Gelée de cassis !

Un seul plant de cassis suffit pour faire quelques pots.

L'objectif était de faire de la gelée de cassis... mais obnubilée par le fait que le cassis "prend" très vite, car contenant naturellement beaucoup de pectine... j'ai raté la cuisson et dû renommer les pots "velours de cassis"...  !

Tout aussi bon, mais ces pots se conserveront peut être moins longtemps...

Délice du soir !

Le meilleur moment de la journée : la dégustation dans le jardin !
Généralement, les framboises ne passent pas la porte de la maison et sont dégustées sur place... tout comme les fraises et les groseilles à maquereau...

 

Les premières avaient un peu goût d'eau, vue la pluie tombée ces derniers temps. Le soleil de ces derniers jours a nettement amélioré leur saveur ! 

Et halte aux a priori... les blanches sont presque plus savoureuses que les rouges !

Premiers cassis !

Récolte des premiers cassis. Il y en avait peu l'an dernier, mais cette année devrait être plus abondante et me permettre de faire de la gelée ! En attendant d'en avoir suffisamment, je congèle au fur et à mesure !

Haies de baies !

Plantés il y a trois ans environ, les petits pieds de groseilles (rouges, blanches ou à maquereau), cassis, et framboises (blanches, rouges ou doubles) forment désormais une haie bien alléchante !

En attendant, j'observe chaque jour grossir les premiers fruits, attendant avec impatience le jour où je pourrais les savourer ! 














Deux petits pieds supplémentaires vont vivre leur premier été... un pied de framboisier-fraise, et un pied de mûre-framboise, autrement appelé mûroise.

Première récolte de rhubarbe !

J'ai prélevé les premières tiges de rhubarbe de l'année. Il convient de ne pas tarder afin que les tiges restent tendres (et laisser de la place pour les suivantes), les laver, les éplucher partiellement, puis les découper en petits morceaux, immédiatement congelés, avant d'être un jour ressortis afin de faire de la confiture, de la compote, un crumble, ou une tarte.

Si la feuille de la rhubarbe est hautement toxique (y compris pour les animaux), c'est le pétiole (ou tige) qui se mange. La rhubarbe est riche en vitamine C et K, en potassium et phosphore. Riche en fibre, elle a un effet laxatif. Consommée régulièrement, elle permettrait de réduire le cholestérol.

Week-end transformation de récoltes !

Un petit week end habituel... cela fait désormais presque trois mois que j'enchaîne au moins une tournée de confiture par week end... mais depuis un mois c'est double travail puisque aux gelées se succèdent les pâtes de fruits...

Pour changer ce week end... gelée de pommes/raisins (du jardin!) :

Puis, pâtes de fruit pommes/raisins :

Puis, profitant de cette belle journée ensoleillée,  récolte de châtaignes (sans doute les dernières)  :

Avant le lot de consolation final... une petite dégustation d'huitres ! Ben oui, c'est quand même bien d'être en Bretagne !

Newton n'a qu'à bien se tenir !

Il y a toujours de quoi s'émerveiller dans un jardin, en faisant mon petit tour ce soir j'ai ramassé une pomme énorme!

Sachant que cette variété contient peu d'eau et que le poids moyen d'une pomme est de 150g, à n'en pas douter... c'est un monstre !

Gelée et pâte de coing !

Mon cognassier étant encore trop jeune pour donner des coings, la voisine m'en a donné quelques uns... enfin quelques uns... disons quelques kilos ! Sachant que c'est ce qui reste après la première tournée :

Je raffole du goût très particulier de ce fruit, que l'on trouvait dans tous les jardins de nos grands mères, mais abandonné aujourd'hui tant il nécessite de travail...

La gelée de coing se confectionne comme la gelée de pomme, sinon que le coing est plus coriace ! Il faut d'abord laver les coings, les couper en morceaux en conservant la peau et les pépins (sources de pectine), les mettre dans une grande casserole, les recouvrir d'eau et les cuire doucement pendant près d'une heure.

Verser ensuite le tout dans une passoire recouverte d'un linge propre afin d'en récolter le jus. Laisser passer quelques heures, voire toute une nuit.

Peser le liquide ainsi obtenu, ajouter 70% de sucre, et le tour est joué... les fruits jaunes ont laissé place à une merveilleuse gelée couleur grenadine !

Il reste alors une purée de fruit, dont il faut enlever les parties dures (le coeur du coing) et les pépins. Pour faire ce tri, une solution s'impose : le chinois !

 

Ajouter autant de sucre que de pulpe obtenue et faire cuire à feu doux !

 En remuant doucement,  sinon ça brûle... autant les mains que le fond de la casserole !

J'ai testé les deux !

La purée de coing ainsi obtenue fonce à la cuisson et se pare d'une jolie couleur rouille.

Quand elle est devenue bien compacte et collante, la verser dans des moules en silicone, des plats ou sur une feuille de papier sulfurisé.

Démouler la pâte ainsi obtenue.

Laisser le tout refroidir et finir de sécher pendant environ 7 jours.

Conserver le tout dans une boîte hermétique.

Se consomme en pâte de fruit, décore les gâteaux secs, se marie à merveille avec le fromage ou le foie gras.

Peu calorique, le coing est riche en antioxydants, en fibres et en pectine. Il a une action bénéfique pour les intestins, et ses capacités anti-diarrhéiques sont reconnues.

Pour les prochaines tournées, je tenterai bien la confiture de coing et la liqueur de coing.

C'est pour bientôt !

Et je ne me suis pas fait avoir comme l'an dernier... dès que les premiers grains ont commencé à murir... j'ai immédiatement posé un filet afin de les sauvegarder des oiseaux !

Trois grappes l'an dernier, pas loin de huit cette année... il m'en faudra plus pour les transformer en confiture... donc pour le moment, j'en grignote à chaque petit tour de jardin. Et le muscat s'avère sucré à souhait !

Cagette de légumes bio !

Parce que le propre du jardinier est de se nourrir de ses légumes, mais également d'en faire bénéficier les autres... voici un petit exemple du panier bio que je livre demain à ma famille.

Tout émane bien évidemment du jardin :

- les pommes de terre plantées en avril dernier
- les courgettes (rondes de Nice, blanche d'Egypte et Golden Bush) plantées directement en terre après les saints de glace (donc mi mai).
- les haricots rames semés fin mai (les plats d'Espagne, violets dits "queen purple" et verts)
- les prunes du voisin qui tombent dans mon jardin (type quetsches mais les vraies se récoltent en septembre parait il). Dans les temps forts, j'en ramasse près d'un kilo par jour... mais cela ne dure que quinze jours environ.

Tout est bio... comme quoi même sans produits chimiques, la nature sait faire des merveilles ! Enfin...  faut que je bosse un peu quand même !
Et surtout, ces fruits et légumes ont du goût !

Prunes et courgettes déshydratées !

Ayant des réserves assez conséquentes de confitures, et les prunes du voisin commençant à tomber dans mon jardin, j'ai décidé de tester la déshydratation des prunes.

Après cet essai, il me semble que les prunes les plus mures sont à privilégier, ainsi qu'un découpage en demi quartier coupé dans la largeur... en effet une légère amertume se fait sentir au niveau de la peau quand il ne reste guère plus que celle ci. Même si ce ne sont pas de vrais pruneaux, les découper permet de s'assurer que le fruit n'est pas abimé et éliminer les parties pour lesquelles je pourrais avoir un doute.

Le résultat est très sympathique au demeurant avec un vrai goût de pruneau !

Et comme il me restait un peu de place dans le déshydrateur, j'ai ajouté quelques courgettes jaune golden bush, considérant que le côté légèrement sucré de celles ci pouvait donner un résultat intéressant ! Le résultat est délicieux, à grignoter sans réserve !

Le tout est conservé dans des boîtes hermétiques... comme le seront également les tomates séchées.

Nouvelles recettes au déshydrateur

Tranches de pommes :

Rondelles de bananes :

Rondelles de courgettes recouvertes d'un mélange mixé de courgettes, Gomasio (sel et sésame), thym, ciboulette, curcuma et huile d'olive (le tout étalé au pinceau) :

C'est reparti pour les prunes !

Dix jours plus précoces que l'an dernier, les quetsches du voisin ont commencé à tomber dans le jardin ! Il ne restait donc plus qu'à les ramasser... et reprendre l'atelier "confitures" :

Et comme si cela ne suffisait pas, une voisine m'a apporté plus de 5 kg de prunes... donc l'activité du soir n'est guère variée ces derniers jours, c'est confiture, confiture, et confiture !

Deux astuces testées au passage :
- pour enlever l'acidité des prunes, j'ajoute dans la fournée une portion de compote de pomme congelée lors de la dernière récolte.
- et pour récupérer des doigts tachés par les prunes, il suffit de les tremper quelques minutes dans un jus de citron allongé d'eau... mais gare aux petites coupures ! Ca picote !

Confiture de mirabelles !

Un collègue ayant eu la gentillesse de me donner des mirabelles... la première opération confiture de l'année s'imposait !

On commence par laver les fruits, avant de les dénoyauter et ôter les quelques portions abîmées.
Ensuite, on pèse les fruits obtenus (1,5 kg) afin de calculer le sucre cristal à ajouter, en l'espèce 80%.

On ajoute le sucre sur les fruits et on laisse le tout macérer pendant environ 12h.
Choix personnel, j'ajoute 10 feuilles de verveine citronnée finement hachées.

Reste ensuite à cuire doucement la confiture jusqu'à ce qu'elle épaississe.

Un petit coup de mixer en fin de cuisson (on peut également laisser les fruits entiers) avant de verser la confiture dans des pots préalablement ébouillantés pour assurer une meilleure conservation.

Enfin, dernière étape : la fabrication des étiquettes (on trouve beaucoup de modèles sur Internet)... et l'astuce pour qu'elles soient plus faciles à décoller par la suite, consiste à mettre celles ci en contact avec un peu de lait avant de les apposer sur les pots.

Y'a plus qu'à déguster !

Recette de la gelée de pommes !

Après la confiture, j'hésitais à me lancer dans la gelée... jugée par beaucoup comme trop difficile, longue à réaliser, voire aléatoire à faire prendre... 

Néanmoins, vu le stock de pommes (une brouette !) et la variété assez acide qui me restait sur les bras... il fallait bien en faire quelque chose... comme elle est plutôt réussie... voici la recette en étapes !

- Laver les pommes (certains les essuient avec un torchon mouillé) de préférence bio, car on va exploiter tout ce qui contient de la pectine (qui aide à la gélification) donc plus particulièrement la peau, le trognon et les pépins. Les pommes contiendraient plus de pectine lorsqu'elles sont moins mûres qu'arrivées à maturité. D'après ce que j'ai pu lire avant de me lancer, certains n'utilisent même pas de pommes, mais seulement les épluchures, qu'ils conservent au congélateur. On va dire que là... c'est la version luxe...

- Les couper en quartier et les recouvrir d'eau (certains préfèrent moitié eau/moitié cidre).

- Les faire cuire à feu doux jusqu'à ce qu'elles soient bien ramollies. Ne pas remuer pour ne pas en faire une purée ou une compote, le but étant d'obtenir de cette décoction un liquide relativement pur. Ne pas trop cuire non plus, sinon le liquide réduit et s'évapore ! Selon la variété de pommes... 30 mn à 1h. Ne pas porter à ébullition.

- Filtrer le tout à travers un torchon propre disposé sur une passoire et laisser s'écouler le liquide pendant 5 ou 6 heures. Ne pas tenter d'appuyer ou de presser (toujours pour la pureté) !

- Mesurer le liquide obtenu, ajouter 80% de sucre à confiture et le jus d'un citron.

- Cuire le tout pendant 30 minutes à feu doux (tout en remuant), puis faire bouillir 5 min.

- Faire le test de la gélification (une goutte de gelée versée dans une coupelle refroidie au frigo doit gélifier).

- Stériliser les bocaux (avec un stérilisateur ou les faire bouillir), ainsi que tous les instruments qui serviront à verser.

- Remplir le pot, le fermer, le retourner (pour assurer la stérilisation).

- Remettre le pot à l'endroit le lendemain, cela doit avoir pris et avoir du mal à retomber.

Et ne pas s'inquiéter... la gelée met 2 ou 3 jours à gélifier totalement !

- Nettoyez le pot puis apposez une étiquette ! Et pensez à en offrir, cela fait toujours plaisir !

La couleur sera différente selon la variété de pomme utilisée et la couleur de la peau.

Maintenant je vais tester la version aux aromates... romarin, verveine, thé... etc.... parce qu'il faut que j'enchaîne les gelées, j'ai à peine entamé la brouette !

Variation sur le thème des mûres !

La récolte des mûres étant d'actualité...
Et comme les gens ne les ramassent plus... il y en a à profusion...

On évite néanmoins la proximité des champs de maïs plein de pesticides ou des routes polluantes...

Et voici 6 kg cueillis facilement dans un lieu tenu secret qui me reverra l'an prochain !

Version congélation du fruit entier...  on nettoie à l'eau citronnée, on sèche rapidement... et on dépose au congélateur les fruits sur une épaisseur dans un plat en plastique (plus facile pour les détacher ensuite).

Une fois congelées, on rassemble les mûres dans un sachet et on entrepose au congélateur pour les desserts à venir (crumble, clafoutis, far, etc...)

Version confiture ou gelée...

Et enfin, version coulis... les mûres sont égrainées au presse- purée, mélangées avec le jus d'un citron, et 30% de sucre.

Le coulis est ensuite cuit prendant 15 mn, puis versé dans des moules en silicone placés au congélateur. Le tout sera ensuite démoulé et conservé dans des sacs de congélation !

Confiture de prunes (du voisin) !

Le prunier du voisin m'abreuvant régulièrement de fruits... pas loin d'un kg par jour ces derniers temps... après avoir testé la tarte aux prunes, puis le clafoutis aux prunes... il importait d'exploiter cette ressource tombée du ciel !

Dès lors... décision fut prise de faire de la confiture de prunes !
Et même si j'ai regardé Môman faire ses confitures... et touillé régulièrement celles-ci pendant mon enfance... j'ai opté pour la moindre prise de risque... pour la première fois... ce sera dans la MAP (machine à pain) !

Les étapes :

- on lave les prunes.


                       - on les dénoyaute et les coupe en deux.
                       - comme la peau est un peu amère... j'ai
                         choisi d'enlever la peau !










- on pèse les fruits et on ajoute 40% du poids des fruits en sucre et on attend que les fruits rendent leur jus. Normalement on prend du sucre qui gélifie... mais comme je n'en avais pas... j'ai opté pour la gélification via 1/2 citron et 2g d'agar agar (poudre d'algue qui doit bouillir pour ensuite gélifier en refroidissant) histoire d'assurer !

- on balance le tout dans la map !
- on appuie sur le programme 9, et c'est parti pour 1h20 de confiture qui se fait toute seule !
- on stérilise les pots et couvercles de confiture (que je conserve depuis près d'un an maintenant) dans de l'eau bouillante. On les dépose ensuite tête en bas, sur un torchon propre.
- à la fin du programme, on passe le tout au mixeur si l'on souhaite une version sans morceaux.
- on remplit les pots, que l'on referme aussitôt et que l'on retourne (pour assurer la non pénétration de l'air et éviter la formation d'éventuelles moisissures) !
- on nettoie les pots des éventuelles salissures.
- on attend que cela refroidisse...
- on colle une étiquette indiquant la nature de la confiture et la date de réalisation
et le lendemain... plouf à la cave !

Bref... tout ce bordel pour trois misérables pots !!!

10 août : 560g de fruits/40% de sucre : 3 pots.

11 août : 1024g de fruits/45% de sucre : 5 pots.
12 août : 1078g de fruits/45% de sucre spécial confiture : 6 pots
14 août : 1164g de fruits/45% de sucre spécial confiture : 4 grands pots
17 août : 1236g de fruits/45% de sucre spécial confiture + basilic : 4 grands pots
18 août : 865g de fruits/ 45% de sucre spécial confiture + verveine citronnée : 3 pots.

Fin de l'abondance !