Potager opérationnel !

Et oui, et oui... quand il fait aussi beau et doux qu' aujourd'hui... on en profite parce que ça ne peut malheureusement pas durer ! Alors en rentrant du boulot... ben on se remet au boulot...

J'ai donc terminé de bêcher ce dernier mètre carré de potager que j'avais abandonné à cause du temps.

Et voilà le travail ! Plus de larves, mais des vers de terre en pagaille, ce qui est bon signe !

Vous remarquerez au passage la pelouse tondue de près ! Je squatte les tondeuses pour le moment, mais l'achat va s'imposer aux beaux jours ! Pour l'instant, j'y réfléchis !

Et pour rappel... voici le champs de bataille que c'était avant !

De fruits à compote !

Même s'il faut bien souvent passer après les oiseaux, première récolte des poires et pommes DU JARDIN tombées et jonchant le sol. Et pommes/poires, ça se transforme le plus simplement du monde en compote ! Poires tachetées et un peu vertes, mais à la campagne on ne perd rien ! Au moins, elles ne sont ni véreuses, ni blettes !

Oui, oui, les pommes sont celles photographiées ici ! Il y en avait quatre, mais les deux plus belles ont été transformées en tarte tatin ! Rien ne se perd ma bonne dame, j'vous dis !

Alors, on épluche, on coupe en petits morceaux, on ajoute le jus d'une orange pressée, et on chauffe jusqu'à ce que cela réduise ! Et ça donne une compote totalement bio, exempte de colorants et de sucres ajoutés. C'est bon, plein de saveurs et tiède, c'est encore meilleur ! Miam !

Et si l'aspect supérette vous rassure... vous mixez !

Mais kezako ???!!!

Mais qu'est ce donc que cela ??? 

Comment ça des chaussons de la mort qui tue !

A t elle déménagé au Pérou ? ou est ce annonciateur d'une mauvaise isolation thermique ?

Que nenni !
Ma Môman s'est enfin libérée de sa commande... cela faisait près de cinq ans que j'en réclamais !
Ce sont des chaussons de grand mère, de fainéante qui regarde la téloche les pieds au chaud, de frileuse qui ne supporte pas d'avoir froid à ses petons ! Un mix entre chaussons et chaussettes assez hautes pour recouvrir la cheville... bref, le top du confort, moins de l'élégance !

On ne va pas s'étendre sur les couleurs péruviennes, personnellement on m'aurait demandé mon avis, je n'aurais pu résister au classique bleu marine ! On va juste se féliciter d'avoir échappé au pompon qui aurait pu délicieusement orner le tout...
Je n'aurais jamais osé le péruvien, Môman l'a fait !

Quant à l'isolation thermique... le chauffagiste est passé aujourd'hui... la chaudière est à condensation... le top du top parait il... sauf qu'elle n'avait pas été entretenue et crevait de soif la pauvre ! Les radiateurs ont été purgés et je vais sans doute retrouver quelques amis... puisque la chambre d'amis est désormais chauffée et opérationnelle !

Ouf, un souci de moins !

Elle avait tout peint en rouge !

Depuis le déménagement, je fais parfois des haltes... notamment lorsque je croise un magasin de destockage ! Je n'y vais pas forcément pour acheter, mais pour voir ce qui pourrait m'être utile, et vendredi j'ai trouvé ça !

On ne se fie pas au bouchon... c'est du "rouge intense" spécial bois extérieurs !

En plus... bretonne la peinture... par contre, si je trouve le système de bouchon très pratique... (je n'aurai pas à taper dessus comme une malade avec mon tournevis fétiche pour le refermer... ),  je trouve un peu dingue le fait que ce ne soit pas plus répandu ! 

Bref, j'avais dans l'idée de repeindre un jour les portails, voire les portes de l'atelier et de la cave.

Or cela devait être écrit, parce qu'aujourd'hui... l'un des portails m'est resté dans les mains !

Recto potable !

Verso minable !

Sachant qu'il devient urgent de protéger et rafistoler la porte de l'atelier qui prend l'eau :

Et quitte à tout repeindre... autant s'attaquer également à la porte de la cave !

En conclusion, je me demande si finalement j'aurai assez de peinture ! Affaire à suivre !

La vigne vierge, ça pousse vite !

Petite photo de la vigne vierge qui - tranquillement - commençait à envahir le toit du voisin et le mien... une opération nettoyage s'imposait d'urgence... mais il me manquait l'échelle digne de ce nom ! 

Chose faite par mon père, qui a apporté l'échelle et s'y est collé, sous une pluie battante !
Je rassure tout le monde, il a survécu !
Il me faudra continuer et dégager l'atelier, mais moi, j'attends le soleil...

L'anémone du japon

Je manque de temps en semaine, donc juste un petit post sur cette fleur qui égaye le jardin et que mes visiteurs semblent m'envier. D'ailleurs, deux personnes - dont je tairai le nom - veulent déjà m'en voler ! Pardon, m'en ont déjà demandé un plan !

Pour ce faire, il fallait étudier comment elles se reproduisent, donc j'ai enquêté !

Tout d'abord, il faut savoir qu'elles peuvent être à fleurs blanches, roses, ou rouges. Je pense qu'il s'agit en l'espèce d'une version un peu foncée, car sur bien des photos trouvées sur le net, elles sont plutôt pâlottes.

Leur floraison débute en août pour se terminer fin octobre... chose sympathique car peu de fleurs sont encore épanouies à cette époque de l'année.

Elles résistent à tout, à la sécheresse ou au froid, mais redoutent l'odium. Perchées sur de longues tiges fines mais solides, elles ont la grâce de celles qui virevoltent, se courbent, plient mais ne rompent point. Elles atteignent selon les variétés entre 80 cm et 1,50m. L'entretien est minimaliste... puisqu'il consiste juste à couper les fleurs fanées pour laisser de la place aux suivantes. Oui, oui, a priori, je ne l'ai pas fait... mais je le saurai à l'avenir !

Elles se multiplient par division de la touffe, se replantent dans un sol travaillé, aéré et bien drainé. Elles peuvent mettre un peu de temps à s'installer (un ou deux ans), mais lorsqu'elles se plaisent à un endroit, elles s'étendent et forment un massif très rapidement, voire peuvent devenir envahissantes ! Chez moi, elles se battent en duel avec le camélia pour savoir qui aura le terrain !

En bouquet, elles apportent une touche aérienne. J'ai testé leur endurance qui dépasse rarement une semaine. Je m'abstiendrai donc à l'avenir, préférant les voir s'épanouir dans le jardin !

Me reste plus qu'à préparer les plans à donner !

L'étagère à bocaux !

Profitant d'une journée ensoleillée... loin d'être prévue par Météo France... l'objectif du jour est de rénover l'ancienne étagère trouvée dans l'atelier... on va croire que je n'achète rien et que je trouve tout, mais si les anciens proprio sont partis avec l'établi, ils ont laissé l'étagère ! Et le bois, ça ne se jette pas !

Comme je dois bientôt récupérer l'ancien établi de mon grand père... l'étagère y trouvera naturellement sa place au dessus.
Et j'imagine très bien tous mes petits bocaux de graines y trônant !

Bois massif, mais poussière incrustée depuis des décennies... il va falloir bosser !
Après une petite tentative à la main... je suis vite passée à la ponceuse... vive la technique !
Armée d'un masque (il va falloir investir dans des lunettes de protection néanmoins) et de gants... j'attaque la bête !

Dépoussiérée, lavée, poncée et relavée... plus de deux heures de boulot quand même ! Voici le résultat :

Reste à monter la chose au grenier... opération délicate... je ne sens déjà plus mes bras !

La finalité n'est pas d'en faire un meuble d'intérieur, mais plutôt de lui redonner de l'éclat et de la protéger contre bestioles et intempéries.

Je prépare donc un petit mélange 50% d'huile de lin et 50% d'essence de térébenthine (la seconde aidant la première à pénétrer le bois). Je me protège à nouveau, car même si l'essence de térébenthine, ça sent méga bon (le pin), ça monte vite à la tête...  et je badigeonne...
Reste plus qu'à sécher ! Mais c'est un peu long... d'où le grenier... pour la protéger contre la pluie et la poussière.

Et j'attendrai que quelqu'un passe me voir pour m'aider à la redescendre !

Quelques jours après, le point s'impose : quelques endroits ont moins imprégné le mélange huile de lin/térébenthine que d'autres, ce qui noircit certaines zones. Donc au boulot, léger ponçage des zones plus foncées, remplissage des trous à la pâte à bois, re ponçage, puis nettoyage.
Reste à appliquer un discret vernis, le spécial des antiquaires autrement appelé "popote":

Que l'on applique à l'aide d'un coton légèrement imbibé. Pas de risque de surcharge cette fois. A appliquer dans le sens des veines. Cela permet de mettre en valeur les rainures du bois.
Photo à venir lorsque tout sera sec ! Et voilà, c'est sec et tout beau ! Presque trop pour un atelier !
Reste à l'accrocher !

Bulbes et jardinières !

Ca vient, ça vient... je me fais enguirlander car je ne poste rien, mais un petit virus est venu me rendre visite... il a voulu squatter, mais je l'ai expulsé vite fait !

Un gentil rayon de soleil perçant ce ciel maussade... j'en ai profité pour planter quelques bulbes !
Comme je ne sais pas trop ce que les prédécesseurs ont planté... j'attends de voir ce qui pousse ou repousse naturellement... donc pour l'instant, les bulbes c'est direction jardinières  !

Et ça tombe bien, j'avais trouvé six jardinières de ce type en arrivant dans la maison... sauf que je n'ai pas encore une excellente vision des proportions... donc je n'ai pu en faire que deux !

Je m'équipe... une pelle, une bassine et on remplit de terre ! C'est juste stratégique pour remplir les jardinières dans l'atelier, sans avoir à se courber... je ménage mon dos ! Il y a encore beaucoup à faire !

Au passage vous remarquerez ma bêtise, j'ai acheté une pelle verte... bon moyen de la paumer dans l'herbe ! Je comprends mieux pourquoi elles étaient toutes orange dans le temps ! Sauf que moi, j'ai trouvé cela joli !

Bref, on mélange la terre au terreau. Hop on plante les bulbes ! On arrose, on protège avec un peu d'herbe tondue et séchée... et on attend le printemps !

Ca doit donner un mélange de ça :

La salle d'eau... décollage de peinture !

Comme il pleut aujourd'hui, les travaux d'intérieur s'imposent...
Et l'une des urgences s'appelle salle d'eau, car je ne parviens pas vraiment à investir les lieux : mes affaires de toilette sont toujours dans les cartons, je n'ai pas installé mon rideau de douche et j'y mets les orteils à reculons !
Pour résumer, les anciens proprio ont repeint le carrelage de la salle de bain, un peu n'importe comment, la peinture n'a pas tenu et j'ai beau avoir lavé et relavé le tout au Domestos, ça n'inspire pas confiance niveau hygiène !

Comme la peinture écaillée découvrait d'anciens carreaux bleutés... j'ai décidé de rétablir l'ancienne version de la salle d'eau, en attendant de tout refaire. Je préfère du vieux propre à du rafistolage dégueu !

Voici le détail des carreaux non unis... c'est pas franchement laid, et une fois les joints nettoyés à la pierre blanche (test prometteur !), je m'y sentirai déjà mieux.

L'arme utilisée s'appelle "raclette" et d'après ce que j'ai lu sur internet, y'a pas vraiment mieux sinon à attaquer le tout aux produits chimiques qui ne donnent pas un résultat fabuleux. En l'espèce, il s'agit d'une raclette à pierrade qui m'avait déjà rendu service pour nettoyer des plaques vitrocéramiques.

Si le début partait presque tout seul... la peinture semble bien tenir par endroit... donc sans se décourager, il va falloir s'armer de patience et d'huile de coude ! Carreau après carreau, j'en viendrai à bout !

De jardinière à cuisinière...

Comme Odile m'avait fait don d'un potimarron "bio" issu de son jardin, lors de la crémaillère, il importait de s'en occuper au plus vite. Même s'il décorait avantageusement la cuisine, celle-ci est trop chauffée pour constituer un lieu de conservation idéal !

Epluchage du monstre puis des pommes de terre, un peu de gros sel, une feuille de laurier sauce (faut bien que je les utilise !)... et cocotte ! Trois petits sacs ont été mis au congelo pour de futurs potages, les épluchures ont pris la direction du compost et les graines sont récupérées pour les semis de l'an prochain (enfin là j'ai de quoi occuper tout le potager vu comment ça s'étend !).

Puis, la dégustation s'impose !
Avec ou sans crème... j'ai testé les deux versions et préfère sans, car le léger goût de châtaigne du potimarron est plus perceptible.

(Sont ils pas beaux mes bols champêtres ?
Même si comme dirait ma soeur : "c'est la nappe qui fait tout !")

Vu que j'en ai fait trois fois trop, il va falloir que je teste la version mousse à l'agar agar ! Et comme j'ai deux cobayes qui viennent samedi... affaire à suivre...

Pour 4 verrines :
- 1/4 l de soupe de potimarron
- 2 blancs d'oeuf battus en neige avec une pincée de sel
- 1 poignée de ciboulette ciselée
- une cuillère à soupe de crème fraîche et 50 cl de lait que l'on porte à ébullition avec 1,5 g d'agar agar (l'agar agar doit bouillir pour ensuite permettre au mélange de se gélifier en refroidissant)
... plus tard :

On place les verrines au frigo et on déguste bien frais le lendemain !

Plants avant plantation

Il y a dans le jardin deux haies, l'une de poiriers, et l'autre de pommiers... fruits basiques et indispensables... mais loin d'être les plus affriolants !

Je souhaitais donc diversifier les arbres ou arbustes fruitiers. Néanmoins, ce n'est pas tout à fait la saison pour les replanter... je manque de temps... et surtout, je n'ai toujours pas décidé de leur futur emplacement qui nécessite une étude approfondie... de leurs préférences d'exposition et de leur taille adulte...  bref, il me faut une vision globale du potager... qu'il va falloir que je dessine...  presque plus exigeant que la future cuisine qui elle, ne bougera pas de place !

Profitant donc des cadeaux et trouvailles, pour le moment, je me contente de rempoter et entretenir.

De bas en haut...
- la menthe, trop envahissante, pour sortir de son pot.
- le cassissier qu'une petite dame m'a vendu pour 2 euros en braderie.
- le figuier (ou ficus carica), c'est le petit nom de madame, qui seule donne des fruits (j'ai quand même étudié la bestiole)... apporté par maman et acheté à Lidl, car je cite "Tout ce que j'achète chez Lidl, ça repousse tout seul" ! Achat qui doit vouloir dire : je veux des figues !
- le framboisier qui a également été acheté en braderie pour 2 euros, et dont j'ignore la variété.

En attendant trois choses qui à mes yeux sont indispensables :
- le cerisier de montmorency (pour les confitures!)
- les groseilles à maquereau (pour le grignotage en me baladant dans le potager et pour laisser des souvenirs à mon neveu ! Il y en avait un pied chez ma grand mère !)
- la rhubarbe (pour les tartes, compotes et confitures !), mais les parents me réservent un plant.

J'entrepose également les graines... et je commence à étiqueter car avec tout ce qu'il y a à apprendre et retenir, ma mémoire commence à saturer !

J'ai également libéré le laurier sauce des mauvaises herbes qui l'envahissaient, et l'ai légèrement amputé de quelques branches pour la bonne cause : cuisiner !

Enfin, il faut aussi que je trouve de sympathiques pots pour ces deux buis - cadeaux de crémaillère -  qui accentuent le style bourgeois de la demeure ! J'en conviens "classe" moyenne vu les mauvaises herbes derrière le paillasson... mais Rome ne s'est pas construite en un jour ! Ici c'est champêtre !

Plantations tardives et protections

Armée de la paire de botte, indispensable à tout jardinier qui se respecte ! Cadeau du pot de départ parisien... (merci à Sophie qui avait eu bien du mal à les trouver... à croire qu'il ne pleut jamais sur Paname!).  J'ai protégé les semis réalisés en septembre, à savoir les navets, mais aussi un rang de salade à couper et les indispensables radis de tout jardinier débutant !

J'ai éclairci les navets... j'avais un peu eu la main lourde tant je craignais de ne rien voir pousser !

Porté à bout de bras les châssis jusqu'à leur ultime demeure ! Ils sont trop lourds pour que je m'amuse à les manipuler trop souvent ! Laissé l'air passer en disposant un caillou entre les châssis et leur support, obéissant ainsi aux préconisations d'Odile... spécialiste es vierge et châssis !

Et agrémenté les lieux d'une piscine high tech... cadeau de bienvenue pour les "saloperies" de limaces qui oseraient s'approcher de mes navets !

Nan, mais !

Testons l'acoustique !

Certains l'ignorent, mais la vie d'artiste n'est pas tous les jours facile !
Un artiste qui vit en appartement, est soumis à des horaires très stricts, s'il ne veut pas se mettre tous les voisins à dos, surtout lorsqu'il débute...

N'ayant plus de contraintes désormais, je peux m'entraîner à minuit comme à 6h du mat'... même s'il est évident que 6h du mat' n'est pas envisageable... j'ai beau avoir adopté des horaires champêtres depuis mon arrivée dans cette maison... 6h serait sacrilège !

Mon instrument n'étant pas des plus silencieux :

Et envisageant par ailleurs de lui donner des petites soeurs, prénommées guitare électro-acoustique et guitare électrique... voire batterie ! Il valait mieux déménager avant d'être attaquée au retour des poubelles par des voisins moribonds !

J'ai parcouru la maison avec afin de vérifier l'acoustique, c'est la salle qui semble offrir la meilleure résonance. Ca tombe bien, le canapé y séjourne !