jeudi 31 décembre 2015

Réflexion du jour...


En plus des pucerons, des moucherons, des limaces et insectes non identifiés... deux minuscules escargots avaient élu domicile dans la salade réceptionnée ce jour via mon association d'agriculteurs bio.

Pas de doutes possibles... la salade était bien bio !

lundi 28 décembre 2015

Etagères à graines !

Lorsqu'on jardine, il faut savoir récupérer les graines afin d'éviter de racheter celles ci l'année suivante... ce qui ne signifie pas qu'on en achète moins... juste qu'on garde les basiques et achète d'autres variétés...

Comme mes graines  sont toutes des variétés anciennes et surtout pas F1, elles sont reproductibles...

Après avoir donc récupéré des graines, les avoir fait sécher, les avoir étiquetées... il me fallait un endroit sec à proximité du potager pour entreposer celles ci... je commençais en effet à en avoir partout et à m'y perdre...


Une vieille étagère repeinte en blanc... et le tour est joué... reste encore un gros tri de graines à réaliser, mais c'est toujours ça de moins à m'encombrer !

Ici, même la décoration est fonctionnelle !

mercredi 23 décembre 2015

Bonne nouvelle du jour !

Deux oeufs aujourd'hui... l'un des pioupious pond !
Et cela semble être ce pauvre biscotto, qui s'avère bien être une poule et qu'il va donc falloir renommer !


Lynette refusant a priori de voir "son" pondoir squatté par d'autres... Biscotto s'est rabattu sur le clapier, donné par un collègue et réhabilité cet automne dans ce but...

La scène était coquasse... chacune en train de pondre de son côté, et Fifi en train de monter la garde devant le clapier en caquetant un truc du genre "opération en cours, personne n'approche" !

mardi 22 décembre 2015

Crème de châtaignes !

Petit essai afin de confectionner une crème de châtaignes réalisée uniquement avec de bonnes choses :


Hormis la difficulté habituelle de peler les châtaignes... le reste est extrêmement facile à faire : 75 % de sucre... (et oui quand même !), de l'extrait de vanille et 25 cl d'eau pour 1 kg de sucre.

Faire un sirop avec le sucre et l'eau et faire chauffer jusqu'à apparition de petites bulles

Ajouter les châtaignes épluchées et  émiettées
Remuer jusqu'à ce que le mélange fonce et devienne brillant
Une tuerie !

vendredi 18 décembre 2015

Pousse de la chayotte !


Il y a presque un mois, j'avais planté une chayotte... enfin si l'on peut dire... puisqu'il s'agisait juste de la poser sur de la terre et de l'arroser de temps en temps. Elle a depuis lors bien poussé et a pris ses aises, se dotant d'une belle tige.

J'ai donc ajouté un peu de terre pour la recouvrir davantage et disposé quelques tuteurs afin de contenir cette liane qui cet été pourra atteindre 15 m.

Espérons qu'elle n'envahisse pas toute la salle de bain, parce qu'il va falloir attendre mai pour la replanter quand même...

mercredi 16 décembre 2015

Gâteau marbré au caramel !

Facile et rapide à faire, moelleux à souhait et méga bon : le marbré !


Ingrédients :

- 150 g de sucre roux
- 150 g de beurre
- 150 g de farine
- 3 oeufs
-1/2 sachet de levure
- 100 g de choclat Nestlé dessert au caramel
- 1 sachet de sucre vanillé 
- 1 pincée de fleur de sel

Étapes :

1/ Dans un bol, mélanger les jaunes d’œufs avec le sucre (réserver les blancs pour les battre en neige)
2/ Ajouter le beurre fondu, la farine et la levure
3/ Battre les blancs en neige avec la pincée de fleur de sel et les ajouter à la préparation
4/ Faire fondre le chocolat au caramel dans une cuillère à soupe d'eau  gazeuse (elle fera gonfler le gâteau et ajoutera du moelleux).
5/ Séparer la préparation en deux, ajouter le sucre vanillé à l'un et le chocolat à l'autre.
6/ Verser dans un moule à cake beurré en alternant les préparations pour un effet marbré
7/ Cuire 30 à 40 mn à 160° (chaleur tournante)

8/ A DÉGUSTER TIÈDE OU FROID

Essai de fromage frais !

Je souhaitais faire depuis un petit moment déjà mon propre fromage frais... sachant que ce n'est pas si difficile à faire que cela !

J'ai d'abord acheté pour un peu moins de 30 euros, une "cheese maker" de la marque Lekué. Il s'agit d'un bol, d'une petite passoire, et d'un couvercle doseur.

Verser un litre de fromage de chèvre bio et le chauffer à 800 w entre 15 et 17 minutes
Ajouter un jus de citron bio dans la partie doseur (ou du vinaigre ou un ferment lactique ou de la présure)
Verser le citron sur le lait et assaisonner (sel/curcuma...) puis laisser reposer 30 min
Verser le mélange qui a caillé dans le panier vert au dessus d'un évier (le petit lait s'écoule)
Mettre le couvercle et conserver le tout au frigo pendant 1h30. Le fromage frais est prêt à être consommé dans les 3 jours.

Le préférant un peu plus sec, je l'ai démoulé aujourd'hui et parsemé de fleur de sel.
Et voilà un petit fromage frais bio prêt à déguster !

mardi 15 décembre 2015

Extension des parcelles de culture !


Chaque année, j'augmente un peu la taille des parcelles... l'an dernier j'ai doublé la surface cultivable... cette année j'élargis et allonge les parcelles existantes.

Du carton pour apporter un peu de carbone
Du compost pour recouvrir la future parcelle





























Puis, je laisse faire la nature... les vers de terre vont se nourrir de ce dépôt, l'herbe va disparaître... la terre sera plus meuble et facile à travailler l'an prochain... je me contenterai de nourrir la parcelle et la couvrir en permanence par la suite...tentant de déranger au minimum les travailleurs souterrains de ce lieu.

Il me reste désormais celle de droite à allonger... puis le jardin sera paré pour l'hiver...





Et le trésor du jour... découvert dans le composteur...

l'éplucheur à légumes égaré depuis près de 4 mois...

preuve néanmoins qu'ici... ça cuisine !

Dans un état impeccable... une fois bien nettoyé... il resservira !

dimanche 29 novembre 2015

Lâcher de poules !

Ici, à l'automne c'est cool !
Alors que le potager nous est strictement interdit de mai à septembre, lorsqu'il fait beau et que maman est à la maison, elle nous ouvre la barrière du potager pour qu'on file se régaler...


Comme les parcelles sont recouvertes de son sacré BRF, en gratouillant un peu, on trouve plein de vers de terre et de limaces, voire quelques restes de salades bien sympas !

Le must, c'est quand maman décide de bêcher un peu... là, c'est l'orgie totale, elle nous sort des vers de terre ENORMES et c'est un régal absolu. Aujourd'hui, elle a décidé d'agrandir une allée car la terre était humide et facile à travailler... Dès qu'elle voit maman sortir la bêche, Lynette se précipite pour bêcher avec maman, donc nous on n'a pas trop le droit d'approcher parce que Lynette c'est la chef, mais on reste à proximité car maman nous en lance quelques uns.

Au début, Biscotte et moi, on avait un peu peur, car on n'avait jamais vu des vers de terre de cette taille... alors on ne les gobe pas d'un coup, on commence par donner quelques petits coups de bec dessus pour les tuer ! Néanmoins, on est obligé de faire vite, parce que sinon Lynette se ramène et nous les pique  sous le nez...  Alors on a développé une stratégie avec Biscotte, elle prend le ver de terre dans le bec et court, poursuivie par Lynette, et pendant ce temps là, Fifi et moi, on mange tranquilou pépère !

De bas en haut : Lynette, Biscotte,Biscotto, Fifi

Comme on n'a pas l'habitude de manger autant... après on s'est toutes assises pour digérer et se reposer, mais dans deux heures j'espère que maman aura envie de faire un tour, parce que nous on est prêtes à repartir bêcher ! Mais bon, c'est pas gagné car maman dit que les vers de terre sont "ses amis" et que "point trop n'en faut"... mais j'espère quand même...

Signé : Biscotto 

samedi 28 novembre 2015

Fleurs de fin novembre !

 Le Camélia rose qui fleurit généralement mi-décembre est déjà en fleurs, et il est rempli de bourgeons qui laissent présager une abondante floraison.

 Le Jasmin d'hiver est en fleurs depuis près d'un mois

 Les bergénias, épargnés par les poules cette année, n'ont pas fait beaucoup de feuilles, mais compensent avec des fleurs.

 Le gel a épargné les dernières hampes florales du Berberis Darwin, qui termine doucement sa seconde floraison de l'année. La prochaine sera en mars prochain.

La dernière rose a survécu aux fraiches nuits de cette semaine, mais c'est sans doute la dernière de l'année !

Tandis qu'au potager, je n'ai pas eu à cœur d'arracher les œillets d'inde qui agrémentaient l'allée de tomates cet été. Des graines ont néanmoins été récupérées afin de fleurir les allées l'an prochain.

jeudi 26 novembre 2015

Piège sélectif contre le frelon asiatique !

Ayant remarqué quelques frelons asiatiques attirés par les pommes dans le jardin, et souhaitant lutter contre ce nuisible, qui s'attaque aux abeilles, aux guêpes et aux mouches, j'ai décidé de tester un piège afin de vérifier si celui ci est assez sélectif pour que j'en réalise d'autres.

Ne souhaitant pas piéger d'autres insectes, j'ai suivi les instructions de l'AAAFA (association action anti frelon asiatique), l’appât est étudié avec soin : sirop de cassis, bière brune et vin blanc (lequel n'est pas apprécié par les abeilles). Comme le frelon asiatique a un vol stationnaire, une petite spatule en bois (chinée chez le médecin ou un bâtonnet de glace) facilite l'entrée du frelon. Un trou de 9 mm est percé au dessus de la spatule. La bouteille renversée à l'intérieure d'une autre empêche le frelon de remonter. En bas, la seconde spatule est surmontée d'un trou de 5,5 mm afin de permettre à d'autres espèces de s'échapper.

Il est recommandé de poser un rond en mousse ou en éponge sur le liquide appât afin que les autres espèces puissent facilement s'extirper. Je n'en disposais pas donc j'ai testé ainsi, et pour l'instant, seuls les frelons asiatiques sont prisonniers de ma liqueur.


Le frelon asiatique, autrement appelé vespa velutina, se reconnait à ses pattes dont l’extrémité est jaune, et à la bande jaune ou orangée qui colore le bas de son corps. Le vol notamment de la reine est très bruyant.  Ce frelon peut être dangereux pour l'homme car il a la faculté de piquer plusieurs fois.

Afin d'être efficace, ce piège doit être disposé à des moments propices, et pour cela il faut connaître le cycle du frelon :
- de mi février à mi mai : les fondatrices sortent de leur nid et cherchent un endroit pour  établir un nouveau nid. Surveiller le haut des arbres pour vérifier qu'elles ne s'installent pas.
- de mi mai à fin juin : la reine bâtit un début de nid et pond des œufs qui donneront ses futures ouvrières.
- de juillet à mi octobre  : la colonie se développe pour atteindre environ 2000 frelons. La reine ne sort plus et se consacre à la ponte.
- de mi octobre à fin novembre : accouplement, les mâles et ouvrières ne passent pas l'hiver, les reines cherchent un abri pour l'hiver.

Il est recommandé de ne poser les pièges qu'entre le 15 février et le 1er mai afin de ne piéger que les reines et diminuer les risques quant aux autres espèces, en effet un dérèglement de l'environnement facilite l'établissement du frelon asiatique. Pendant ce laps de temps, la reine est seule à nourrir ses larves, et c'est à ce moment là qu'il faut la piéger, sinon 150 nouvelles fondatrices sortiront du nid l'hiver prochain.

Je tenais à faire ce post, mais désormais ça me gratte partout, j'ai l'impression d'avoir des frelons plein les fringues... et je ne trouve rien de mieux à faire que de poster ce message avant de me coucher... espérons que je ne cauchemarde pas ! Donc je préviens... il n'y aura pas de prochain post sur la dissection de frelon, de photo ou de gros plan de frelon... les trucs qui piquent ou qui mordent... moi, j'aime pô ! C'est peut être pour cela que j'ai adopté des poules... poules, utilisées par certains apiculteurs dans la lutte contre le frelon asiatique d'ailleurs... elles le gobent pendant leur vol stationnaire devant la ruche. Mes poules ne doivent pas être assez affamées pour ce nouveau mets... elles préfèrent grattouiller le sol à la recherche de vers de terre !

dimanche 22 novembre 2015

Décapage du radiateur en fonte !

Je ne pouvais décemment pas conserver un radiateur de couleur saumon, dans une salle de bain dont la dominante allait être grise... donc petit boulot de décapage...

Après de multiples tests, et lectures sur Internet... en bourrin donc, avec un décapant puis affinage à l'éponge légèrement abrasive...

Avant
Après
















                                                                                            
Il fallait être motivée, une bonne partie de celui ci sera cachée, mais je n'aime pas le boulot à moitié fait ! La couleur originale du radiateur s'intègre à merveille dans le décor, donc il restera ainsi... il faudra néanmoins surveiller si des traces de rouille apparaissent et le peindre à défaut, mais la salle de bain étant bien ventilée, et celle ci étant destinée aux invités... je ne pense pas que cela s'avérera nécessaire.

Germination de la chayotte !

Le 31 octobre dernier, j'avais posé sur un pot rempli de terre, une chayotte... légume d'hiver bien connu des réunionnais, afin d'en commencer la culture.


Entreposée dans une pièce lumineuse mais dont la température est inférieure à 20°, voici 20 jours plus tard, quelques photos de celle ci qui a commencé à germer :


Je l'ai donc un peu plus enterrée, ce que je ferai progressivement jusqu'à ce que la tige soit forte et commence à faire des feuilles.


Le choux kale, un légume énergétique !

Riche en luthéine et zéaxanthine, le choux kale (prononcer Kayle) est un concentré d'énergie qui permet de lutter contre la toux, le rhume et stimule les défenses immunitaires. Riche en magnésium et potassium, en fibres, en vitamines K, C et A, et peu calorique, le choux kale présenterait les meilleurs armes dans la lutte contre le cancer.


Faisant l'objet d'un véritable engouement aux USA, le Kale se prépare comme n'importe quel choux.
Il convient néanmoins de détacher les feuilles de l'épaisse côte centrale, puis de varier les recettes : vapeur, cocotte, en chips au four après massage des feuilles à l'huile d'olive, en smoothies, jus...sa saveur est excellente.

Je souhaitais en tester le goût avant d'en tenter la culture, désormais il me reste à en trouver un plan ou quelques graines. Le principe est un peu celui du choux perpétuel, ou de la salade à couper... on ne prélève que ce dont on a besoin et le choux a le temps de se reconstituer jusqu'à la prochaine récolte.

lundi 16 novembre 2015

Le topinambour : un délicieux légume qui pousse tout seul !

Le topinambour est un légume racine originaire d'Amérique du Nord, qui a un fort goût d'artichaut. Tout comme le rutabaga, il a laissé un mauvais souvenir en Europe, car il a été fortement consommé pendant la guerre, n'étant pas comme les pommes de terre, réquisitionné par les allemands.


Cette racine se plante en terre à 10 cm de profondeur et se reproduit d'une année sur l'autre sans avoir à refaire le même travail... il est même difficile de s'en débarrasser, et peut rapidement être envahissant. Peu exigeant, il se satisfait de n'importe quel sol ou orientation, n'a pas beaucoup de prédateurs et n'est que peu sensible aux maladies.

Sa tige peut atteindre 2,5 m et se pare de jolies fleurs jaunes.

Il se cuisine aussi bien cru que cuit, mais peut également être savouré en jus.
Riche en fer, et en glucides (fructanes), il serait bénéfique à la santé intestinale. Il pourrait également jouer un rôle préventif contre certains cancers et l'ostéoporose.

Il a néanmoins deux inconvénients majeurs :
- d'une part, tout tarabiscoté, il n'est pas facile à éplucher.
- d'autre part, il doit être consommé immédiatement après récolte provoquant à défaut de nombreuses flatulences ! Une cuisson accompagnée de 3 cuillères à café de bicarbonate de soude permet néanmoins de diminuer cet aléa.

La voisine m'en ayant laissé tout un sac devant mon portail hier, je me suis empressée de cuisiner les plus gros et de replanter les plus petits (tout comme les pommes de terre, un plus petit tubercule produira davantage). Un légume d'hiver facile à produire, cela ne se refuse pas !


Cuits à la vapeur puis poêlés, simplement accompagnés de quelques pommes de terre (du jardin) et de choux Kale (qui fera l'objet d'un prochain post), c'est tout simplement un délice !

samedi 14 novembre 2015

Badigeon de chaux en usage arboricole !

Même si je croule actuellement sous les pommes, celles ci peuvent difficilement être conservées car bien souvent atteintes par les vers. C'est pour cela que depuis deux mois, j'enchaine les compotes, gelées de pommes et pâtes de fruits, et déshydratation de lamelles de pommes...

Même si ce n'est pas LA solution contre le carpocapse de la pomme (issu d'un charmant petit papillon) et que j'envisage d'autres moyens de lutter contre ce fléau : fabriquer des abris à mésanges, enlever toutes les pommes pourries basées aux pieds des pommiers, faire manger les larves dormantes  par les poules, utiliser des pièges à phéromones et installer des bandes de cartons ondulés autour des troncs en juin... le badigeon à la chaux est un premier pas !

Alors comme il faut s'y prendre tôt, petite protection pour l'hiver de tous les arbres fruitiers, ici petite photo des poiriers :


Cela a une vocation préventive tant en matière insecticide que fongicide. La chaux détruit les larves d'insectes et les spores de champignons nichés dans les replis de l'écorce des arbres. Elle détruit les mousses et lichens. Elle renforce également les jeunes plants, en leur faisant moins ressentir les différences de température entre gel et chaleur.

Je les avais traité l'an dernier avec de la bouillie bordelaise, mais si la base de celle ci contient de la chaux, elle doit être utilisée avec parcimonie en jardin bio, car elle contient également du cuivre qui s'accumule dans la terre. C'est pour cela que je ne traite ni les plants de tomates, ni les courgettes avec. 

Autrefois, la chaux était badigeonnée tant sur les arbres que dans les  étables ou divers abris pour animaux, afin de les désinfecter.


Donc voilà l'occupation du jour : grattouiller les écorces avec une brosse acier et tout peindre en blanc ! Je m'aventurerai à peindre davantage la base des charpentières lors du deuxième traitement !

Et sans doute la dernière tonte avant l'hiver... même s'il reste toujours quelque chose à faire, tout semble désormais paré pour affronter le froid !

jeudi 12 novembre 2015

Le coucher des poules !

C'est bien connu... les poules se couchent avec le soleil... ce qui fait que le 21 juin, elles se couchent vers plus de 23h, et le 21 décembre vers 16h30... ce soir, coucher des poules à 17h45 !
Et encore, parce qu'en Bretagne, le soleil se couche plus tard que dans le reste de la France, puisqu'il se couche à l'Ouest !

Heureusement, mes gallinacés connaissent  désormais le chemin du poulailler (même si les pioupious m'ont donné du fil à retordre!) et je les retrouve désormais chaque soir, installés à leurs places habituelles.

Habituelles, parce qu'une poule est étonnamment bourrée d'habitudes, même si elle s'adapte et peut également en changer très rapidement ! Néanmoins, il y a une chose qui ne change que rarement... c'est l'ordre hiérarchique ! Et là, alors qu'il y a largement la place pour tout le monde sur les perchoirs... seules les deux plus vieilles ont le privilège d'y accéder :

A gauche, Fifi, la petite poule de barbarie, rentre toujours la première au poulailler, peut être voit elle moins bien que les autres, ou est elle plus craintive...c'est également la seule que je ne parviens pas à attraper, sinon à la nuit tombée.

A droite, ma Lynette, aventurière convaincue, ardente partisane du bêchage, toujours affamée, la seule pondeuse de tout ce petit monde, et surtout la chef !  Lynette a viré proprement les pioupious, lorsqu'ils ont tenté de s'installer sur les perchoirs ! Depuis, ils dorment ailleurs... côté pondoir :


Et les pioupious dorment toujours dans le même sens : à gauche Biscotte, relativement craintive, et à droite Biscotto, toujours méfiant mais adorant les calins ! Ces deux là ne se quittent pas depuis leur arrivée, ils courent ensemble, mangent ensemble, se reposent ensemble, dorment ensemble, et s'ils s'éloignent l'un de l'autre, dès lors que l'un d'entre eux s'en aperçoit, aussitôt il se précipite pour  rejoindre l'autre.

Cela pourrait s'avérer problématique si mes soupçons se confirmaient et que Biscotto s'avérait bien être un coq ! Néanmoins, s'il ne devient pas agressif comme les précédents, je le garderai pour avoir des poussins !


Haricots à écosser !

J'avais planté tardivement six pieds de haricots à écosser, donc je ne m'attendais pas à une récolte abondante, néanmoins c'est assez pour faire une petite potée !



L'un des légumes, pour lesquels les déchets sont impressionnants... mais cela servira à nourrir les vers de terre  chargés de bêcher le jardin à ma place.

D'ailleurs, pour anecdote, j'avais rendez vous hier chez un couple de voisins qui m'avait proposé des bambous pour faire mes rames de haricots l'an prochain... et oui, un potager cela se prépare tôt !

Ce couple de paysans à la retraite me questionne :
- Vous avez un  motoculteur?
- Non
- Vous bêchez tout à la main? me demande alors le voisin, presque impressionné...
- Non, je laisse faire les vers de terre à ma place.

Silence perplexe... je pense avoir perdu toute ma crédibilité de jardinière à ses yeux... je suis une hurluberlue !

lundi 9 novembre 2015

Ici, ça s'active !



Déhydratation de champignons (trompettes de la mort) et de persil du jardin





                
Noix décortiquées         Tournée de pâtes de fruit aux pommes      Compote de pommes


Préparation d'une potée entièrement réalisée avec les légumes du jardin : derniers haricots, pommes de terre, aubergines, petits pois et fèves (congelés en juin), courgettes, fenouil et quelques châtaignes... 
Et après avoir mijoté plus de 2h dans une cocotte en fonte... le résultat est tout simplement succulent !


samedi 31 octobre 2015

Dans la chayotte, tout est bon !

Originaire du Mexique, la chayotte est une plante de la famille des cucurbitacées.
C'est une plante vivace, non rustique, qui émet de longues tiges, sur lesquelles apparaissent des fleurs jaunes ou blanches, qui produisent une espèce de baie biscornue au centre de laquelle se trouve une grosse graine. Elle a besoin d'être palissée pour prospérer, et est extrêmement productive.


Comme je n'en ai qu'une, je vais en prendre soin tout l'hiver, en la laissant reposer dans une pièce assez fraiche, sur un pot rempli de terre. Puis aux alentours de mars, je vais l'enfouir en partie sous la terre, avant de la repiquer en mai, après les saints de glace.

Plante et fruits mettent environ six mois pour se développer, et se récoltent en octobre/novembre. Un plant (à condition d'être protégé du gel l'hiver) peut durer 4 ans.

Elle se cuisine comme la courgette (daube, gratins, crue, rappée etc...), mais également en version sucrée (compotes, confitures, gâteaux...)

Ses jeunes tiges peuvent être consommées poêlées comme les haricots verts.
Son tubercule est dégusté comme la pomme de terre.
A la réunion, les longues tiges desséchées servent à la fabrication de chapeaux.

Voici donc, le challenge de l'an prochain : réussir sa culture !