lundi 11 août 2014

Lutte contre le mildiou !

Dès lors que la pluie tombe et que la température se situe entre 20 et 25° C, l'humidité s'installe, le mildiou apparaît et fait des ravages notamment sur les plants de tomates !

Il s'attaque aux feuilles et aux branches, mais s'il est facile de couper les branches avec un sécateur bien nettoyé afin de ne pas contaminer les autres plants, cela s'avère plus délicat, lorsque la tige principale est atteinte.


Avant la pulvérisation de bicarbonate :

La progression est très rapide, et la tige pourrit en profondeur.

Elle n'a plus la force de supporter le poids des fruits et se casse, si les fruits ne pourrissent pas auparavant.


Après la pulvérisation, la progression de la maladie s'arrête, la partie touchée s'assèche et le plant conserve toute sa vigueur.

La procédure est à renouveler après chaque averse... ce qui est quand même contraignant, mais c'est le prix à payer en l'absence de serre !
Avec la pluie et le vent, il a fallu redresser tous les plants qui tombaient par terre et étaient plus sujets au mildiou...

Première tomate (enfin) rouge issue des semis !
Et elle pèse son poids !

Voici mon dosage des pulvérisations à effectuer en curatif :

- 2 cuillères à café de bicarbonate de soude (acheté en salon bio à 5 euros les 5 kg, soit moins cher qu'en pharmacie).
- 1 bouchon de savon noir liquide (pour fixer)
- 1 L d'eau.

Mélanger le tout... et là petite difficulté car le bicarbonate bouche les pulvérisateurs s'il n'est pas dilué, or comme je trouve qu'il s'évapore en le faisant bouillir dans une casserole avec un peu d'eau, j'utilise le micro onde : 1 min dans un verre d'eau et le tour est joué ! Y'a plus qu'à pshitter !

D'autres techniques préventives ou curatives existent, les plus souvent nommées sont celles visant à mettre un fil de cuivre dans le pied des tomates (mais le cuivre n'est pas très bon pour la santé...) ou l'utilisation de la bouillie bordelaise (mais même bio, le souffre n'est pas bon pour la nature, et dès lors que les fruits sont formés... à éviter !).


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