Au bonheur des potimarrons !

 Ces quelques années de jardinage m'auront appris à prolonger la saison d'autarcie, en privilégiant la culture de certains légumes d'hiver plus tardifs ou plus faciles à conserver.

Même si la culture de potimarrons occupe une place conséquente dans les parcelles l'été, ce légume d'automne est vite devenu incontournable, tant la version soupe, gratin ou tarte constitue un enchantement des papilles.

De temps à autres, je choisis un potimarron :

Que je découpe en fines tranches après l'avoir lavé (attention pas de gaspillage, la peau du potimarron se mange, contrairement à celle du potiron) :

Une partie est aussitôt utilisée pour faire une soupe, tandis que le surplus est congelé, version pack scellé :

Les graines sont récupérées, pour être replantées l'an prochain, ou consommées après avoir été séchées ou grillées :

Le potimarron a été créé au Japon dans les années 1870. Son nom est une combinaison des termes citrouille (potiron) et châtaignier (marron). C'est une excellente source de vitamine A.

Récolte de topinambours !

Le topinambour est un légume ancien mal aimé et cela s'explique. Pendant la guerre 39-45, les allemands réquisitionnaient les pommes de terre, ce qui fait que nos aînés se sont largement nourris de ce légume racine... jusqu'à l'overdose.

Il a pour avantage de ne nécessiter aucun travail. Il suffit d'en mettre quelques uns en terre, et chaque année il en reviendra. Aucune taille, aucun entretien, aucun arrosage... il pousse tout seul ! C'est le bonheur du jardinier ! En revanche il peut s'avérer légèrement envahissant donc il convient de faire attention lorsqu'on jette ses épluchures au compost.

A partir du moment où sa longue tige fleurit, il peut être ramassé. Généralement en octobre, novembre, il suffit d'en récolter un pied selon les besoins, la terre se chargeant d'en conserver les autres.

Son léger goût d'artichaut est surprenant et délicieux. Son inconvénient majeur réside dans le fait qu'il peut provoquer des gaz... aussi est il conseillé de le cuire en même temps que quelques pommes de terre.

Côtés vitamines, le topinambour est riche en fer et en vitamines B1 et B5, c'est également une excellente source de phosphore et de magnésium..

Evidemment... contrairement à la photo... il ne sort pas de terre tout beau, tout propre... encore faut il laver les tubercules ! Mais avec une brosse et un peu d'eau... cela se fait bien !

Peinture naturelle pour la porte en bois du puits !

Après avoir fait rénover le toit du puits, il importe désormais de prendre soin de ses "atours" et de les mettre en valeur...

Après un petit ponçage (deux heures quand même!) destiné à enlever la mousse et surtout le reste de peinture blanche, petit essai de peinture suédoise maison (cuisinée hier) qui ne s'applique que sur le bois brut... Cela semble bien tenir... donc opération peinture extérieure :

Voilà qui est mieux !

La peinture suédoise comprend entre autre des ocres naturels (français) et peut être repeinte à volonté sans décapage. Elle est également composée de sulfate de fer qui prévient des champignons... mais tout cela fera l'objet d'un autre post, j'ai un peu de retard à rattraper.

Fleurs d'avril !

Même si les températures ne sont pas encore trépidantes, surtout la nuit... les fleurs commencent à égayer le jardin.

Le cassis fleur est fleuri depuis un mois, et entame la fin de sa floraison.

 

Les iris resplendissent depuis une semaine seulement, et alternent bourgeons et fleurs.

Le céanothe commence à se parer de fleurs bleues

Le bugle tapisse le sol

Les tulipes qui ont résisté à la grêle

Le Berberis Darwin à double floraison est en fleurs depuis près de 2  mois

Giboulées d'avril...

Inattendu... et inquiétant...
Averse de grêle sur la maison... des grêlons de la taille d'une bille ! Les poules se sont demandées ce que c'était que cela, mais elles ont su se mettre à l'abri et leur poulailler n'a pas souffert : pas une once d'humidité à l'intérieur !

Bilan : Les fèves et les fraises ont un petit peu morflé, mais les poules ont survécu ! N'est ce pas l'essentiel ! 4 oeufs/4 poules aujourd'hui, malgré ces intempéries... Leur traumatisme devrait néanmoins se mesurer un peu mieux sur la ponte de demain... affaire à suivre...

Primevères acaulis

Je dois avoir hâte d'être au printemps, car je commence à acheter en masse pour le jardin.

Petite offre ruineuse chez Lidl : 1,99 euros les 10 plants, totalement desséchés, car non arrosés dans leur boutique, donc élevés à la dure, ce qui fait qu'ensuite les plants s'épanouissent... du coup, c'est limite club med ici !

Aussitôt replantées en jardinières, histoire d'égayer l'entrée de la maison. Le froid est encore là, mais les primevères aiment et ont même besoin du froid. Même si elles sont protégées sur le rebord des fenêtres du garage, je surveille régulièrement si tout va bien.

Acaulis car elles n'ont pas de tiges, elles partent directement de la base, ce sont des primevères de jardin. D'ailleurs, les quatre derniers plants ont été directement repiqués en terre, côté puits.

Ahlala, que cela fait du bien ! En cette période, le jardinier trépigne d'impatience !

Petit bois pour l'hiver prochain !

Avec une température de 15° annoncés, et pas loin de 20° en ressenti... la question ne se pose même pas... on fonce dehors profiter du beau temps !

Les poules étaient plus que d'accord ! Opération taille des arbres pour moi... picorage et grattouillage pour elles... faut surtout pas espérer qu'elles aident... sauf pour vérifier les travaux finis... genre "c'est ça que t'as fait tout l'après midi?! Chuis pas très convaincue, ça se mange même pas tes trucs !"

Biscotte en mode inspection

Tout pousse !

Petit problème d'ordinateur, donc je récupère le temps perdu en postant un petit florilège de ce qui se passe au potager actuellement...

Les haricots rames commencent à s'agripper aux bambous.

Quand ils ne sont pas directement consommés crus dans le jardin, les fèves et petits pois sont récoltés jour après jour, écossés et congelés pour retrouver leur goût l'hiver prochain.

Les premières courgettes (ronde de Nice) pourront bientôt être dégustées !

Accident de Lilas !

Sans doute à cause du vent et de la pluie accumulée sur ses fleurs et la mousse de ses branches, le lias a plié sous ce poids inattendu... cela tombait bien car j'envisageais de l'alléger... mais c'est quand même brutal.

Il a donc fallu débiter le tout au plus vite, afin que le composteur situé dessous n'en soit un des dommages collatéraux. Les fleurs au compost. Le bois en cagettes. Les plus gros troncs avec la réserve de bois pour l'hiver. Dommage, le lilas est une essence recherchée par les tourneurs sur bois, mais je n'en connais pas dans le coin.

Et oui, rien ne se perd ! Tout ceci servira à démarrer les feux de cheminée, tandis que la cendre sera récupérée et étendue sur la terre au printemps, pour un apport en calcium, potasse, magnésium, phosphore.

Je n'avais pas le temps, mais il est possible d'utiliser les fleurs de lilas pour en faire de la gelée, ou des bonbons.

Fermeture de la troisième barrière !

La troisième barrière est terminée depuis plus d'un mois, mais je n'avais pas encore trouvé le système permettant de la fermer facilement, tant du côté potager que du côté jardin.

Or, Papounet m'a immédiatement conseillée... la solution : fabriquer un genre de cornière, à partir d'un vieux poteau trouvé dans l'atelier. 

Sauf que facile à dire... certes, j'ai acheté une meuleuse d'angle et différents disques adaptés... mais les étincelles que cet outil produit ne m'inspirent guère ! Bref, après avoir lu et relu le mode d'emploi pendant plus d'une heure... je me lance et tout est terminé en cinq minutes ! 

Je perce le morceau taillé afin de le fixer sur la visse existante et protège la barrière. 

Et voici le travail :

Reste à le poncer, puis le peindre en peinture métal verte afin de le protéger.

Les associations au potager !

Au potager, certains légumes sont protégés  ou favorisés par la présence bénéfique de certains légumes ou fleurs.

L'exemple type est constitué par "les trois soeurs" : maïs, courge et haricot grimpant. 

Les plants de maïs servent de treille aux haricots grimpants et les haricots fixent l'azote dans le sol, nécessaire aux deux autres cultures. Les courges ont de larges feuilles qui ralentissent la progression des mauvaises herbes, créent un paillis qui conserve l'humidité du sol, tandis que les minuscules épines de la courge protège l'ensemble des herbivores.

Cette technique n'est pas nouvelle puisqu'elle fut largement utilisée par les amérindiens, notamment les mayas.

Les associations entre légumes doivent donc être favorisées lorsque cela est possible... ce qui n'est pas toujours le cas, car il faut également veiller à la rotation des cultures, nécessaire afin ne pas épuiser le sol.

Sur cette base, j'ai donc associé l'ail et les fraisiers, théoriquement bénéfiques les uns aux autres.

A l'inverse, certaines associations sont plus nuisibles que bénéfiques, parce qu'elles consomment les mêmes ressources ou attirent certains prédateurs en masse.

Duo de Camélias !

Depuis que je suis là, j'avais rarement eu l'occasion de voir le Camélia blanc... si blanc ! En effet, dès qu'il pleut, les fleurs virent au marron... or comme il a fait beau cette semaine... j'en profite pour le prendre en photo.

Il existe désormais des variétés qui restent bien blanches... mais il est hors de question que je remplace quelque chose qui ne demande qu'à vivre.

J'aime la continuité des deux Camélias... le rose s'ouvre fin décembre/début janvier, et le blanc prend la relève en mars. Sa première fleur est apparue dimanche dernier. Le gel ayant par ailleurs retardé la floraison des derniers bourgeons du Camélia rose, cette année, les deux se trouvent fleuris en même temps.

Le Fatsia japonica !

Relativement délaissé aujourd'hui alors qu'il abondait dans les jardins de nos grands mères... le Fatsia japonica est un arbuste persistant, rustique (il supporte -10°), aux larges feuilles rappelant celles des figuiers, et se dotant d'ombrelles blanches en automne.

Lynette : "Attends, je pose... c'est bon là, je suis dans le cadre?"

Moi : "Oui, enfin... je voulais surtout photographier le Fatsia derrière !"

Lynette : "Qué Fatsia??? C'est moi, la star de ton blog!"

Il est utilisé en plante d'intérieure dans les régions les plus froides. En extérieur, le Fatsia peut atteindre 4 m de hauteur, mais une bonne taille au printemps permettra d'en limiter la croissance.

Mon collègue souhaitant s'en débarrasser, je l'ai recueilli et il a vite été adopté !
Les poules l'apprécient pour la protection qu'il apporte : ombre et prédateurs.

Y'a plus de saison, ma bonne dame !

Ces quelques fleurs, attendues pour l'hiver, sont bien en avance sur la saison :

Voici la floraison d'hiver du Berberis de Darwin planté en mars 2014, les fleurs sont moins orangées que pendant la floraison de printemps.Certaines de ses branches ont pris plus d'un mètre...

Le jasmin d'hiver s'est bien étoffé. Planté en janvier 2014, il est en fleurs depuis environ deux mois.

Et la première fleur de Camélia, elle aussi présente depuis près d'un mois.

Un nouveau toit !

Voilà deux ans que cela m'inquiétait... mais il ne reste qu'une journée de travail sur le devant, voici les photos avant et après du nouveau toit.

Le côté nord est terminé : isolation refaite, voile sous toiture, gouttière aux dimensions requises en proportion de la pente... et le petit truc sympa : les ardoises sculptées sur les lucarnes !

Avant :

Après :

Avant même que les ardoises ne soient posées, je sentais la différence côté isolation... plus d'humidité et de froid venant du nord... les économies de chauffage devraient se faire sentir !
Et les travaux intérieurs vont pouvoir commencer !

Les Lavatères d'un trimestre !

Le lavatère existe sous deux formes : arbustive ou fleur vivace.

L'arbuste étant particulièrement envahissant, j'ai préféré planter quelques graines afin de voir apparaître des annuelles fleurissant tout l'été, de juillet à septembre.

J'avais tenté l'expérience de les planter en pot l'an dernier, or elles sont bien plus jolies et moins gourmandes en eau, en pleine nature. 

J'avais ensuite précieusement recueilli et conservé les graines (facile à identifier et récolter), avant de les semées mi avril en pleine terre.
Les fleurs et bourgeons se succèdent sans discontinuer et forment un joyeux bosquet d'environ un mètre de hauteur.

Le Crocosmia ou Montbrétia !

Autrefois très présent dans les jardins, le crocosmia fut délaissé mais revient à la mode !

Il a néanmoins quelques atouts non négligeables :
- il est rustique (certaines espèces supportent -15°)
- il fleurit de juin à septembre et apporte une luminosité sans pareille.
- il fane et se multiplie tout seul
- il ne nécessite aucun arrosage

En massif ou en bordure, il atteint 60 à 100 cm.
Originaire d'Afrique du Sud, il égaye les jardins tout l'été.
De la famille des plantes à bulbes, il se multiplie naturellement. Selon la variété, il peut être orange, rouge ou jaune.

Mis en terre fin octobre tout le long de l'ancienne haie de thuyas, ils forment de longues hampes sur lesquelles les fleurs se succèdent. Les bulbes ont ainsi passé tout l'hiver à 10 cm de profondeur, avant que les tiges n'apparaissent au printemps, et que la floraison ne débute à l'été.

Un bon point, même si les poules adorent gratter la terre à leur base, elles n'en mangent point !

Le potager prend ses aises !

Doucement, mais sûrement, le potager commence à prendre forme. Cela pousse sereinement !
Les fleurs aussi sont de la partie, destinées à protéger ou attirer les insectes butineurs, elles débutent leur floraison.






















Allée de gauche :
Les pommes de terre sont récoltées selon les besoins et remplacées par des haricots verts, dont les premiers sont en fleurs. Les pois semblent s'essouffler et seront bientôt arrachés, d'autres arrivent. Les fèves sont récoltées puis arrachées. Les premiers navets ont été dégustés, tandis que les rutabagas font déjà plus de 40 cm de large. Enfin le premier framboisier (planté il y a deux ans) est couvert de framboises, dégustées sur place.

Allée centrale :
Environ 30 pieds de tomates ont été plantés, taillés, tuteurés et nourris au purin d'ortie et de consoude. Quatre plants de bourrache sont en fleurs et attirent les insectes mellifères. Les oeillets d'Inde et les soucis seront bientôt en fleurs.
Au centre, du maïs a été semé et semble bien parti.
Les courges sont épanouies (courgettes nimba, blanche d'Egypte, verte de milan et ronde de Nice), les potirons, potimarrons, butternuts et pâtissons (blancs et oranges) sont déjà bien formés. Les plants d'aubergines et poivrons semblent prendre de l'ampleur, tandis que 14 salades ont été repiquées.
Trois plants de pommes de terre issus de semis spontanés seront bientôt enlevés afin de respecter les bonnes associations.

Tous les plants sont issus des semis réalisés cet hiver.

Les allées sont recouvertes de tonte de pelouse afin de ralentir la réapparition des mauvaises herbes et conserver l'humidité du sol.

Libérés des fraisiers transférés dans la fontaine à fraise, les châssis ont retrouvé leur utilité véritable... même si les épinards, carottes, panais et radis y séjournent, ils servent enfin à préparer les futures planches (semis de rutabagas, poireaux, choux fleurs).

Bref, beaucoup de travail et d'entretien en cette période, mais les premières récoltes incitent à tenter d'autres variétés de légumes.

Abondance d'épinards !

Les épinards aiment l'eau... le soleil...  la chaleur... mais point trop n'en faut !
L'alternance de ces dernières semaines m'a donné cinq rangs de toute beauté... et même si je suis obligée de compenser par un arrosage régulier depuis 10 jours, ils me le rendent bien par une production plus qu'abondante... environ 300 g tous les trois jours !

Les épinards sont riches en vitamines A, B9 et K, en minéraux, oligo-éléments et en composés anti-oxydants. Avec 23 cal/100g, ils s'imposent comme un légume peu calorique.

Mais surtout, leur goût est extraordinaire... rien à voir avec les épinards congelés, ou même les dits "frais" dont 80% de la saveur s'en est allée avec une culture de masse aux pesticides... là, c'est du vrai, du frais, du vert, du pur et c'est bon !

Simplement réduits à la poêle avec une noisette de beurre, en omelette, tarte, ou soupe l'hiver...  c'est un délice !

La salade du jardin !

Seconde salade coupée, lavée, préparée et dégustée avec plaisir... effet croquant indéniable, petit goût de noisette inattendu... elle porte bien son nom, c'est la laitue pommée "merveille des quatre saisons" !

J'en suis relativement contente, car le cycle est entier... du semi en graine, repiqué en châssis puis surveillé et arrosé avec attention. Certes, le temps est idéal (alternance de pluie et de soleil) mais la laitue n'est pas montée, semblant se plaire... sans attirer les limaces pour autant.

J'ai donc décidé de tenter à nouveau l'expérience avec une autre variété, mais je renouvellerai les semis de cette "merveille" cet été ! Cette variété rustique me semble très facile à réussir !