Provision de persil déshydraté !

J'avais planté au printemps dernier du persil, qui n'a véritablement commencé à donner qu'à partir de septembre sans discontinuer jusqu'à aujourd'hui. Abimé par la grêle et commençant à monter, j'ai décidé de l'arracher afin d'en semer à nouveau.

J'ai bien sûr été incapable d'enrichir le composteur d'1 m² de persil... donc petite séance de tri, découpage et effeuillage, afin de conserver les plus belles feuilles et les déshydrater (température <40° afin de préserver les vitamines), avant de passer le tout au mixeur.

Le persil frais est riche en fer, vitamine K, vitamine C.
Le persil déshydraté est riche en manganèse.
Il sera utilisé dès lors que je manquerai de persil frais, ou que j'aurai la flemme d'aller en chercher au fond du jardin !

Petite réserve de romarin !

Comme j'aimerais parvenir un jour à réaliser mes propres herbes de Provence... je débute avec le romarin qu'il faut tailler de préférence lorsqu'il est en fleur, et prélever les jeunes rameaux de l'année.

Mon romarin ayant décidé de prendre ses aises, je suis bien obligée de le tailler, et plutôt que de jeter ses branches si aromatiques et utiles en cuisine et naturopathie... j'ai décidé de le déshydrater et de le hacher.
















Première étape : taille de quelques branches (tout me prendrait la journée !), extraction des feuilles, lesquelles sont ensuite lavées .
Deuxième étape : déshydratation avec le déshydrateur, quelques heures suffisent.
Troisième étape : Passage au hachoir ou robot afin d'obtenir le broyage désiré.
Le tout se conserve dans un simple pot de confiture.

Premier usage dès ce soir... dans la pâte à tarte !

Tomates déshydratées à l'huile d'olive !

Le plus difficile ayant été réalisé par le déshydrateur, il ne reste ensuite qu'à remplir des pots bien hermétiques des tomates séchées, de thym, basilic, laurier, de bien serrer les tomates et de recouvrir le tout d'huile d'olive. 

Dans quelques semaines, les tomates seront dégustées et l'huile d'olive récupérée. Espérant qu'au passage, elle se soit imprégnée du goût des tomates et herbes variées, pour une huile d'olive parfumée et fruitée.

Tomates séchées !

Comme je commence à récolter pas loin d'un kilo de tomates par jour... une opération déshydratation s'imposait, pour un résultat bien coloré et savoureux à souhait.

 

Seules les cœurs de bœuf y échappent, elles sont préservées pour dégustation nature !

Prunes et courgettes déshydratées !

Ayant des réserves assez conséquentes de confitures, et les prunes du voisin commençant à tomber dans mon jardin, j'ai décidé de tester la déshydratation des prunes.

Après cet essai, il me semble que les prunes les plus mures sont à privilégier, ainsi qu'un découpage en demi quartier coupé dans la largeur... en effet une légère amertume se fait sentir au niveau de la peau quand il ne reste guère plus que celle ci. Même si ce ne sont pas de vrais pruneaux, les découper permet de s'assurer que le fruit n'est pas abimé et éliminer les parties pour lesquelles je pourrais avoir un doute.

Le résultat est très sympathique au demeurant avec un vrai goût de pruneau !

Et comme il me restait un peu de place dans le déshydrateur, j'ai ajouté quelques courgettes jaune golden bush, considérant que le côté légèrement sucré de celles ci pouvait donner un résultat intéressant ! Le résultat est délicieux, à grignoter sans réserve !

Le tout est conservé dans des boîtes hermétiques... comme le seront également les tomates séchées.

Nouvelles recettes au déshydrateur

Tranches de pommes :

Rondelles de bananes :

Rondelles de courgettes recouvertes d'un mélange mixé de courgettes, Gomasio (sel et sésame), thym, ciboulette, curcuma et huile d'olive (le tout étalé au pinceau) :

Essais variés déshydrateur

Après un petit tour chez Biocoop... pour faire le stock de graines... voici les premiers essais de crackers et barres de céréales avec le déshydrateur :

Crackers indiens (graines de lin et tournesol, noix, curcuma, carottes, sésame, cumin en poudre)

Barres de céréales (graines de lin, tournesol, noix, céréales, canneberge, pépites de chocolat, graines de courges, sésame etc...)

L'ingrédient de base est le lin, trempé dans l'eau pendant 6h, il se crée un mucilage (substance gluante présente dans de nombreux végétaux, qui au contact de l'eau donne une gelée visqueuse) pas très ragoûtant, mais qui permet de lier les différents ingrédients...

Les graines de courges sont issues des courges de l'année... récupérées et séchées (les plus belles sont conservées afin d'être replantées). C'est méga galère à décortiquer, mais cela occupe devant la télé !

Excalibur, pour tout déshydrater !

Excalibur est un gros ventilateur chauffant doté de neuf plateaux et d'un thermostat, qui permet de déshydrater les aliments et faciliter ainsi leur conservation. 

Il existe traditionnellement quatre modes de conservation des aliments : la congélation, la déshydratation, la stérilisation ou le salage. Tous quatre n'ont qu'un but : éviter la prolifération des bactéries, lesquelles suspendent leur développement en dessous d'une certaine température (congélation),  au dessus d'une certaine température (la stérilisation), ou en l'absence d'eau (déshydratation et salaison).

La déshydratation permet de préserver la plupart des vitamines contenues dans l'aliment (la première à disparaître étant la vitamine C), de conserver la saveur et la couleur de la plupart des aliments, et surtout de libérer de l'espace dans le congelo !

Préparation des plateaux : rondelles de bananes bio, ananas, coulis de kiwis de la voisine et mûres sauvages ramassées en septembre.

Et après quelques heures de déshydratation,

 et d'odeur de fruits embaumant la maison... 

voici le résultat !

Il ne reste plus qu'à déguster... mais le plus difficile consiste encore à s'arrêter de picorer !