Au bonheur des potimarrons !

 Ces quelques années de jardinage m'auront appris à prolonger la saison d'autarcie, en privilégiant la culture de certains légumes d'hiver plus tardifs ou plus faciles à conserver.

Même si la culture de potimarrons occupe une place conséquente dans les parcelles l'été, ce légume d'automne est vite devenu incontournable, tant la version soupe, gratin ou tarte constitue un enchantement des papilles.

De temps à autres, je choisis un potimarron :

Que je découpe en fines tranches après l'avoir lavé (attention pas de gaspillage, la peau du potimarron se mange, contrairement à celle du potiron) :

Une partie est aussitôt utilisée pour faire une soupe, tandis que le surplus est congelé, version pack scellé :

Les graines sont récupérées, pour être replantées l'an prochain, ou consommées après avoir été séchées ou grillées :

Le potimarron a été créé au Japon dans les années 1870. Son nom est une combinaison des termes citrouille (potiron) et châtaignier (marron). C'est une excellente source de vitamine A.

Un nuisible fort mignon !

Le doryphore est un joli insecte, mais surtout un redoutable prédateur.
Comme tout a un mois d'avance cet été, les pommes de terre ont été ramassées afin de libérer la parcelle et laisser place aux cultures d'hiver.
Il restait néanmoins un seul plant de patate dans le jardin, et Monsieur Doryphore l'a trouvé.

Originaire du Mexique, il a envahi les USA et l'Europe après la première guerre mondiale. Classé comme "organisme de quarantaine", il est particulièrement redouté. Il dévore les feuilles des plants de pommes de terre et peut également s'attaquer aux plants de tomates.

Il peut se déplacer en marchant, en volant et en se laissant porter par le vent, ou les cours d'eau... Ainsi, certains spécimens sont parvenus à traverser la Manche ! La femelle peut pondre jusqu'à 1500 oeufs, déposés par paquet de 30 à 40 au dos des feuilles ! Les doryphores adultes s'enterrent à 30 ou 40 cm pour passer l'hiver.

La couleur des doryphores est dite "aposématique", elle est destinée à prévenir les éventuels prédateurs de leur mauvais goût ou de leur toxicité... J'ai testé et je confirme, les poules n'en ont pas voulu !

Promesses de petits pois !

Attirée par le nom, j'ai opté cette année pour une variété ancienne productive mais tardive de petits pois "plein le panier" ! Rien que le nom laisse rêveur !

En pratique, semés sous châssis début mars, ils atteignent aujourd'hui près de 2m.

Les gousses, quant à elles, font entre 8 et 10 cm.

Si les petits zoizo ne les mangent pas... la récolte promet d'être bonne !

Doucement, ça pousse !

La nature reprend ses droits au printemps... pommes de terre, courgettes, autant de promesses de récoltes à venir...

Rien ne vaut les semis directement en terre, ceux ci s'avèrent toujours plus solides, résistants, et fructueux que les plants réalisés en intérieur en godets puis repiqués...



Ceux-ci furent protégés par un voile de croissance jusqu'aux saints de glace, et s'épanouissent désormais au soleil...

Pâtisson de Bennings !

Il y a 2 ans, j'avais planté des pâtissons (blanc et orange) sans être vraiment convaincue du résultat : j'avais trouvé qu'un pied était bien moins productif qu'un plant de courgette tout en occupant le même espace et que les pâtissons avaient tendance à moisir sans atteindre leur taille adulte.

J'avais donc décidé de m'en passer l'an dernier.

Or cette année, j'ai tenté les pâtissons de Bennings... un pâtisson miniature qui se déguste vers 6 à 10 cm de diamètre, et se déguste aussi bien cru que cuit...

Avec le mois de juin super pluvieux suivi de la sécheresse cet été... cela faisait trois mois que j'observais mes deux pieds de Bennings grandir sans jamais produire, fleurir sans jamais me faire une fleur femelle, et s'épanouir sans jamais me faire un seul fruit ! 

Et aujourd'hui, surprise... deux petits pâtissons tous mignons, tous beaux !

Leur intérêt : la peau est tendre et facile à découper, ils se dégustent comme des courgettes, leur léger goût d'artichaut est plus prononcé cuit que cru... maintenant soyons honnête, je ne vois aucune différence avec un pâtisson dit "normal" qui aurait été cueilli jeune...

Plus c'est gros, moins c'est visible !

Certes, je suis plutôt occupée à repeindre la cuisine actuellement... mais dans le genre j'ai la berlue... après la courgette oubliée... le cornichon géant !

360 g, le poids d'un grand concombre... certes, c'est la même famille, mais quand même ! Je ne vois qu'une seule possibilité... il sortait la tenue de camoufflage à chacun de mes passages !

Qu'en faire?
Certains les dégustent comme des concombres, perso j'ai goûté et je trouve que trop grand, c'est très aigre, mais peut être ont ils manqué d'eau par les temps qui courent...
Donc, je vais plutôt opter pour la version pickles, en morceaux marinés au vinaigre, avec un peu de poivre, un morceau de sucre et de l'estragon ! A voir si c'est bon ! Si quelqu'un est volontaire pour tester...

Les concombres !

Personnellement, je ne voyais absolument aucun intérêt à cultiver des concombres... vu que je ne les digère pas... sauf qu'après en avoir goûté des "vrais" (comme dit tout bon jardinier amateur qui se respecte !)... j'ai changé d'avis et décidé d'en planter ! D'en planter... et de diversifier les variétés... parce qu'il existe bien d'autres variétés que ce long truc vert insipide, gorgé d'eau, indigeste et dont il nous reste toujours un bout, par la suite oublié dans le frigo !

D'une part, le concombre généreux... généreux car extrêmement prolifique. Il se cueille vers 12/18 cm, sa peau est recouverte de petits piquots qui partent facilement.

D'autre part, le concombre Lemon, parce qu'il ressemble à un citron... de loin... moi je lui trouve plutôt l'aspect d'un fruit exotique. Il est un poil plus fruité et se cueille vers 5/10 cm de diamètre. Il a également quelques piquots... allez savoir pourquoi !

Il est aussi très prolifique, encore plus lorsque le plant est palissé :

J'avais également planté un concombre bianco, mais le plant ne fait pas encore de fleurs... donc découverte à venir cette année, ou l'an prochain.
Tout vient à point pour qui sait attendre !

10 jours de la vie d'un haricot !

J'ai photographié pendant 10 jours un haricot "queen purple", afin de montrer son évolution... eh oui,  on oublie trop souvent qu'à l'origine de bien des légumes... il y a une fleur !
Cliquez sur l'image pour l'agrandir !

Et voilà une dernière photo prise ce soir... L'assiette n'est désormais pas loin !

 

Caractéristique du "queen purple", il nait vert, grandit pourpre, et redevient
vert à la cuisson !

Enfin, ça pousse !

Après une semaine de soleil... le petit monde du potager a décidé qu'il était l'heure de pousser, grossir ou s'épanouir... en d'autres termes la vie renaît, et il m'est enfin possible de récolter suffisamment pour ne plus acheter de légumes !

Récolte de framboises
et de cassis...

Concombre généreux

Un potimarron a décidé
d'escalader un framboisier...

Depuis une semaine, c'est courgette à chaque repas... et pour le moment je ne m'en lasse pas tant il y a de variétés à découvrir !

La variété indispensable : la Blanche d'Egypte

La variété précoce et productive : la Ronde de Nice

Une petite nouvelle : la jaune sans col lisse

Egalement nouvelle : la grise d'Alger 

Après 2 ans de disette (elle ne poussait pas!), la Nimba

La Golden Bush, un seul plant, il ne me restait que très peu de graines,
il était impossible d'en trouver cette année...
Délicieuse crue en salade, ou déshydratée en rondelles

Par défaut, la Gold Rush
Soit disant non hybride, mais j'ai de gros doutes quant à l'honnêteté du semencier,
interrogé par mail à ce propos, il n'a pas daigné me répondre...

Formation d'un cornichon !

Petite nouveauté au potager cette année, je tente la culture de cornichon... ma grand mère en faisait... je veux voir si je retrouve le goût des cornichons de mon enfance... même si c'est surtout l'accompagnement vinaigré qui fait la différence !

Apparition du petit ccornichon

Fleur de cornichon

 Les premiers seront néanmoins dégustés crus.

Cueillette à la taille souhaitée, certains les préfèrent gros, d'autres plus petits, pour ma part, je testerai ma préférence, même si 4 ou 5 cm me semble être une taille idéale !

Cornichon bientôt prêt pour la cueillette !

Bébés courgettes en vue !

Bébé courgette ronde tigrée

Bébé courgette jaune

Bébé courgette verte allongée

La nature est bien faite !
Et comme pour l'Humain, il y a des fleurs mâles et des fleurs femelles, ces dernières portant les bébés! L'abeille butine la fleur mâle, puis la femelle, la pollinisation se réalise et petit bébé devient adulte !

Désherbage !

Avec cette pluie, les mauvaises herbes s'en sont donné à coeur joie, notamment ce satané liseron ! Déjà que j'étais envahie de bourrache... si je voulais parvenir à semer la troisième tournée de haricots,  il fallait faire un peu de ménage... comme si celui de la maison ne suffisait pas !

Voici le résultat après y avoir consacré une bonne partie de mon samedi :

Et comme on ne laisse pas une terre nue... on paille (afin de conserver l'humidité du sol, par conséquent moins arroser, et nourrir tous les petits vers de terre qui vont bêcher la terre à ma place !).
Mais pour pailler... il faut tondre !



Et puis, tant qu'on y est... j'ai replanté quelques salades, histoire d'alterner les récoltes !

Puis j'ai paillé ! Et là, j'ai tenté une expérience... Mon laurier sauce m’empêchant de passer autour des châssis, j'ai décidé de le ratiboiser ! J'ai tondu les branches ainsi obtenues (je commence à avoir beaucoup trop de feuilles en réserve et je ne trouve plus preneur tant j'en ai données) puis j'ai paillé avec ce mélange odorant ! Espérons que cela fasse fuir les limaces !

Sauf qu'il n'y a pas seulement des limaces, mais aussi une nuée d'oiseaux affamés cette année... et là, comme on m'a dit que les oiseaux avaient peur du bleu... j'ai mis quelques bouteilles et filets bleus partout dans le potager !

Bref, le potager ça occupe bien les week-end !

Omelette aux épinards !

Millefeuille d'oeufs des poules et épinards du jardin !

Avec le souci, pas de soucis !

Mon premier souci s'est ouvert ce matin :

Tout comme les capucines, le souci est une plante qui repousse les parasites du potager.  Il secrète une toxine qui protège particulièrement les tomates, fraises, poireaux, ail, oignons.

Il attire de nombreux insectes, dont les guêpes parasites et les syrphes qui sont de redoutables prédateurs des ennemis de nos légumes comme le puceron.

C'est une plante médicinale comestible aux milles vertus : en usage externe le souci soigne les maladies dermatologiques, en usage interne c'est un excellent dépuratif du foie et de la vésicule.

Il est aussi connu pour atténuer les douleurs dues aux cycles menstruels.

Le même, trois jours après...

Ses graines arrondies en forme de lune, se récoltent et se ressèment facilement... (celui ci est issu des graines récoltées l'an dernier). En revanche, contrairement à l’œillet d'Inde qui se sème, se repique et peut être déplacé facilement, le souci a tendance à ne pas survivre aux déménagements... je le sème donc directement en place.

Les courgettes sont en retard !

A part une semaine à plus de 25° où le potager s'est brutalement révélé et épanoui, depuis janvier les nuits sont fraiches (on ne décolle pas vraiment des 10° la nuit, nécessaires aux haricots), les journées sont plus arrosées qu'ensoleillées... bref le potager est en mode "hésitation", genre "c'est quoi ce temps pourrav' les gars, moi je reste au chaud, ça caille dehors!".

Bref, tout a du retard ! Le mildiou commence à oeuvrer au sein des pommes de terre (jamais vu cela en 3 ans). Les premières fleurs sont très timides (cornichons, potirons, fèves, petits pois...). Tout est au ralenti, d'autant plus que c'est une année à limaces... (des toutes petites, qui font des ravages jusqu'à déguster mes fraises à peine rougies... elles se goinfrent puis se prélassent à l'intérieur) et à oiseaux, également affamés !

Au milieu de tout cela, mes courgettes prennent leur temps. Et dire que j'avais cueilli les premières mi-juin l'an dernier !

Néanmoins... il y a de l'espoir, quand certains ont vu tous leurs plants ravagés par les limaces, ou submergés par les eaux !

Floraison des capucines !

La capucine est une plante annuelle, comestible, caduque (elle disparait dès les premières gelées), qui se ressème toute seule, de couleur jaune, orange ou rouge, naine ou grande, voire grimpante.

La capucine a la particularité d'attirer les pucerons et les chenilles et d'éloigner ainsi les insectes nuisibles des cultures. J'avais néanmoins hésité avant d'en planter car certains s'en plaignent, mais je la trouve fort utile aux pieds des fèves et des artichauts... à condition d'apparaitre tôt !

Il est assez difficile d'en récolter les graines, ramassées soit trop tôt, soit trop tard, mais après quelques années de jardinage, elles se ressèment toutes seules, ce qui facilite la vie du jardinier qui a toujours autre chose à faire !

Et pour les gourmands, tout y est comestible : les feuilles, les fleurs, et les bourgeons, lesquels conservés dans du vinaigre ont un goût piquant qui rappelle les câpres.
A tester !

Promesses de noisettes !

Lorsque les thuyas avaient été abattus en 2013, j'avais découvert un petit noisetier caché derrière la haie, qui ne demandait qu'à vivre...

Noisetier découvert en 2013

 Aujourd'hui, le petit noisetier a bien grandi... et surtout il fait ses premières noisettes !

Le même noisetier en 2016

Je désespérais d'en avoir, vu qu'il faut normalement combiner deux noisetiers pour obtenir des noisettes (un petit plant de 20 cm étant apparu, je l'avais déplacé dans le potager)... mais comme il est conseillé d'avoir deux variétés différentes de noisetiers... autant dire que j'y croyais peu...

Le printemps fut néanmoins venteux, peut être est ce le noisetier d'un voisin qui a pollinisé les miens ?!

Ce fut donc une belle surprise hier soir lorsque j'ai découvert que les deux noisetiers sont couverts de futures noisettes.. et que sauf maladie, je devrais pouvoir en manger !