J'avais précieusement conservé la cendre des feux de cheminée réalisés cet hiver, sans pour autant avoir eu le temps de la tamiser et la stocker.
Chose désormais faite :
La cendre de bois est riche en sels minéraux, calcium, potasse, silice, magnésium et phosphore. Elle est donc source de nourriture pour les plantes. C'est un bon engrais.
La potasse favorise le développement des fleurs et des fruits, donc il est utile de l'épandre au printemps au pied des arbres fruitiers, dans la terre avant la culture des pommes de terres, en apport lors du repiquage des tomates ou entre les rangs de haricots.
Elle permet également de supprimer la mousse des pelouses : un simple épandage et la pluie se charge du reste.
Elle évite la fonte des semis, lors des cultures hivernales en godets.
Elle est néanmoins déconseillée au pied des framboisiers et fraisiers, car cela favorise la pousse des feuilles au détriment des fruits et sur les terres dites de bruyères, car la cendre rend le sol plus alcalin.
Elle peut également servir de lessive ou de dentifrice, mais ma transition écolo n'est pas encore à ce point !
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mercredi 15 juillet 2015
dimanche 3 mai 2015
Accident de Lilas !
Sans doute à cause du vent et de la pluie accumulée sur ses fleurs et la mousse de ses branches, le lias a plié sous ce poids inattendu... cela tombait bien car j'envisageais de l'alléger... mais c'est quand même brutal.
Il a donc fallu débiter le tout au plus vite, afin que le composteur situé dessous n'en soit un des dommages collatéraux. Les fleurs au compost. Le bois en cagettes. Les plus gros troncs avec la réserve de bois pour l'hiver. Dommage, le lilas est une essence recherchée par les tourneurs sur bois, mais je n'en connais pas dans le coin.
Et oui, rien ne se perd ! Tout ceci servira à démarrer les feux de cheminée, tandis que la cendre sera récupérée et étendue sur la terre au printemps, pour un apport en calcium, potasse, magnésium, phosphore.
Je n'avais pas le temps, mais il est possible d'utiliser les fleurs de lilas pour en faire de la gelée, ou des bonbons.
samedi 29 mars 2014
Composteur et compostage !
Jardiner implique de fabriquer son propre compost, si on veut éviter l'achat et surtout le transport de sacs de 50 L chaque année, destinés à amender la terre. En effet pour pousser, chaque légume puise dans le sol l'apport qui lui est nécessaire, et la terre perd des propriétés qu'il convient de renouveler.
Or comme j'ai utilisé l'ancien tas de compost pour fabriquer cet hiver mes bandes de cultures... il fallait investir dans un composteur digne de ce nom... 20 euros le bac de 600 L via le smictom local. Et comme celui ci délivre jusqu'à deux composteurs par foyer... un petit frère le rejoindra bientôt afin de faciliter les mélanges !
Le principe est simple, une part de matières carbonées (autrement appelées "déchets bruns" : branches broyées, feuilles, paille, papiers, cartons...) pour deux parts de matières azotées (autrement appelées "déchets verts" : épluchures de fruits, légumes, tontes de gazon...).
On mélange le tout une fois par mois afin de faciliter l'apport d'oxygène... on veille à ce que le compost ne soit ni trop humide, ni trop sec... et au bout de 4 ou 5 mois, un bon compost prêt à l'emploi naîtra de ces déchets.
Et pour en savoir plus, voici le lien d'un petit site très bien fait qui résume l'essentiel :
http://www.compostage.info/index.php
Ainsi, la terre retournera à la terre !
Or comme j'ai utilisé l'ancien tas de compost pour fabriquer cet hiver mes bandes de cultures... il fallait investir dans un composteur digne de ce nom... 20 euros le bac de 600 L via le smictom local. Et comme celui ci délivre jusqu'à deux composteurs par foyer... un petit frère le rejoindra bientôt afin de faciliter les mélanges !
Le principe est simple, une part de matières carbonées (autrement appelées "déchets bruns" : branches broyées, feuilles, paille, papiers, cartons...) pour deux parts de matières azotées (autrement appelées "déchets verts" : épluchures de fruits, légumes, tontes de gazon...).
On mélange le tout une fois par mois afin de faciliter l'apport d'oxygène... on veille à ce que le compost ne soit ni trop humide, ni trop sec... et au bout de 4 ou 5 mois, un bon compost prêt à l'emploi naîtra de ces déchets.
Et pour en savoir plus, voici le lien d'un petit site très bien fait qui résume l'essentiel :
http://www.compostage.info/index.php
Ainsi, la terre retournera à la terre !
mardi 17 décembre 2013
Le poulailler : 1ere partie... les plans !
Après avoir étudié la vie et moeurs de ces bestioles à plumes... j'envisageais d'avoir quelques poules afin de bénéficier de quelques oeufs frais, et utiliser leurs déjections comme engrais naturel ! Mais, même si "la mode est à la poule", les poulaillers en vente me semblaient ridiculement petits et chers.
Restait une solution : en fabriquer un... mais le prix du bois m'arrêtait !
Or, le système D aidant, je suis parvenue à me fournir en bois de palettes à usage unique (plus légères et non traitées), restait à organiser la construction !
Voici le projet en 3D : un poulailler sur roues que je puisse déplacer régulièrement.
Restait une solution : en fabriquer un... mais le prix du bois m'arrêtait !
Or, le système D aidant, je suis parvenue à me fournir en bois de palettes à usage unique (plus légères et non traitées), restait à organiser la construction !
Voici le projet en 3D : un poulailler sur roues que je puisse déplacer régulièrement.
Vue 1 de face : A gauche, la partie pondoir, à droite la partie perchoir.
(l'être humain sans yeux est destiné à permettre de visualiser la hauteur du tout !)
Vue 2 arrière : fenêtre prévue pour l'aération.
Les roues n'ont pas été dessinées, mais les deux palettes reposeront sur 4 roues.
Vue 3 de haut : un toit sera bien évidemment prévu, en shingle noir, reste du toit à bois !
Vue 4 la porte des poules : amovible afin de la fermer, par un système de poulie.
Un parcours fermé et amovible sera ajouté.
Quelques modifications ont été déjà prévues afin de consolider le tout, le démontage des palettes est en cours, traitement du bois, ponçage et peinture... reste à finir et monter le tout, mais cela fera l'objet d'un prochain post !
La variété de poule a été choisie : ce seront des Sussex blanches et or afin de favoriser ponte et chair !
Préparation du futur potager !
J'avais fait l'an dernier avec les moyens du bord... bêchant 7 m2 à la sueur de mon front... mais cette année, je m'organise !
La technique utilisée est un mixage du BRF (bois raméal fragmenté), du mulch et des buttes, car n'ayant pas encore investi dans un broyeur à végétaux, je fais avec ce dont je dispose. Le principe est de réaliser sur les futures plates bandes du potager une sorte de compost sur pied, un humus forestier, qui attire vers de terre et bestioles, lesquelles se chargeront de préparer la terre à ma place.
On délimite les futures bandes. On dispose du carton (marron sans écriture) sur le sol, afin de transformer l'herbe en compost.
La technique utilisée est un mixage du BRF (bois raméal fragmenté), du mulch et des buttes, car n'ayant pas encore investi dans un broyeur à végétaux, je fais avec ce dont je dispose. Le principe est de réaliser sur les futures plates bandes du potager une sorte de compost sur pied, un humus forestier, qui attire vers de terre et bestioles, lesquelles se chargeront de préparer la terre à ma place.
On délimite les futures bandes. On dispose du carton (marron sans écriture) sur le sol, afin de transformer l'herbe en compost.
On pose ensuite dessus divers végétaux : restes de cultures, feuilles, tonte de pelouse, pelures de légumes, journal, petit bois se décomposant vite, café, cendres de cheminée, compost grossier (j'en profite pour vider le tas entreposé depuis un an, avant de fabriquer des composteurs...).
Et si la première bande est presque terminée... une seconde est en cours...
jeudi 20 septembre 2012
Tout est bon dans l'huître
A défaut d'habiter au bord de la mer... se trouver sur la route menant à la côte peut avoir du bon !
Merci à Annick et Jean Jacques qui se sont cassés le dos pour les ramasser, et ont fait un petit détour pour me les apporter !
Sauvages et donc un peu coriaces à ouvrir, je savoure ! Rien à dire, elles n'ont pas le même goût que dans le commerce ! Iodées à souhait, à peine laiteuses, et ne laissant pas en bouche cet arrière goût de fer que l'on peut trouver dans les huîtres conservées en bassin pour les fêtes... c'est de la bonne cam' mention grande marée !
Rien ne sera gâché... les algues seront hachées pour servir d'engrais au potager ! Et les coquilles - à défaut de poule pour s'en délecter - seront concassées pour les prochaines cultures de patates ! Me demandez pas encore comment, étude en cours !
Merci à Annick et Jean Jacques qui se sont cassés le dos pour les ramasser, et ont fait un petit détour pour me les apporter !
Sauvages et donc un peu coriaces à ouvrir, je savoure ! Rien à dire, elles n'ont pas le même goût que dans le commerce ! Iodées à souhait, à peine laiteuses, et ne laissant pas en bouche cet arrière goût de fer que l'on peut trouver dans les huîtres conservées en bassin pour les fêtes... c'est de la bonne cam' mention grande marée !
Rien ne sera gâché... les algues seront hachées pour servir d'engrais au potager ! Et les coquilles - à défaut de poule pour s'en délecter - seront concassées pour les prochaines cultures de patates ! Me demandez pas encore comment, étude en cours !
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