauce (se marie notamment avec le saumon), ou en omelette, pommes de terre sautées, bref il n'y a que l'embarras du choix... 

On le récolte en coupant  le haut des tiges, et tant qu'il y a des racines en terre, cela doit repousser... le principe du persil quoi...

                                        

              Il n'y a plus qu'à attendre !

Récupérateur de chaleur à air !

Avoir deux cheminées à foyer ouvert signifie une perte de chaleur dans la maison...

Or papounet a trouvé ça en braderie  : le récupérateur de chaleur à air.

Le principe est que le caisson (à gauche sur le schéma) aspire de l'air qui passe dans les tuyaux lesquels sont chauffés par la braise et qu'il en ressort de l'air chaud (bout du tuyau en bas sur la photo)... pour résumer, cela fonctionne comme un sèche cheveux !

Bon franchement, ce n'est pas super esthétique... mais cela consomme 35 w (on entend d'ailleurs un léger ronflement très supportable... qui correspond au bruit d'un ordinateur ancien) et cela chauffe de manière incontestable les lieux...

Si l'on en croit la publicité... cela peut produire 7000 w et chauffer jusqu'à 230 m2... les anciens propriétaires du récupérateur parlaient de 80 m2... le test en live a permis de gagner deux degrés en 1h environ...

Photo de gauche : le caisson à droite... branché sur une prise 220V et relié par un flexible au tuyau (dans la cheminée), qui ressort via un  autre tuyau extensible afin d'expulser l'air plus loin dans la pièce... gros plan de la sortie d'air sur la photo de droite...

Avec toutes ces entrées et sorties de tuyaux... le pare feu perd en efficacité... mais la chaleur est diffuse et il fait très bon !

Serrure de l'atelier !

La porte de l'atelier avait été repeinte et remise en place, mais ne fermait jusqu'ici qu'avec un système archaïque... autrement appelé "bout de bois"...

La serrure avait été démontée... puis remise en état avec patience par papounet qui s'est amusé à la graisser et l'actionner chaque jour pendant quelques semaines... puis le miracle s'est accompli...  la clef a tourné !

Comme les poignées avaient été coupées... il fallait en retrouver... puis réinstaller la serrure...

Et voilà comment économiser une serrure neuve... tout en préservant un côté champêtre avec deux poignées désaccordées ! Enfin, on va dire ça...

Plan de pivoine !

Môman ayant eu la bonne idée de me donner hier un plan de pivoine qui ne donne rien chez elle, je l'ai replanté aujourd'hui, même si la meilleure période reste l'automne.

Du coup, il a fallu que je me renseigne sur les pivoines, car il en existe deux sortes : arbustives ou herbacées (qui disparaissent l'hiver et réapparaissent à chaque printemps comme la rhubarbe).

Comme il s'agissait d'une herbacée... j'ai un chouya étudié leur préférence...
- au minimum 6h d'ensoleillement par jour
- un sol riche en élément nutritif (lourd et pas argileux)
- un sol bien drainé (qui ne retient pas l'eau).

J'étais en train de choisir leur point de chute... lorsque j'ai compris que ce que j'observais pousser là... semblait également être des pivoines :

 






L'emplacement semblait dès lors tout trouvé... restait à creuser un trou de 40 cm de profondeur... le remplir de 2/3 de terreau et 1/3 de terre de bruyère et replanter la pivoine en s'assurant que l'oeil ne soit pas revêtu de plus de 5 cm de terre :

Puis attendre patiemment que sa majesté veuille bien s'installer dans ses quartiers... sachant que celle ci n'aime pas trop les déménagements et met environ 2 à 3 ans pour produire ses premières fleurs...

1er juin : finalement elle a fleuri cette année même !