Petits deviendront grands !

Du 15 mars au 15 avril, les semis sont à l'honneur... et comme cela devient quelque peu envahissant... j'ai dû faire un peu place. J'ai relégué au Nord, les plantes vertes et poivrons déjà bien formés.

Puis laissé les fenêtres côté sud aux semis et repiquages, qui ont encore bien besoin de chaleur et surtout de lumière.

Les tomates ont été repiquées (variétés précoces : San Marzano et Indigo)

 

Les petits pois sont en forme... ils seront placés entre les rangs de pommes de terre le week end prochain, afin de faire fuir les doryphores. Les petits pois à rames (variétés : serpette guilloteaux et plein le panier) ont été plantés directement en terre il y a 15 jours.

Objectif : des masses de petits pois ! 

Sans oublier : les aubergines, les tournesols, les concombres, les courges (potirons, potimarrons, butternuts, spaghettis, pâtisson blanc), les choux (fleurs et kale), le basilic, les poireaux, les salades... et les fleurs (capucines, oeillets d'Inde, cosmos, reine marguerite, centaurée, immortelle et coreopsis surinse)...

Aménagement des tiroirs !

Si le tiroir a été découpé pour permettre le passage du siphon, il convenait de recréer des bordures afin que le contenu du tiroir ne s'échappe pas par le fond.

Avec un peu de bois de palette, l'espace est exploité au maximum. Un coup de peinture et ces deux compartiments semblent avoir toujours existé.

Nichoir pour mesange en bois de palette (2/2)

Après avoir construit le nichoir, il restait encore à le peindre (extérieurement avec une peinture à l'eau), puis à lui construire un toit : un morceau de bois surmonté de zinc.

Lors de la réfection du toit de la maison, j'avais demandé aux ouvriers de me laisser les vieux morceaux de zinc qui ornaient les fenêtres... déchet dont je me sers aujourd'hui pour créer le toit du nichoir à mésange. C'est moins malléable qu'une feuille de zinc neuve, mais c'est assez facile à travailler néanmoins et surtout c'est gratuit !


Il ne reste désormais plus qu'à choisir l'orientation idéale, et surtout trouver  l'arbre qui l'accueillera !

Nichoir pour mésange en bois de palette ! (1/2)

En guise de nichoir, c'est plutôt un hôtel 5***** qui se prépare !

Le but : accueillir des mésanges charbonnières au potager. Celles-ci sont friandes des bestioles et cocons qui pondent des vers dans mes pommes ! Le combat commence !
 

Les moyens : des planches de palettes non traitées, de la colle à bois, des visses, une charnière piano, une perceuse (pour pré-percer les trous avec un foret de 3), une scie cloche de 3 cm (pour le trou de l'entrée), une scie sauteuse, une visseuse ou un tournevis, une lime et...  du courage parce qu'il fait 0° et que ça caille un peu dans l'atelier!

Les contraintes : un nichoir dit "à balcon" qui permet d'éviter l'intrusion de chats trop gourmands... ils auront beau passer la patte, ils n'atteindront pas le nid ! Un trou de 3 cm de diamètre, plus grand que pour la mésange bleue, mais trop petit pour le moineau ou l'étourneau qui ne pourront pas squatter les lieux ! Laisser les planches brutes à l'intérieur afin qu'elles puissent facilement remonter du nid.

Les dimensions : Une base de 11 cm x 11 cm, réglementaire car c'est la taille idéale du nid. Une hauteur totale de 30 cm, et une hauteur sous balcon de 17 cm, une entrée et un balcon de 6 cm anti chats. Le toit peut être plat ou en pente, j'ai opté pour la pente... il pleut "parfois" en Bretagne ! Non, non, on ne se gausse pas !

Reste à confectionner le toit qui comportera une charnière ou quelque chose y ressemblant (en fer, alu, zinc, cuir ou chambre à air) afin de pouvoir accéder à l'intérieur pour y faire le ménage une fois par an.

Peindre ou lasurer le tout, sauf l'intérieur, en privilégiant une peinture à l'eau qui ne fera pas de mal aux poumons des futurs oisillons !

Troisième et dernier portillon

Enfin ! Bricoler au soleil devient possible !

J'en ai donc profité pour monter l'ultime barrière... les planches (issues des palettes du couvreur) étant poncées, taillées, lasurées et prêtes depuis un petit moment déjà !

Il commençait à y avoir urgence car l'ancienne barrière menaçait de tomber... la planche horizontale du bas ne tenant plus.

Voici un petit aperçu avant/après, sachant qu'il me reste une ultime couche de peinture à apposer afin de bien scinder le tout, et éviter que l'eau ne s'insinue et ne stagne entre les planches. Cependant, cette peinture sera réalisée en intérieur... afin que mouches et moucherons ne décident de finir leurs jours sur ma lasure !

Comme tout fut récupéré (gonds, pentures et planches) ... rien n'était droit... donc ce fut délicat, mais j'ai réussi à ne pas m'arracher tous les cheveux, il m'en reste quelques uns ! Oui... les blancs !

Et pour mémoire : le premier, et le second portillons réalisés.
Coût de l'opération : 6 euros de visses et rondelles + 1/2 pot de lasure à 3,5 euros, sans compter le temps et l'huile de coude ! Néanmoins, comme rien n'est standard (hauteur et largeur), il m'était impossible de trouver une barrière prête à poser dans le commerce.

En attendant les poules !

Les ultimes détails du poulailler sont réglés... il n'y manque désormais que des poules !

Le perchoir a été installé.
Conçu afin de ne pas toucher le sol pour permettre un nettoyage plus aisé du poulailler.
On tire le carton et le tour est joué...

La fermeture des portes.                                                               L'échelle des poules... à 45°,

                 agrémentée de petits barreaux pour les aider à grimper !

 La poulie qui permet de fermer et ouvrir facilement la porte coulissante.

 La mangeoire, laquelle servait autrefois à cuire des pommes dans les cheminées.

Grillagée afin que les poules ne bazardent pas tout par terre d'un coup de bec.
Protégée de la pluie, car installée en dessous du poulailler !

Repeinte en verte, afin de ne pas dénaturer l'ensemble !

Et fixée à 15 cm du sol pour éviter de nourrir d'autres petites bêtes, 

mignonnes mais indésirables en ce lieu ! 

Faut pas dec' !

Fontaine à fraise (2/2)

Etape 1/2.

Voilà... c'est fini !
La récolte est assurée, car au final, ce sont 53 plants de fraisiers ont été replantés... de diverses variétés : gariguette, maestro, charlotte et cyrano... le tout sur 1,20 m2 !

Sachant que j'ai récolté environ 20 fraises par jour l'été dernier avec seulement 12 plants actifs... cela promet !

L'interstice pour les fraisiers est de 20 cm sur les deux premiers étages et 10 ensuite... si c'était à refaire, je mettrais 15 partout.

Les quatrième et cinquième étages semblent un peu moins fournis car les plants ont été conservés cet hiver dans l'atelier, mais ces derniers ne devraient pas tarder à s'épanouir !

Sinon, ils seront vite remplacés car il me reste trois plants dans les châssis qui n'ont pas trouvé place !

Reste à protéger le tout des oiseaux, dès lors que les premières fraises rougiront !

La fontaine à fraises (1/2) !

Et non ! Ce n'est pas un labyrinthe qui rend fou... c'est la base de la fontaine à fraises, à savoir l'ensemble des carrés qui vont être superposés pour accueillir les fraisiers qui patientent dans les châssis et ne demandent qu'à déménager ! La finalité de cette construction est d'accueillir un maximum de fraisiers sur un minimum d'espace... tout en conservant un ensoleillement adéquat.

Huit carrés, en bois de palette... chaque planche a été poncée, puis protégée d'une lasure acajou... le plus délicat étant de trouver des planches de même hauteur !

Même s'il est possible de réaliser une pyramide, j'ai choisi de fabriquer un quart de pyramide afin de consolider la fontaine, reposant ainsi sur deux côtés.

Un poteau vertical est enterré sur 15 cm, puis vissé à chaque carré afin d'assurer la stabilité de l'ensemble. La fontaine doit atteindre environ 90 cm de hauteur.

Le premier carré a une base de 1,20 x 1,20 m... il m'aura fallu environ huit brouettes d'un mélange de terre et de compost pour le remplir... Il accueille huit fraisiers ! 

Neuf fraisiers sont disposés sur le second étage... un peu plus délicat à remplir car impossible d'y déverser la brouette désormais... donc je remplis des bassines de terre !

J'espère terminer demain... mais cela n'avance pas vite lorsqu'il faut composer avec le temps orageux ! (suite)

Construction du second portillon !

Sur le même principe que le premier... et toujours en bois de palettes... voici le second portillon qui clôture définitivement l'espace réservé aux futures poules !

Beaucoup plus facile à construire cette fois, les poteaux de soutien étant droits... et les gonds à collier neufs donc disposés à loisir...

Il n'en reste plus qu'un à construire, mais comme l'ancien portillon tient encore en place... il n'y a pas d'urgence pour le moment ! J'ai juste acheté suffisamment de peinture, pour que le jour venu, les trois aient la même couleur... détail non négligeable !

Poulailler (7) : Poses du shingle et des portes !

Deux avancées sur le poulailler :

D'une part, découpe du shingle au cuter afin d'avoir les bonnes dimensions, cela ce n'est pas trop difficile avec un morceau de bois bien droit pour assurer... il faut juste penser à couper côté shingle à virer afin de ne pas "riper" côté futur toit.

Nettoyage du toit afin d'enlever toute saleté... puis badigeonnage de colle goudronnée sur tout le toit... là par contre;.. c'est du sport, car c'est bien résistant le goudron... et les outils doivent ensuite être nettoyés au plus vite au white spirit... bio, mais c'est quand même bien dégueulasse !

Enfin, pose du shingle... et là il ne faut pas se rater, car une fois le shingle posé, la colle goudronnée vient avec... enfin a priori... tout s'est bien passé ! On presse le tout pendant 48h, puis le soleil prend le relai en faisant adhérer shingle et goudron !

D'autre part, positionnement des deux portes... du pondoir (à gauche) et du perchoir (à droite)... confectionnées à partir d'un morceau de bois trouvé dans une poubelle, et d'un autre sculpté autrefois par mon grand père. Tout se recycle !

Reste à mettre en place les fermetures, les poignées... et surtout fabriquer la rampe d'accès ! Il faut bien qu'elles puissent y monter et en descendre les poulettes !

Poulailler (6) : Positionnement du toit !

Profitant de la semaine de beau temps annoncé... le poulailler a ENFIN été sorti de la maison... en approche de sa destination finale !

Le reliquat du toit à bois a été découpé, collé et positionné afin de terminer  le poulailler !

Reste à peindre les tranches qui resteront visibles et coller le shingle !

(avant/arrière)

Puis... fignoler ! Bref, c'est loin d'être fini, mais ça progresse !

Barrière (4 et fin) : Positionnement de la targette !

Il restait une dernière petite chose à réaliser... le positionnement de la targette permettant d'ouvrir et fermer le portillon... pour une vue d'ensemble bien sympathique :

Petit récapitulatif des étapes en vidéo/photo :

Barrières (3) : Positionnement ! Tadam !

Eh ben, ce ne fut pas facile...  car impossible de se fier à quoi que ce soit... les poteaux maintenant les gonds n'étaient pas droits, les planches recyclées sciées manuellement... donc pas taillées au millimètre... il a fallu jouer sur les pentures et positionner sur place toute l'armature, sinon la barrière ne rentrait plus dans les gonds... et enfin, poser la troisième et ultime couche de lasure afin de ne pas offrir d'interstices à la pluie !

Mais le résultat est au rendez-vous !
Et c'est en faisant qu'on apprend... que rien n'est facile !
Le poteau acier (à droite sur la photo de gauche) a été gratté, passé au rustol puis à la peinture métal verte, reste à donner un coup de jeune à celui de la photo de droite, et positionner la targette sur ce sublime portillon ! Mazette !

Deux intérêts à la fabriquer soit même, d'une part :  rien n'existait à cette taille dans le commerce (H : 119 cm et L : 90 cm), d'autre part : son coût final : visses galvanisées + lasure + targette = une barrière à moins de 10 euros (contre environ 100 euros dans le commerce) !

Reste à jeter l'ancienne, et deux autres à confectionner... erf !

Barrières (2) : Peinturlurage !

Opération peinture !

Anti rouille acier vert sur les pentures et sur la targette dénichée sur leboncoin (celle de la barrière initiale était irrécupérable).

Lasure protection 20 ans sur les planches destinées aux barrières... recyclage de la peinture du poulailler ! A 3,50 euros le pot, j'avais fait un stock !

Préparation des nouvelles barrières (1) !

Rappelez vous, il y a un an, j'avais ôté une barrière plus que brinquebalante...

... et irrécupérable !

Enfin récupérable en partie, car papounet a réussi à sauver les pentures en acier... même s'il a fallu scier les visses tant elles étaient rouillées !
Doutant de la qualité de ce qui se vend aujourd'hui, mieux vaut recycler ce qui a fait ses preuves !
Comme on le distingue sur la photo de droite, ce ne sont pas les pentures qui ont cédé !

Et après un petit ponçage... une nouvelle vie débute pour elles !

Côté bois, j'avais démonté des palettes... et voici ce que deviennent les planches poncées de près :

Petit traçage d'un triangle équilatéral
 (et oui, ça sert les maths !)                        ... avant découpage, et ponçage en pointe :

Poulailler (2) : assemblage du plancher des poules !

Après ponçage, chaque planche a été passée au xylophène puis peinte avec de la lasure verte... petit souci de peinture, mal mélangée, qui a donné plusieurs nuances finalement assez sympa :

La partie surélevée au fond sera allongée et correspondra au pondoir, tandis qu'un perchoir sera installé dans la partie plane :

Tout en bois de palettes... suivant ces plans. La largeur correspond à celle d'une palette, afin d'éviter trop de découpes.

Cela prend forme !!!

Démontage de bois de palettes

Afin de construire le poulailler... il me fallait du bois et le choix s'est porté sur du bois de palettes à usage unique, non traité... vu qu'il m'était donné gratuitement.

Cela nécessite néanmoins de l'huile de coude pour récupérer les planches sans les casser.

L'outillage est assez facile à se procurer : un pied de biche, une masse, un marteau et un morceau de bois afin de ne pas taper directement sur le bois.

Voici le principe détaillé sur le net (vidéo youtube), sachant que j'y mets personnellement beaucoup plus de temps :

Et voici les planches démontées :

Ensuite reste à reboucher les trous (laissés par les clous) à l'enduit à bois (supportant l'extérieur), puis poncer et peindre le tout.